À cause d’une pénurie de pièces pour sa voiture électrique presque neuve, il doit reprendre une voiture à essence

Par Nathalie Dieul
25 mars 2022 14:13 Mis à jour: 25 mars 2022 14:13

Un automobiliste québécois a acheté une voiture électrique l’année dernière pour faire des économies d’essence. Huit mois plus tard, une pièce brisée l’empêche de l’utiliser et l’oblige à reprendre une voiture à essence, occasionnant des dépenses importantes dont il se serait bien passé.

En juillet 2021, Bernard Lussier s’est acheté une voiture électrique, une Hyundai Kona, qui lui a coûté 50 000 dollars canadiens, soit l’équivalent d’environ 35 000 euros. Cet investissement important devait lui permettre de ne plus dépenser autant en essence pour aller rendre visite à ses clients, ce qu’il fait tous les jours, rapporte TVA Nouvelles.

Toutefois, une pièce s’est brisée, empêchant l’habitant de la ville de Sherbrooke, dans le sud du Québec, de pouvoir recharger son véhicule par les bornes de recharge rapide. La seule manière de recharger sa voiture et donc de la brancher sur une borne régulière, chez lui. La pièce de rechange ne sera pas disponible avant au moins deux mois, selon le concessionnaire.

L’autonomie des batteries des véhicules électriques est moindre pendant l’hiver québécois à cause du froid, il ne peut donc plus utiliser sa Kona pour son travail et il doit utiliser une voiture à essence pour se déplacer, dans cette période où les prix à la pompe ont atteint des sommets.

Jusqu’à 50 dollars d’essence par jour

« Ça peut me coûter jusqu’à 50 dollars [soit 36 euros, ndlr.] par jour en essence », remarque Bernard Lussier, qui déplore cette dépense qu’il n’avait pas prévue dans son budget.

C’est seulement après la médiatisation de l’histoire que Hyundai a démarré des négociations qui vont peut‑être mener à dédommager son client.

« J’avais acheté un véhicule électrique pour éviter de payer de l’essence… », s’offusque le Sherbrookois.

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