47 membres de l’administration Biden nommés lors des poursuites judiciaires visant la censure du gouvernement et des Big Tech

Par Zachary Stieber
10 octobre 2022 10:59 Mis à jour: 18 octobre 2022 05:56

Près de 50 représentants du gouvernement ont récemment été ajoutés à la poursuite alléguant que le gouvernement a censuré certains représentants des États et d’autres responsables politiques sur les médias sociaux.

La plainte récemment complétée dans l’affaire Missouri v. Biden comprend six nouveaux organismes fédéraux. Ce qui fait un total de 13. Il y a 41 nouveaux membres du gouvernement ajoutés. En tout 54 défendeurs ont été ajoutés.

Ce sont donc 67 fonctionnaires et organismes publics qui sont accusés d’avoir violé le premier amendement en participant à une « entreprise de censure ». Ils ont fait pression sur les Big Tech telles que Facebook, Google et Twitter pour qu’elles s’engagent contre une prétendue désinformation.

Il y a désormais des preuves de leurs échanges, notamment ceux entre les responsables de la Maison Blanche et Meta, la société mère de Facebook. Il y a également des messages montrant des réunions entre les responsables de l’administration et les entreprises.

Parmi les nouveaux accusés : le FBI ; l’ancien conseiller principal de la Maison Blanche pour le Covid‑19, Andrew Slavitt ; Dana Remus, conseillère du président Joe Biden ; Elvis Chan, agent spécial du FBI basé à San Francisco ; Janell Muhammed, directrice numérique adjointe au département de la Santé et des Services sociaux ; Allison Snell, au service de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency ; la Food and Drug Administration (FDA), le département d’État et Mark Robbins, directeur général par intérim de la Commission d’assistance électorale des États‑Unis.

Une ou plusieurs des Big Tech citées à comparaître ont identifié les fonctionnaires ayant communiqué avec elles sur différents points :
‑ la modération du contenu concernant la « désinformation Covid‑19 » ;
‑ l’article du New York Post sur l’ordinateur portable de Hunter Biden ;
‑ le Disinformation Governance Board (DGB), dissout depuis ;
‑ le résultat des élections présidentielles 2020, « la sécurité, l’intégrité et les résultats des élections, ainsi que la confiance du public dans les résultats des élections (à l’exclusion des questions d’ingérence étrangère ou des questions connexes) ».

M. Slavitt a été nommé pour ses échanges par courriel avec Facebook concernant la lutte contre la désinformation présumée. Les messages montrent que Facebook s’engageait à censurer et à désactiver les messages qui « s’écartaient du message du gouvernement sur les vaccins », selon les plaignants. M. Slavitt a également demandé à Twitter de bannir Alex Berenson, un journaliste indépendant, selon des messages rendus publics précédemment.

Mme Muhammed, quant à elle, a pris contact avec Facebook pour demander de supprimer les pages et les comptes représentant abusivement le gouvernement. « Absolument », a répondu un des employés de Facebook.

D’autres éléments découverts indiquent que la FDA « a participé à la censure, induite par le gouvernement fédéral, de discours privés sur les médias sociaux concernant des questions de sécurité et d’efficacité des vaccins, entre autres sujets », ont déclaré les plaignants.

Les organismes ajoutés n’ont pas répondu aux demandes de commentaires, à l’exception du FBI, qui s’est refusé à tout commentaire.

Le juge de district américain Terry Doughty, nommé par Trump, supervisera l’affaire. Il a récemment ordonné aux défendeurs nommés dans les plaintes précédentes de se conformer aux demandes, notamment le Dr Anthony Fauci, un des principaux conseillers médicaux de Biden. La plainte complétée ne contient pas de nouvelles informations sur le Dr Fauci ou sur le bureau du secrétaire de presse de la Maison Blanche.

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