Un jeune garçon prie Dieu de lui ôter la vie et reçoit immédiatement une réponse incroyable

Par Jennifer Tseng
16 mai 2023 11:48 Mis à jour: 16 mai 2023 11:48

Durant notre jeunesse, le sommeil vient facilement. Les précieuses minutes qui s’écoulent entre le moment où nous posons la tête sur l’oreiller et celui où nous nous endormons sont souvent remplies d’imagination joyeuse et de perspectives prometteuses : « Quelle nouvelle aventure va se présenter demain ? »

Pourtant, pour un petit garçon de 8 ans, chaque nuit précédait un autre matin terrible. Un soir, alors qu’il était en CE1, il demanda à Dieu de lui ôter la vie.

Le paradis doit être vrai

L’artiste Russell Ricks est né avec une agénésie du corps calleux (ACC), un trouble neurologique caractérisé par l’absence totale du faisceau nerveux reliant les hémisphères gauche et droit du cerveau. Bien que le cerveau de Russell ait pu établir des compensations en créant d’autres voies de transmission de l’information, il a continué à éprouver des difficultés sur le plan social et mental.

En raison de cet état, Russell rencontrait de nombreuses difficultés à l’école. Il était méprisé par ses camarades de classe. Les brimades et les coups étaient fréquents. À une époque où les troubles de l’apprentissage n’étaient pas compris, ses parents lui répétaient sans cesse : « Tu dois t’endurcir et faire face à la situation. »

Lorsque les enfants composaient leurs équipes, tous disaient : « Non, nous ne voulons pas de Russell ». Alors, quand je n’étais pas battu physiquement, je l’étais émotionnellement. Personne ne voulait être mon ami. Ils me traitaient d’attardé et se moquaient de moi sans arrêt », a raconté Russell lors de l’émission « Round Trip Death ».

Alors qu’il se coucha ce soir-là, terrifié par l’année scolaire à venir, Russell repensa à son baptême, qui avait eu lieu une semaine auparavant. Il avait ressenti la présence de Dieu, « un sentiment particulier confortable, agréable, paisible et calme ».

Puis, son esprit a dérivé vers le passé, jusqu’à l’unique souvenir précis de son enfance.

La maman de Russell était une soprano douée. Elle était sur le point de signer avec les Warner Brothers lorsqu’elle décida d’abandonner sa carrière pour fonder une famille.

« Elle a élevé sept enfants et chantait pour nous tous les jours. Lorsqu’elle chantait, j’ai vu pendant un certain temps des personnes vêtues de blanc entrer dans notre maison et l’entourer. Ils s’attardaient un moment et, après quelques chansons, ils partaient », a expliqué Russell.

« Je me souviens de m’être senti frustré par ma famille parce qu’ils ne voyaient pas ce que je voyais. J’étais trop jeune pour parler, mais je voulais demander : ‘Qui sont ces gens ?’ Après quelque temps, j’ai pensé qu’il s’agissait de membres de ma famille décédés. Ils venaient nous rendre visite parce qu’ils appréciaient la musique de ma mère. »

Sur cette ligne de pensée, Russell se disait : « Si ce que j’ai ressenti lors de mon baptême était Dieu, et que ces gens vêtus de blanc venaient du ciel, alors Dieu est forcément réel ! ». Par conséquent, si quelqu’un peut mettre fin à ces brimades, c’est bien Dieu.

Russell s’est agenouillé et a supplié.

« Père céleste, j’ai besoin de ton aide, je ne peux pas affronter un autre jour comme ça. Alors, soit tu m’enlèves ça, soit tu m’enlèves moi. »

Dans l’esprit de Russell qui venait d’être baptisé, son ardoise était vierge. S’il y avait un moment idéal pour mourir, c’était bien celui-là.

