[Vidéo] À 102 ans, mademoiselle Henriette ouvre encore sa boutique photos « du lundi au dimanche » en Haute-Garonne

Mademoiselle Henriette continue à ouvrir sa boutique tous les jours
Photo: Capture d'écran/Google Maps
« J’ai mon magasin, je le tiendrai jusqu’au bout », assure mademoiselle Henriette, 102 ans. La photographe de Luchon (Haute-Garonne) raconte les souvenirs qu’elle a accumulés au cours de sa vie et de sa carrière dans un reportage qui lui a été consacré sur France 3.
Née à la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918, Henriette Ardouin ne s’est jamais mariée. Elle est donc restée « mademoiselle Henriette ». Après avoir commencé à travailler dans la photographie en Charente-Maritime à l’âge de 14 ans, elle a connu la guerre, une période « épouvantable ». À cause du couvre-feu, il fallait parfois dormir sur place lorsqu’elle dépassait l’heure au travail, se souvient-elle dans une entrevue vidéo avec Le Pays de Luchon.
La photographe est ensuite arrivée à Bagnères-de-Luchon dans les années 1946, 1947, ce qui, pour la centenaire, était « avant-hier, quoi ».
La dame connaît très bien la station de ski de Superbagnères, située au-dessus de sa commune d’adoption. À l’époque où elle ne venait à Luchon que pour les saisons d’hiver, elle y montait tous les dimanches pour y prendre des photos. Elle n’a pourtant jamais fait de ski de sa vie, puisqu’il lui était interdit de skier : « Nos patrons avaient trop besoin de nous pour risquer de nous voir nous casser une jambe ! »
Dans sa boutique, mademoiselle Henriette vend encore ses photos aujourd’hui – « au moins les trois quarts sont de moi » dans sa boutique et constate que même si les photos se vendent de moins en moins, c’est le noir et blanc qui marche le mieux en ce moment.
« Maintenant tout le monde fait ses photos, tout le monde a son appareil. On n’a plus besoin du photographe. La photo ça devient automatique. Les portraits, on ne les fait plus », regrette celle qui a connu une époque où on prenait très peu de photographies mais où on choisissait la qualité.
La centenaire continue à ouvrir sa boutique « du lundi au dimanche » et ne s’est pas laissée impressionner par le coronavirus : « À mon âge, je n’ai pas vraiment peur du Covid. »
Le secret de longévité et de vitalité de mademoiselle Henriette ? Il est tout simple : « Bien manger, bien boire et bien dormir. » Il consiste peut-être aussi en une manière positive de voir la vie : « J’aime la vie… tout m’intéresse… »

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