Agressions sexuelles : l’ancien élu de Quimper Nicolas Gonidec placé en détention provisoire

Par Epoch Times avec AFP
11 décembre 2021 07:20 Mis à jour: 11 décembre 2021 16:08

Nicolas Gonidec, ancien conseiller municipal de Quimper et chef d’entreprise, a été mis en examen le 10 décembre pour exercice illégal de la profession d’infirmier et agressions sexuelles et placé en détention provisoire.

L’enquête confiée au service de police judiciaire de Brest a abouti au placement en garde à vue mercredi de cet homme âgé de 40 ans, selon la même source.

« À l’issue de sa garde à vue, Nicolas Gonidec a été présenté au parquet de Quimper, qui a requis l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre des chefs d’exercice illégal et de la profession d’infirmier et d’agressions sexuelles », précise Mme Halley, ajoutant que l’homme a été placé en détention provisoire « conformément aux réquisitions du parquet ».

Cet homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc le 12 octobre à trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis probatoire d’une durée de trois ans pour des faits similaires, commis en 2020 et 2021.

51 plaintes déposées en 2 mois

« Entre septembre 2021 et début novembre 2021, 51 plaintes ont été déposées à l’encontre de Nicolas Gonidec pour des faits d’exercice illégal de la profession d’infirmier », indique la procureure de la République de Quimper, Carine Halley, dans un communiqué.

« Huit de ces victimes, majeures, ont également dénoncé avoir subi de l’intéressé des faits d’agression sexuelle, commis entre 2015 et 2021 », précisant que les faits se seraient produits « à Quimper, Pluguffan, Brest, Saint-Thois, Plougastel-Daoulas, Fouesnant, Briec, Douarnenez et Edern. L’enquête confiée au service de police judiciaire de Brest, a abouti au placement en garde à vue de l’intéressé le 8 décembre 2021″, poursuit la magistrate.

Il proposait des rendez-vous

Il se faisait passer auprès de femmes de son entourage pour un infirmier menant des études pour des revues médicales et des laboratoires. Il leur proposait lors de rendez-vous à leur domicile ou dans son entreprise de les filmer pendant qu’il leur faisait des prises de sang ou autres piqûres afin de tester de soi-disant méthodes pour réduire le stress lors des injections. Les séances étaient parfois rémunérées, mais pas systématiquement.

Cet ancien conseiller municipal délégué à la langue bretonne et aux événements culturels sous le mandat de l’ancien maire de Quimper, Ludovic Jolivet (2014-2020) est aussi à la tête d’une société de production audiovisuelle.

 


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