Une étude majeure révèle que les enfants « transgenres » souffrent en réalité d’autres choses

Par Sarah Parshall Perry
16 avril 2024 12:46 Mis à jour: 19 avril 2024 06:07

La deuxième semaine d’avril a marquée une étape importante pour la déconstruction du discours sur le genre, lui donnant un nouveau tournant. L’agenda transgenre continue de s’effriter.

En effet une étude importante, publiée le 10 avril, semble démentir l’avertissement de l’industrie transgenre selon laquelle les adolescents souffrants de dysphorie de genre se suicideront s’ils ne reçoivent pas de « soins d’affirmation du genre ».

La nouvelle étude, réalisée par le Dr Hilary Cass, pédiatre britannique, confirme ce que beaucoup savaient déjà : Les enfants présentant une dysphorie de genre soudaine souffrent d’autres diagnostics de santé mentale, et non d’une véritable dysphorie de genre. Ses recherches réfutent les arguments fréquemment avancés par les idéologues du genre, à savoir que l’imposition de « soins d’affirmation du genre » aux enfants souffrant de troubles mentaux n’est pas seulement nécessaire, mais qu’elle permet de sauver des vies.

Les recherches du Dr Cass révèlent au contraire que les enfants qui pensent être transgenres ont, de manière disproportionnée, des problèmes de santé mentale résultant d’une situation familiale difficile ou de violences domestiques. Ils sont également plus susceptibles de présenter une neurodiversité et un trouble du spectre autistique comorbide.

Le Dr Cass révèle que les interventions médicales « d’affirmation du genre » ne remédient à aucun de ces problèmes psychologiques. L’utilisation efficace de ces interventions reviendrait à fermer les yeux sur la véritable détresse psychologique sous-jacente à laquelle les enfants font face.

Le rapport novateur du Dr Cass révèle que la thérapie de santé mentale est la meilleure approche pour les enfants souffrant de dysphorie de genre, plutôt que de se précipiter pour les mettre sous hormones ou bloquer la puberté, ou de pratiquer des interventions chirurgicales mutilantes et irréversibles.

Son rapport avertit également que si les enfants sont autorisés à faire des choix pour se conformer physiquement et socialement au sexe de leur choix, plutôt que de recevoir le traitement nécessaire pour leurs problèmes de santé mentale sous-jacents, ils subiront d’importantes répercussions psychologiques négatives.

Oui, vous avez bien lu. L’obtention de soins médicaux « d’affirmation du genre » entraîne des répercussions psychologiques négatives, alors que le fait de ne pas en bénéficier n’en crée pas.

Le narratif de la dysphorie de genre chez les adolescents commence enfin à s’effondrer.

Les conservateurs et les critiques du genre ont longtemps mis en garde contre la précipitation à castrer chimiquement et à mutiler les enfants souffrant de confusion de genre, préconisant plutôt l’approche européenne de « l’attente vigilante » et du conseil en santé mentale. Il semble qu’ils aient eu raison depuis le début.

Le rapport du Dr Cass sur la dysphorie de genre est la deuxième étude accablante publiée en dix jours. Il a été publié peu après une autre étude qui rompt le barrage apparemment impénétrable de l’identité de genre érigé par les élites culturelles, les célébrités et les groupes médicaux politisés.

Une étude néerlandaise portant sur 2700 enfants a révélé qu’une majorité significative d’enfants mal à l’aise dans leur identité sexuelle se débarrassent de ce sentiment avant d’atteindre l’âge adulte. Cette recherche récemment publiée a suivi des adolescents pendant plus de 15 ans et a révélé que la confusion de genre chez les enfants diminuait considérablement avec le temps, étayant l’argument selon lequel lorsque les enfants pensent qu’ils sont transgenres, il ne s’agit souvent que d’une sensation passagère – et non d’un fait indiscutable.

L’étude du Dr Cass et la récente étude néerlandaise s’opposent toutes deux à la transition des enfants qui font état d’une dysphorie de genre. Toutes deux conseillent un traitement holistique de ces adolescents, un traitement qui s’attaque aux raisons psychologiques complexes pour lesquelles un enfant peut penser qu’il est né dans le mauvais corps.

On a menti aux enfants souffrant d’incertitude sexuelle, et les adultes qui leur ont menti doivent être tenus pour responsables. Le flot de litiges mettant en cause ces pratiques pernicieuses ne fait que commencer.

Reproduit avec l’autorisation de The Daily Signal, une publication de la Heritage Foundation.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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