PARIS – « La délicatesse est présente, le raffinement est présent, l’élégance également », affirme Frédéric Étienne, dirigeant d’entreprise, au sujet du spectacle Shen Yun qu’il a vu au Palais des Congrès ce mercredi 30 avril.
Dès que le gong résonne et que le rideau se lève, Shen Yun transporte les spectateurs à travers les différentes dynasties de la Chine, ses ethnies, ses légendes dans une vingtaine de tableaux différents, le tout accompagné d’un orchestre unique.
« Ce sont de magnifiques tableaux très colorés, très joyeux, très festifs, qui racontent une histoire et qui méritent d’être vus par le plus grand nombre », décrit Frédéric Étienne, directeur général de l’entreprise Cosmétique et parfum international.
« Le spectacle est fabuleux ! » s’exclame Marion Tourbier, qui l’accompagne. « On voyage complètement au cœur de la Chine et c’est une très belle découverte. »
« On est vraiment très impressionnés par la qualité des danseurs, la couleur », ajoute la formatrice en cosmétiques et parfums à l’international pour la même entreprise. « Je trouve que le niveau est talentueux. C’est vraiment très impressionnant. Je suis moi-même danseuse et donc chaque détail compte, la synchronisation des danseurs est vraiment extraordinaire. Je suis très preneuse de chaque détail, pour moi-même, au niveau de la danse. »
M. Étienne acquiesce : « Effectivement, c’est un très haut niveau artistique et avec des costumes également qui apportent leur touche et les couleurs qui symbolisent la joie ».
Pendant la représentation, Mme Tourbier reconnaît avoir vécu « beaucoup d’émotions ».
« On a une sensation malgré la danse, les couleurs, cette festivité de Chine, d’avoir un côté très apaisant, très relaxant et qui nous berce dans un moment de sérénité. »
Les deux experts en parfums ont ressenti la connexion avec le divin exprimée par les artistes de Shen Yun.
« C’est vraiment le lien sacré, avec ce côté divin, on le retrouve vraiment, sincèrement, dans les chorégraphies et dans l’émotion que les danseurs émettent », exprime Marion Tourbier.
Frédéric Étienne a de son côté senti « la bienveillance, la bonté, (…) la délicatesse et cette douceur, cet art de vivre, que nous ne connaissons pas assez et qui méritent d’être découverts ».
Pour Mme Tourbier, le spectacle de Shen Yun est « un moment de partage ».
« Il y a beaucoup d’émotions entre les danseurs et le public », explique-t-elle. « Même si on n’a pas les paroles, il y a leur façon de s’exprimer physiquement, leur regard. Nous arrivons vraiment à comprendre et ils arrivent à transmettre véritablement ce qu’ils ont envie de nous transmettre dans leur culture. »
Shen Yun présente cinq millénaires de la civilisation chinoise sur scène, une culture traditionnelle que le Parti communiste chinois s’évertue à éradiquer depuis son arrivée au pouvoir en 1949. Il s’agit d’une des raisons pour lesquelles la compagnie de danse classique chinoise, basée à New York, ne peut pas se produire en Chine même si elle se produit dans une vingtaine de pays du monde chaque année.
« Les valeurs traditionnelles de Chine sont bien intactes », assure Marion Tourbier. « C’est très important de nous les communiquer aussi, chez nous en France ou à travers le monde. »
« Effectivement, les valeurs chinoises sont bien trop méconnues », reconnaît quant à lui Frédéric Étienne.
Au cours de cette même soirée du 30 avril, Olivier Chenevez se trouvait également parmi le public de Shen Yun au Palais des Congrès. Après avoir été responsable de la gare d’Austerlitz, directeur général de grands groupes et directeur de différents secteurs chez Michelin, il a fondé sa propre entreprise d’accompagnement d’entreprises.
« Je suis très touché par ce spectacle. C’est somptueux, avec beaucoup d’harmonie », reconnaît M. Chenevez. « C’est lumineux, inattendu, complètement rayonnant. C’est un coin de ciel par une civilisation qu’on ignore, des couleurs, des danseurs, des musiciens, des paroles qui sont vraiment somptueux. »
« C’est une Chine qu’on découvre, qu’on n’imagine pas. Je vois un pont entre l’Occident et l’Orient », décrit-il. « Un pont aussi entre le Ciel et la Terre. Ça m’émerveille, avec de belles couleurs, des danses prodigieuses, de belles musiques aussi. »
« J’ai senti beaucoup de douceur, beaucoup de générosité, beaucoup de bonté, avec aussi des âges différents, une vraie lumière qu’on sent dans les visages et dans les regards, même si on les voit de loin », remarque Olivier Chenevez. « Mais c’est quelque chose que l’on sent », affirme-t-il.
Le maintien est l’un des aspects de la danse classique chinoise qui décrit un esprit intérieur bien particulier. Il met l’accent sur l’esprit intérieur, le souffle, l’intention, l’aura personnelle et l’expression émotionnelle profonde. C’est à travers le maintien que l’héritage des 5000 ans de la civilisation chinoise s’exprime chez les danseurs de Shen Yun.
Le nom Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent ». Cette relation entre les danseurs et le monde du divin, Olivier Chenevez l’a bien sentie également.
« C’est quelque chose qui est important pour moi. C’est pour ça que je vois un pont entre l’Occident et l’Orient, entre le Ciel et la Terre, en respectant les cultures et les civilisations de chacun et par le beau en fait. C’est le beau qui réunit l’Occident et l’Orient et leur histoire. »
« Tout est dans une diversité qui est vraiment touchante et qui élargit le cœur, qui élargit l’horizon », estime-t-il. « Ça fait du bien dans le monde d’aujourd’hui de pouvoir se replonger dans toute cette civilisation, dans toute cette histoire. »
« C’est exactement ce dont notre monde d’aujourd’hui a besoin, cette harmonie, ce sens du beau, ce sens du respect entre les personnes, ce sens de la diversité, ce sens aussi du multi-générationnel. Et puis cette dimension spirituelle, cette petite fenêtre vers le ciel, c’est vraiment ce dont on a besoin dans le monde d’aujourd’hui », insiste-t-il.
« Je suis fasciné. C’est vraiment quelque chose qu’il faut voir une fois dans sa vie », recommande Olivier Chenevez.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
