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Vladimir Poutine salue l’initiative de Donald Trump pour la paix en Ukraine et suggère un accord russo-américain sur les armes nucléaires

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(À g.) Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias avant de monter à bord du Marine One sur la pelouse sud de la Maison-Blanche, le 15 juin 2025. (À dr.) Le président russe Vladimir Poutine donne une interview au Kremlin à Moscou, le 12 mars 2024.

Photo: Tasos Katopodis/Getty Images ; Gavriil Grigorov/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 7 Min.

Le président russe, Vladimir Poutine, a salué jeudi les efforts « énergiques et sincères » de l’administration Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine et a suggéré qu’un accord sur le contrôle des armes nucléaires pourrait émerger de pourparlers de paix plus larges.
M. Poutine a fait ces remarques lors d’une réunion le 14 août avec de hauts responsables russes pour les informer des négociations avec Washington avant son sommet du 15 août avec le président Donald Trump à Anchorage, en Alaska.
« L’administration américaine actuelle fait, à mon avis, des efforts énergiques et sincères pour stopper les hostilités, arrêter la crise et parvenir à des accords qui intéressent toutes les parties impliquées dans ce conflit », a déclaré M. Poutine, selon une transcription du Kremlin, traduite du russe.
L’objectif, a-t-il ajouté, était de « créer des conditions à long terme pour la paix entre nos pays, ainsi qu’en Europe et dans le monde entier » – incluant potentiellement de futurs accords « dans le contrôle des armes offensives stratégiques » — une référence aux armes nucléaires.
Les États-Unis et la Russie restent liés par le nouveau traité START, qui limite le déploiement d’armes nucléaires intercontinentales, mais qui doit expirer en février 2026 à moins d’être prolongé ou remplacé.
Lieu et programme du sommet
Jeudi, le Kremlin a déclaré que le sommet en Alaska débuterait à 11 h 30, heure locale, vendredi à la base militaire conjointe Elmendorf-Richardson, en commençant par une rencontre en tête-à-tête entre MM. Trump et Poutine, suivie de discussions plus larges.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré jeudi à Fox News que le président Trump prévoyait de participer à une conférence de presse conjointe avec Vladimir Poutine après la réunion, offrant des détails supplémentaires sur le sommet.
« Demain, de bonne heure, il quittera la Maison-Blanche pour notre base militaire commune à Anchorage, en Alaska, où il aura une rencontre en tête-à-tête avec le président Poutine, qui sera suivie d’un déjeuner bilatéral avec les délégations respectives des deux pays, puis d’une conférence de presse », a déclaré Mme Leavitt.
Elle a ajouté que le sommet donnera à M. Trump l’occasion de « s’asseoir et de regarder le président russe dans les yeux et de voir quels progrès peuvent être réalisés pour faire avancer les choses afin de mettre fin à cette guerre brutale et de rétablir la paix ».
Le sommet de l’Alaska sera la première rencontre physique du président Trump avec M. Poutine depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, après des mois de contacts diplomatiques renouvelés entre les États-Unis et la Russie qui n’ont jusqu’à présent pas réussi à mettre fin à la guerre en Ukraine.
M. Trump a averti le 13 août que si M. Poutine refusait de mettre fin aux hostilités en Ukraine, il y aurait de « très graves conséquences », ajoutant qu’il souhaitait tenir une deuxième réunion peu après le sommet de l’Alaska, cette fois avec M. Poutine et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Activité diplomatique en préparation
À la veille du sommet prévu en Alaska vendredi, M. Zelensky a rencontré le Premier ministre britannique, Keir Starmer, au 10 Downing Street, sa résidence. Un porte-parole de Downing Street a déclaré qu’ils avaient pris un petit-déjeuner privé et « exprimé leur ferme détermination à parvenir à une paix juste et durable en Ukraine ». M. Starmer a qualifié la réunion en Alaska d’« extrêmement importante » et a affirmé qu’une solution viable était désormais envisageable grâce au travail accompli par M. Trump.
M. Zelensky était à Berlin la veille, invité par le chancelier allemand, Friedrich Merz, et a participé à une réunion virtuelle avec M. Trump et le vice-président américain J.D. Vance. Lors d’une conférence de presse ultérieure, il a accusé M. Poutine de « bluffer » sur la capacité de la Russie à occuper toute l’Ukraine et a déclaré que les sanctions nuisaient à l’économie russe.

Le chancelier allemand Friedrich Merz (à dr.) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky assistent à une conférence de presse conjointe à la chancellerie, à la suite d’une réunion virtuelle organisée par M. Merz entre les dirigeants européens et le président américain Donald Trump à Berlin, en Allemagne, le 13 août 2025. (Omer Messinger/Getty Images)

Moscou a insisté sur un règlement global incluant le retrait ukrainien de quatre régions partiellement occupées – Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia – ainsi que la reconnaissance du contrôle russe sur la Crimée et la garantie que l’Ukraine n’adhérera jamais à l’OTAN. L’Ukraine rejette les concessions territoriales, et les dirigeants de l’OTAN ont déclaré que la Russie ne pouvait opposer son veto à l’adhésion de Kiev.
M. Trump a suggéré que l’échange de territoires serait inclus dans tout accord, une idée rejetée par Kiev et ses alliés européens. Dans une déclaration commune après les discussions virtuelles de mercredi, M. Starmer, M. Merz et le président français Emmanuel Macron ont déclaré que les négociations nécessitaient au moins un cessez-le-feu, ont averti que les sanctions devraient être renforcées en cas de refus de la Russie et ont réaffirmé que « les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force ».
Dans une déclaration aux journalistes mercredi, M. Trump a décrit le sommet de l’Alaska comme « préparant le terrain » pour une réunion de suivi qui conduirait finalement à un cessez-le-feu entre les parties belligérantes.
Chris Summers a contribué à la rédaction de cet article.
Tom possède une vaste expérience du journalisme, de l'assurance-dépôts, du marketing et de la communication, ainsi que de l'éducation des adultes. Le meilleur conseil en écriture qu’il ait jamais écouté est celui de Roy Peter Clark : « Atteignez d'abord votre objectif » et « gardez le meilleur pour la fin ».

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