Une économie mondiale planifiée à l’horizon ? Les protestations des agriculteurs et l’Agenda 2030 de l’ONU

Les agriculteurs allemands protestent. Depuis des années déjà, un nœud coulant de règlements environnementaux leur serre à la gorge. Il en va de leur existence

Par Steffen Munter
17 janvier 2024 18:13 Mis à jour: 15 avril 2024 12:53

Agrardiesel (le diesel agricole allemand) – c’est le nom de la goutte d’eau qui fait déborder le vase du supportable. Mais il s’agit de bien plus que cela : les agriculteurs allemands luttent pour leur existence en organisant des manifestations dans tout le pays. La sympathie de la population est grande. Par ailleurs, des transporteurs routiers, des artisans et d’autres indépendants se sont également joints aux protestations. On parle parfois du début d’un mouvement de gilets jaunes.

« Rien ne se passe – on est déjà discrédité »

Avant même que les protestations ne commencent, les hauts responsables politiques ont exprimé leur inquiétude face au mécontentement des agriculteurs descendant dans la rue.

Rainer Wendt, chef du syndicat allemand de la police (DpolG), a affirmé dans une interview accordée à Epoch Times qu’il y avait « manifestement eu une tentative de discréditer ces processus dès le départ ». Les agriculteurs auraient été constamment exhortés à « rester pacifiques » et à « ne pas se laisser infiltrer par des extrémistes de droite ». Cela devait « discréditer d’emblée les protestations à un stade très précoce », selon Rainer Wendt. « Il ne s’était encore rien passé, mais on en parlait déjà dans les médias ».

Rainer Wendt a, en revanche, fait l’éloge des agriculteurs allemands, « des gens très décents, mais aussi très terre à terre ». Certains agriculteurs qui se lèvent tôt le matin et vont au travail tous les jours sont ainsi déjà soupçonnés d’ « extrême de droite », a critiqué le chef du syndicat de la police.

Certes, l’Office fédéral de protection de la constitution des Länder – comme l’a découvert Epoch Times en interrogeant les 16 autorités régionales – fait état d’efforts de la part de l’extrême droite pour utiliser les protestations des agriculteurs à ses propres fins. Cependant, des informations provenant de l’ensemble du territoire allemand indiquaient que seulement des « personnes isolées » issues de certains milieux avaient pris part aux manifestations. Il n’y a cependant – selon une expertise concordante – « aucun signe » d’une « infiltration ».

Un regard au-delà de l’horizon

Le sujet est brûlant, mais si l’on regarde plus loin que le bout de son nez, on s’aperçoit rapidement que des problèmes similaires existent dans d’autres pays. Aux États-Unis, le thème de l’approvisionnement alimentaire fait des vagues. Dans un entretien avec Epoch Times, le journaliste américain Alex Newman, lauréat de prix internationaux, donne un aperçu de ses recherches.

Alex Newman évoque les objectifs globaux de l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable. Le Forum économique mondial (WEF) et la Fondation Bill & Melinda Gates en sont les principaux acteurs. Selon Alex Newman, il s’agit toutefois des plans d’un groupe international de dirigeants disposant d’un grand pouvoir économique, politique et social.

Selon le journaliste d’investigation, les chaînes alimentaires mondiales jouent également un rôle clé dans les plans de contrôle de l’économie mondiale. Dans ce contexte, Alex Newman a rappelé les méthodes des régimes communistes qui ont utilisé la nourriture comme instrument de pouvoir, ont créé des pénuries alimentaires et ont rendu les agriculteurs dépendants.

Avez-vous faim de fausse viande et d’insectes ?

Selon Alex Newman, il s’agit aujourd’hui de centraliser rien de moins que l’économie mondiale. Pour cela, il faut réduire et transformer l’agriculture dans différents pays par le biais de règlements environnementaux de plus en plus contraignants.

Bill Gates a un jour exprimé l’avis suivant : « Je pense que tous les pays riches devraient passer à 100% au bœuf synthétique ». Selon le multimilliardaire, les gens pourraient s’habituer à la différence de goût et la prime environnementale serait suffisamment modérée « pour que l’on puisse changer le comportement des gens ou modifier complètement la demande » par le biais de la réglementation.

Mais les plans alimentaires industriels de l’ONU vont apparemment encore plus loin : au lieu de la viande de poulet, de porc ou de bœuf, ce sont bientôt les fourmis, les vers de farine et autres insectes qui serviront de source de protéines dans la lutte contre le « réchauffement climatique » et le manque de nourriture. Est-ce là les plans « verts » pour l’avenir de l’humanité ?

En raison du caractère explosif de ce contexte, le documentaire allemand d’EpochTV « Sans paysans, pas de nourriture – prêts pour les insectes dans l’assiette ?«  a été réalisé et Epoch Times.

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