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Un ancien journaliste de Radio-Canada vit «deux moments de grande émotion» en voyant Shen Yun

14 janvier 2015

L’ancien journaliste de Radio-Canada, Benoît Duguay, et sa femme Rose-Marie, n’ont pas hésité à conduire pendant huit heures depuis Moncton au Nouveau-Brunswick spécialement pour venir assister à la représentation de Shen Yun Performing Arts du 13 janvier 2015 au Grand théâtre de Québec.

«C’est beau c’est beau c’est beau… C’est esthétique, artistique, vraiment excellent. J’ai beaucoup, j’ai tout aimé», s’exclame celui qui a exercé divers postes dans le domaine du journalisme à la télévision et à la radio de Radio-Canada pendant 30 ans. «Nous sommes enchantés […] J’ai aimé leur élégance et leur technique.»

Dès qu’ils ont vu l’annonce de Shen Yun à la télévision – de Radio-Canada, comme il se doit – le couple a décidé d’acheter des billets et d’aller passer une soirée et une nuit à Québec.

«Ce qui est merveilleux c’est leurs visages dans la danse», a remarqué Benoît Duguay, qui a reçu la plus haute décoration honorifique française, celle de chevalier de la Légion d’honneur.

La danse classique chinoise est un système de danse extrêmement expressif. C’est uniquement lorsqu’ils sont bien imprégnés de leur personnage que les danseurs de la compagnie, qui font partie de l’élite mondiale, sont capables de redonner vie à des figures historiques de la culture traditionnelle chinoise, comme le Roi des singes ou le stratège Zhuge Liang.

«Il y a eu deux moments de grande émotion. […] c’était poignant, ça venait chercher les larmes. On avait tous les deux ensemble la même émotion», se souvient l’ancien journaliste encore ému. «Ça venait nous chercher », ajoute Rose-Marie Duguay, disant qu’elle avait eu des frissons, en particulier pendant le numéro Le pouvoir de la compassion, qui se déroule dans la Chine contemporaine.

Ancien vice-président, pour l’Amérique, de l’Union internationale des journalistes et de la presse de langue française, Benoît Duguay a également enseigné le journalisme à l’Université de Moncton. C’est à cette même université qu’enseigne son épouse, Dre Rose-Marie Duguay, professeure agrégée et chercheuse à la Faculté des sciences de l’éducation.

M. Duguay a été agréablement surpris par la musique, qu’il a grandement appréciée : «je ne sais pas s’ils ont adapté une musique chinoise à l’occidentale, mais c’est un plaisir pour nous, parce que tout en nous dépaysant, elle ne nous exile pas. On n’est pas perdu […] ils ne nous choquent pas culturellement : on est dans notre culture, tout en étant dans la leur.»

L’orchestre de Shen Yun est en effet unique : il allie deux grandes traditions musicales, «la précision, la puissance et la grandeur d’un orchestre symphonique occidental» et «l’esprit, la beauté et la spécificité des instruments chinois», peut-on lire sur le site Web de la compagnie basée à New York.

«J’ai aimé découvrir les mythes et légendes», témoigne à son tour Mme Duguay, qui ne connaissait pas du tout la Chine, mais a apprécié «de découvrir un pays».

«Ça m’a donné le goût d’aller plus loin, d’aller voir peut-être à la bibliothèque, à l’université pour apprendre, découvrir le peuple chinois», continue l’universitaire qui a publié un livre, tout comme son mari.