Après avoir vaincu le coronavirus, Marguerite va pouvoir fêter ses 99 ans dans sa maison de retraite de Paris

Par Nathalie Dieul
27 avril 2020 16:17 Mis à jour: 27 avril 2020 16:17

Véritable pilier de sa famille, Marguerite n’allait pas laisser le coronavirus la priver de ses responsabilités familiales ni de ses activités. Après avoir été hospitalisée pendant 15 jours, la dame de 98 ans a pu retrouver son studio dans la maison de retraite La Providence, dans le 18e arrondissement de Paris. Elle a retrouvé ses esprits et sa forme physique.

Celle qui est maintenant surnommée « la grand-mère championne » par ses trois filles, dix petits-enfants et vingt arrière-petits-enfants a trouvé le temps long pendant son hospitalisation parce qu’elle n’avait plus ses occupations habituelles. « J’ai beaucoup prié et je me suis raisonnée pour éviter d’angoisser », explique-t-elle au Parisien.

Hospitalisée le 15 mars puis testée positive au virus de Wuhan, Marguerite a été placée sous oxygène. Elle a vécu des épisodes de confusion : « Je ne me suis pas rendu compte de ce qui m’arrivait, je ne savais pas trop où j’étais. Je pensais que je rêvais, que j’étais prisonnière dans une grande pièce ou qu’on m’avait volé mes affaires. J’ai mis du temps à m’apercevoir que j’étais à l’hôpital », raconte-t-elle.

La confusion a continué encore un moment après sa guérison : « Quand je suis rentrée dans mon studio, je n’ai pas compris tout de suite non plus que j’étais chez moi, que c’était mes meubles. J’ai repris mes esprits peu à peu. Je suis revenue sur terre. »

À l’hôpital, le personnel qui faisait le lien entre la famille et la nonagénaire a assuré que la dame était « une patiente charmante qui avait toujours le sourire », indique sa petite-fille Élisa.

Selon la patiente elle-même, le personnel a été merveilleux : « À l’hôpital, ils étaient gentils. Il y avait une belle connivence entre les médecins et ma famille. C’était un réconfort pour eux et pour moi. Je n’ai jamais eu l’impression d’être abandonnée. »

De retour à la Providence, Marguerite peut à nouveau marcher avec sa canne mais ne se sent « pas encore assez forte pour reprendre le qi gong ». Ancien professeur de français, elle s’adonne aux mots croisés et prévoit de reprendre bientôt l’écriture de la biographie d’une de ses cousines.

Élisa est heureuse que celle qu’elle considère comme sa « deuxième maman » ait survécu à l’épreuve. « Elle ne voulait pas partir aussi vite, elle savait qu’on avait encore besoin d’elle. »

« C’est quelqu’un de lumineux, qui a toujours pensé aux autres, et une grand-mère très présente qui organise les réunions familiales de Noël. Si on est autant soudés dans la famille, c’est grâce à elle. C’est notre ciment », ajoute la petite-fille de Marguerite.

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