Russell dit à Dieu : « Je sais que c’est mal de mettre fin à ses jours, mais si tu le fais, ce sera Ok. Je te supplie de mettre fin à cette mission sur terre. Laisses-moi aller dans un endroit où je serai en sécurité, aimé, et où je n’aurai pas à faire face à ces agressions. »

Après avoir prié, le petit Russell est retourné dans son lit et a pleuré. Au moment où il allait s’endormir, la pièce se mit à tourner.

Un royaume de couleurs et de lumières

Russell a cru qu’il allait s’évanouir. Soudain, il a senti une séparation, comme s’il était tiré dans plusieurs directions. Lorsqu’il a finalement regardé vers le bas, il a vu son corps sur le lit en dessous.

« J’ai cru que je faisais un rêve conscient, car comment pouvais-je être dans deux endroits à la fois ? Au-dessus de moi, une lumière minuscule et brillante est apparue. J’ai senti un amour incroyable émaner d’elle. J’étais attirée par elle, comme un aimant. »

Russell flotta au-delà du plafond, à travers les chevrons et dans le ciel étoilé avant d’être attiré sur une planète entourée d’une mer de nuages. Il atterrit dans une clairière, au milieu d’une tremblaie, au sommet d’une montagne.

« J’étais dans un royaume spirituel éloigné de la terre. Je sentais encore un lien avec mon corps. Je savais que mon expérience était temporaire et qu’il me faudrait retourner sur terre. Pourtant, mes prières ont été exaucées. »

Dans ce monde, chaque fleur, chaque brin d’herbe, les oiseaux, le ruisseau et les arbres vibraient tous à leur propre fréquence, et ensemble, tout se traduisait par une musique incroyable et céleste.

« Tout était vivant et louait Dieu, même la lumière louait Dieu. »

Connectés ensemble

Russell regarda autour de lui en marchant au milieu de la clairière et fut attiré par un peuplier particulièrement grand. À ses yeux, il représentait la vie et l’amour de Dieu.

« Dieu aurait pu répondre [à mes prières] différemment, mais il a choisi de me faire vivre cette expérience. Il m’a donné ce dont j’avais besoin pour me sentir aimé et rassuré ».

Au cours de son expérience, Russell s’est également senti relié à ses ancêtres des générations passées.

Il apprendra plus tard que Pando, la forêt de peupliers de l’Utah, est le plus grand organisme vivant au monde. Ses 40.000 arbres partagent un système commun de racines. Ainsi, si un arbre est endommagé, il ne meurt pas car les autres arbres de la forêt se mobilisent pour lui fournir les nutriments vitaux nécessaires par l’intermédiaire des racines qu’ils ont en commun.

« Le système de racines symbolise mes ancêtres — qui expriment leur amour, leur inquiétude et leur soutien à mon égard. Je sentais qu’ils étaient là, même si je ne les voyais pas. »

Une rencontre avec son sauveur  

Alors que Russell se leva pour sortir de la clairière, une voix l’arrêta. « Si tu fais un pas de plus, tu ne pourras plus revenir en arrière. Tu n’as pas le choix, tu dois retourner vers la mortalité. »

Russell s’est effondré et a sangloté.

« Je savais que je devrais y retourner, mais je n’étais pas prêt. Je ne voulais pas y aller », a-t-il expliqué. « Quelques instants plus tard, j’ai senti qu’on me touchait l’épaule et qu’une voix douce me demanda : ‘Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi pleures-tu ?’ »

Russell se retourna et vit un être flottant à quelques centimètres du sol, vêtu d’une robe blanche. Sa barbe et ses cheveux étaient couleur de neige.

« Ses yeux m’ont fasciné. Ils étaient si brillants qu’ils semblaient en feu. Je voyais des nuances de bleu, puis ils s’illuminaient d’une lueur dorée. J’ai vu l’éternité dans ses yeux », a raconté Russell.

« Il a regardé mon âme avec un amour absolu, avec miséricorde et sans jugement. Je l’ai laissé faire. Je lui ai fait entièrement confiance. Il pouvait lire dans mon âme, dans ma douleur et dans ma peur ».

