Si elle avait été présidente, Sandrine Rousseau voulait augmenter le prix de l’essence de 30 à 50 centimes en cinq ans

Par Emmanuelle Bourdy
26 septembre 2021 16:59 Mis à jour: 28 septembre 2021 20:37

Ce vendredi 24 septembre, l’écologiste Sandrine Rousseau avait annoncé sur le plateau de BFMTV qu’elle augmenterait le prix du litre d’essence de 6 à 10 centimes par an si elle était élue présidente de la République.

« C’est un danger sur l’humanité complète »

Sur le plateau de BFMTV ce vendredi 24 septembre, Sandrine Rousseau et Yannick Jadot, tous deux « finalistes » de la primaire écologiste, ont débattu au sujet du prix du carburant. Sandrine Rousseau a annoncé quant à elle être favorable à la hausse du prix de l’essence. Si elle est élue présidente de la République, elle augmentera le prix de l’essence de 6 à 10 centimes chaque année de son mandat, ce qui représente entre 30 et 50 centimes sur cinq ans.

« Il faut que l’essence augmente car c’est ce qui pollue, ce qui nous met en danger. Ce n’est pas un petit danger, c’est un danger sur l’humanité complète », a-t-elle martelé sur le plateau de la chaîne de télévision. À la fin de son quinquennat, le prix du litre de SP-95, qui est actuellement de 1,58 € en moyenne, dépasserait donc les 2 €.

« Je sais que ça n’est pas facile à entendre »

« Je sais que ça n’est pas facile à entendre », a-t-elle par ailleurs admis à l’antenne, « mais je voudrais dire aux Français et Françaises qui m’écoutent, et qui entendent ça, et qui s’inquiètent de cette mesure, je leur dis c’est précisément la raison pour laquelle […] je mets en place un revenu d’existence, c’est précisément la raison pour laquelle il nous faut aussi avoir une politique de ‘démobilité’, de changement de voiture », a-t-elle détaillé, ajoutant que de ce fait, elle s’engageait à accompagner les citoyens.

Pour les personnes en difficulté ou qui ont absolument besoin d’une voiture, l’écologiste propose en outre que les pouvoirs publics achètent « une flotte de véhicules moins polluants ». Yannick Jadot avance quant à lui qu’il faut miser « sur les petites gares et les transports en commun », ce qui ne pourra se réaliser sans un « effort majeur ».

« Qu’elle ne s’étonne pas de sa défaite avec cette mesure à côté de la plaque »

Les propos de l’écologiste ont provoqué des réactions de colère sur la toile. Certains internautes ont avancé que cette mesure pénaliserait une nouvelle fois les ruraux et les périurbains. « Sérieux ? Des gens modestes n’ont que la voiture pour travailler et cette bonne femme veut réduire leur déjà maigre pouvoir d’achat. Qu’elle ne s’étonne pas de sa défaite avec cette mesure à côté de la plaque », s’est indigné un internaute sur Twitter.

Un autre mécontent a renchéri : « Mais ces gens sont ignobles. Les ruraux ne sont pas son problème. Propose des transports dignes de ce nom avant d’augmenter l’essence. »

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