Un avocat toulousain a porté secours à un félin victime d’un accident sur une route très fréquentée.
Les faits ont eu lieu le mercredi 18 novembre. Ce jour-là, Jean-Charles Marrigues, avocat à Toulouse, se rend à un rendez-vous lorsqu’il avise un chat sur la chaussée d’une deux voies à sens unique située avant le boulevard du Maréchal Leclerc.
« Je ne comprends pas pourquoi en l’absence d’obstacle visible, les véhicules qui me précèdent se déportent un à un sur la voie de gauche. Quand mon tour arrive, je pile net. Un de leurs prédécesseurs a percuté un chat qui agonise seul au milieu de la voie », a expliqué M. Marrigues à nos confrères de La Dépêche.
L’automobiliste décide de s’arrêter et de venir en aide au félin, qu’il dépose sur le siège avant de son véhicule.
« Il avait été heurté à la tête et du sang coulait de sa gueule dès qu’il tentait de miauler », précise l’avocat dans les colonnes du quotidien régional.
Jean-Charles Marrigues se met ensuite en quête d’une clinique vétérinaire qui puisse prendre l’animal en charge.
Il déposera finalement le félin chez le docteur Ronsin, dans le quartier des Minimes, avant de vaquer à ses occupations professionnelles. Quelques heures plus tard, il appelle le praticien qui le rassure sur l’état du chat. Si celui-ci souffre d’une fracture de la mandibule et d’une luxation de la mâchoire, il va en effet pouvoir s’en tirer.
« Cet ange a été sauvé, c’est un miraculé. Ce chat n’aurait pas survécu deux minutes de plus au milieu de cette route très fréquentée à l’heure de pointe. Mais aujourd’hui il est en vie et cela me remplit de joie », souligne Me Marrigues.
La maîtresse du félin se manifeste
Venant à peine d’adopter un chat, l’avocat propose à l’une de ses consœurs de recueillir le félin. Celle-ci accepte avec enthousiasme.
Bien que l’animal ne présente ni puce ni tatouage permettant de l’identifier, Jean-Charles Marrigues décide tout de même de placarder quelques affiches dans les rues de la Ville rose afin de retrouver la trace d’un maître éventuel.
« J’ai mis une photo, et j’ai précisé qu’il faudrait prouver que le chat appartient bien à la personne qui se signalerait », a indiqué Me Marrigues aux journalistes du site actu.fr.
« Ce week-end, une dame m’a contacté pour me dire que c’était son chat. Je suis désolé pour ma consœur qui aurait été une bonne famille pour lui, mais il semble que notre chat ait retrouvé sa maison », conclut l’avocat.
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