Au Quai d’Orsay, un hommage aux 51 victimes françaises du Hamas tuées le 7 octobre

Des affiches à l'effigie des otages israéliens détenus à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, en marge d'une manifestation à l'appel de l'Union européenne.
Photo: AHMAD GHARABLI/AFP via Getty Images
Un hommage sera rendu mardi au ministère des Affaires étrangères aux 51 Français tués lors des attaques du 7 octobre 2023 perpétrées par l’organisation terroriste Hamas ou durant leur captivité à Gaza, a annoncé lundi le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot.
« Mardi 7 octobre à 10h00, une cérémonie sera organisée au Quai d’Orsay, en hommage des 51 Français qui sont morts le 7 octobre ou en captivité, parce que nous leur devons », a-t-il déclaré sur France Inter. La France est, avec les États-Unis, le pays qui compte le plus grand nombre de victimes de ces attaques.
Selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles, l’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1219 personnes en Israël, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 sont mortes, d’après l’armée israélienne.
Une réunion internationale à Paris
Jean-Noël Barrot a également annoncé qu’il accueillerait jeudi à Paris ses homologues de pays européens et arabes pour une réunion destinée à « concrétiser » le plan de paix pour Gaza. Le Quai d’Orsay n’a pas pu donner de précisions supplémentaires sur ces deux événements.
Dimanche, le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani avait confirmé dans le journal Corriere della Sera qu’il participerait à cette réunion. « Le 9 octobre, j’aurai déjà une réunion à Paris avec les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ainsi qu’avec les pays arabes, et après, en Égypte, se tiendra la Conférence pour la reconstruction », a-t-il indiqué.
Plans de paix et négociations en cours
La France, avec l’Arabie saoudite, est à l’initiative de la déclaration dite de New York, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en juillet, qui soutient la solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Parallèlement, le président américain Donald Trump a proposé un plan pour faire cesser la guerre à Gaza. Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à entamer immédiatement des négociations dans le cadre de ce plan, qui reprend des éléments de l’initiative franco-saoudienne, en vue de la libération des otages et de la fin du conflit.
Des délégations du Hamas et d’Israël devaient entamer lundi en Égypte des négociations indirectes, afin de parvenir à un accord sur la libération des otages et mettre un terme à deux années de guerre dévastatrice dans le territoire palestinien.
Avec AFP
Articles actuels de l’auteur









