Six semaines de suspension pour un médecin des Yvelines refusant le vaccin pour des raisons de santé

Par Nathalie Dieul
12 février 2022 09:00 Mis à jour: 12 février 2022 15:20

Sujet aux phlébites, un médecin d’Élancourt dans les Yvelines, passionné par son travail refuse de se faire vacciner. De fait, les phlébites sont un des effets secondaires connus du vaccin contre le Covid‑19. Suspendu pendant 6 semaines par l’Agence régionale de santé, il affirme avoir été traité « comme un délinquant ».

Médecin généraliste à Élancourt, Jean Panel a 45 ans d’expérience. Cependant, l’Agence régionale de santé (ARS) l’a suspendu pendant 6 semaines pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid‑19, la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois). Selon l’agence, il n’avait « aucune contre‑indication valable ». Sujet aux phlébites, le docteur Panel ne voulait pas prendre de risques pour pouvoir continuer à soigner sa clientèle. « Je voulais éviter une complication d’embolie pulmonaire », a‑t‑il confié au Parisien.

Malgré cette raison médicale, l’ARS ainsi que la société l’ont « considéré comme un délinquant » et il a été suspendu du 22 novembre 2021 au 13 janvier 2022. « Pendant 53 jours, j’étais un hors‑la‑loi », raconte le médecin, qui pensait pourtant rendre service à la société en ne se faisant pas vacciner.

Ayant déjà fait un début de phlébite lors d’un entraînement d’athlétisme – malgré ses 70 ans, le Dr Panel est un grand sportif de longue date – le risque qu’il forme à nouveau des caillots est en effet plus élevé. C’est également ce que confirme le site de l’Assurance Maladie Ameli dans la liste des facteurs favorisant la survenue d’une phlébite.

Des inquiétudes fondées

Les inquiétudes du médecin étaient bien fondées. « Sous la pression sociale et familiale », le médecin d’Élancourt a fini par recevoir une dose de Pfizer le 17 décembre. Quelques jours plus tard, ce qu’il redoutait est arrivé.

« J’ai commencé à ressentir une douleur au niveau de l’aine, puis mon pied s’est mis à gonfler », se souvient le médecin. Grâce à un diagnostic immédiat – confirmé par son phlébologue le 30 décembre – et un traitement d’anticoagulants, il s’en est sorti. « J’ai subi une thrombose fémorale profonde avec arrêt de travail qui, si je ne l’avais pas diagnostiquée immédiatement, aurait été suivie d’une embolie pulmonaire, voire d’un décès… », remarque celui qui a tout de suite fait le lien avec le vaccin.

Un sens des responsabilités

Le Dr Panel ne comprend pas l’entêtement de l’ARS, qui a été jusqu’à le menacer de le faire passer devant un tribunal pénal. « Ce qui me choque le plus dans ma situation, c’est qu’a fortiori quand on est médecin, après douze ans d’études et quarante‑cinq ans d’exercice, on a le sens des responsabilités », remarque Jean Panel.

Se trouvant dans un désert médical, le médecin qui exerce régulièrement des actes d’urgence permettant de désengorger les hôpitaux ne comprend pas qu’on le sanctionne. « Moi, je remets sur pied des sportifs, des plombiers, des électriciens, j’évite un nombre incroyable d’arrêts de travail. Je déjeune en un quart d’heure, j’ai la passion de mon métier, et au final, on me sanctionne », s’indigne‑t‑il.

Les cas de thromboses liés aux différents vaccins contre le Covid‑19 sont pourtant connus depuis plusieurs mois. Déjà en avril 2021, une étude française publiée dans l’European Respiratory Journal indiquait que, sur une période de 94 jours, 2 161 événements thrombotiques étaient survenus selon la base de données Vigibase du centre collaborateur de l’OMS pour la pharmacovigilance internationale. Parmi ceux‑ci, plus de la moitié (soit 1 197 notifications) étaient liés au vaccin Pfizer, 325 étaient attribués à celui de Moderna et 639 à celui d’Astrazeneca, rapporte Le Monde.

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