Anciennes histoires de Chine : de bons voisins

28 mai 2011 10:43 Mis à jour: 29 octobre 2017 10:52

En vivant en société, nous devons interagir avec les autres personnes. La culture traditionnelle chinoise insistait sur la vertu et l’éthique dans l’équilibre de nos relations interpersonnelles, y compris les relations avec nos voisins. « Les citoyens enclins à la vertu et compatissants envers leurs voisins représentent un grand trésor pour le pays » dit un ancien dicton. Selon un autre ancien proverbe : « Lorsque l’on aide les personnes en difficulté et se préoccupe de ses voisins, on est en accord avec le Tao. Ceux qui suivent le Tao auront une bonne fortune. »

Dans l’ancienne Chine, les gens pensaient que traiter les autres avec compassion constitue un des principes de base de la société et que ceux qui font de bonnes actions auront de bons retours. Des histoires au sujet des actes bons et altruistes de nombreuses nobles personnes célèbres en Chine ont été transmises au cours des âges.

Simple de coeur

Tao Yuanming (365-427 après J.C) était un poète renommé sous la dynastie Jin. Il a écrit dans un poème : « J’ai pensé déménager dans le village du Sud, non parce que j’aime ses maisonnettes, mais parce que j’ai entendu dire qu’il y a là de nombreuses personnes au cœur simple, et j’aimerai passer mes jours et mes nuits avec eux. » Tao Yuanming aimait ces villageois pour leurs cœurs purs et simples. Il était aussi simple de cœur. Il travaillait la terre tous les jours et écrivait des poèmes sur ses aspirations. Il se contentait d’un style de vie simple et frugal, et aimait vivre en accord avec le Tao.

Dans un autre poème, il décrivit son amitié avec ses voisins : « Nous étions souvent ensemble, et chacun d’entre nous exprimait ouvertement et franchement son point de vue. Si l’un avait obtenu un article merveilleux, nous le lisions ensemble ; lorsque quelqu’un avait des questions ou était confus, nous en discutions ensemble ». Parce que les voisins de Tao Yuanming se soutenaient les uns les autres et maintenaient des relations harmonieuses, ils ont créé un environnement bénéfique qui encourageait la moralité et la vertu.

Charité envers les voisins

Sous la dynastie Yuan, Zi Rudao vivait dans la région Qihe de l’agglomération de Dezhou, province du Shandong. Il était toujours heureux d’accomplir de bonnes choses et était bien connu pour sa gentillesse. Une fois, alors que la peste sévissait dans toute la Chine, la nouvelle se propagea qu’un certain type de melon pouvait soigner la maladie en faisant transpirer abondamment le patient. Zi Rudao acheta de nombreux melons de cette sorte ainsi que d’autres aliments, et en dépit du danger de contracter lui-même la peste, il fit du porte-à-porte pour donner les provisions aux gens. Grâce à ses actes, de nombreuses personnes ont été sauvées.

Parfois, Zi Rudao donnait son blé et son kaoliang (sorgho chinois) décortiqué à ceux qui étaient dans le besoin durant la saison du printemps et leur permettait de payer après la récolte, sans intérêts. Si une année, la récolte était pauvre, et que les gens ne gagnaient pas suffisamment pour le rembourser, Zi Rudao brûlait la note et leur demandait de l’oublier. Il affirmait souvent à sa famille : « La raison de stocker le grain est d’être parés contre la famine. Ainsi, si une année, la récole est mauvaise, nous devons aider nos voisins moins fortunés ».

 

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