Lorsque cet être s’est baissé pour prendre le garçon dans ses bras, Russell a reconnu instinctivement qu’il s’agissait de Jésus-Christ.

« Son étreinte m’a fait penser aux bras d’une mère. Vous vous sentez en sécurité, une chaleur intérieure amplifiée 10.000 fois. »

Un nouvel entretien

Ensemble, ils quittèrent la tremblaie, traversèrent les nuages et pénétrèrent dans une ville de lumière. Les bâtiments, les murs autour de la ville et même les rues étaient pavés d’or.

Assis sur un banc, Russell a fait part à Jésus de toutes ses peurs. « Je lui ai dit combien j’avais peur d’affronter la vie hors de chez moi et de devoir retourner à l’école. ‘C’est ma maison, pourquoi ne puis-je pas y rester ?’. »

Jésus lui répondit : « Russell, tu as des choses à faire, alors tu dois retourner chez toi. Mais par ce que tu as vécu ici, tu es béni. Il est important que tu repartes, tu deviendras père et tu auras d’autres missions à accomplir ».

En y repensant, Russell a fait part d’une impression de déjà-vu. Chacun d’entre nous a eu un entretien avec le Christ avant de naître sur Terre, afin de déterminer le rôle qui lui était assigné. L’expérience de Russell ressemblait à une répétition de ce qui s’était passé, il y a longtemps.

Lorsque Russell a exprimé sa crainte de commettre des erreurs dans le monde humain et de perdre sa chance de retourner au paradis, Jésus a ri légèrement en lui disant que tout était réglé.

« Tout ce que tu as à faire, c’est de me suivre et d’être un bon garçon. Tout ira bien et je te reverrai. Es-tu prêt ? » demanda Jésus.

« Oui, je suis prêt. »

Lorsque Russell ouvrit les yeux, le soleil entra par la fenêtre. Il était de retour dans son lit.

Aller de l’avant

Juste avant que Russell ne soit ramené dans son corps, Jésus-Christ lui promit qu’il vivrait toujours en présence de Dieu.

« J’ai vécu tant d’expériences qui m’ont fait comprendre que le Seigneur est là. Je sais que je peux compter sur lui. Lorsque j’échoue, je peux me repentir et il m’aimera toujours. Avec le recul, malgré mes difficultés, je suis devenu une personne plus forte. »

Pendant de nombreuses années, Russell a tenté de peindre ce royaume — plein de couleurs qu’il n’avait jamais vues auparavant — avec un succès limité.

« Comment peut-on immortaliser quelque chose qui est au-delà des mots ? Les plantes et les fleurs étaient envahies de lumière de l’intérieur. Notre palette sur Terre est bien moins riche — dans notre prisme lumineux, nous n’avons que cette petite gamme de lumière visible. Dans l’autre monde, le spectre est beaucoup plus large. Nos yeux nus ne peuvent pas le voir, seuls nos yeux spirituels le peuvent. »

Aujourd’hui, Russell partage volontiers son histoire avec toute personne disposée à l’écouter. Il y a quelques années, il a reçu un message d’une jeune fille d’une vingtaine d’années qui luttait également contre une agénésie du corps calleux (ACC), et se demandait si la vie valait la peine d’être vécue.

L’histoire de Russell a permis à cette jeune femme de garder espoir en son avenir.

« Nous avons tous un handicap — aucun d’entre nous n’est parfait. Que vous luttiez contre quelque chose de visible que tout le monde peut voir ou contre quelque chose d’invisible comme l’ACC — la vie en vaut la peine », a fait valoir Russell.

« Je n’en veux pas à Dieu de m’avoir créé ainsi. Il y a une raison derrière tout cela. Si mon livre a aidé une seule personne, le jeu en valait la peine. Mon histoire devait être racontée parce qu’un plus grand nombre de personnes doit savoir que l’espoir subsiste. La vie est belle, Dieu nous connaît. Il nous aime beaucoup, beaucoup. »

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