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Blois : nuit de violences urbaines après un accident de la route

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Voiture brûlée, supermarché pillé, après une nuit d'émeutes dans le nord de Blois.

Photo: : GUILLAUME SOUVANT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Des violences associées à un accident de la route suite à un refus d’obtempérer à un contrôle de police. 
La nuit de mardi à mercredi 17 mars à Blois dans le Loir-et-Cher a été marquée par de nouvelles violences urbaines après un refus d’obtempérer suivi d’un accident de la route, a-t-on appris de source policière.
Tout a commencé vers 18H30 par un refus d’obtempérer à un contrôle de la brigade anticriminalité (BAC), le conducteur prend la fuite, grille un feu rouge et percute deux autres voitures. Deux jeunes passagers âgés de 15 et 18 ans, blessés en urgence absolue ont été hospitalisés à Tours et à Blois, selon la préfecture du Loir-et-Cher. Les conductrices des deux véhicules percutés, blessées légèrement, ont également été transportées à l’hôpital.

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Les deux jeunes blessés graves sont connus des services de police : celui de 18 ans est l’auteur de vingt faits de droit commun, dont certains en lien avec du vol et du trafic de stupéfiants. et l’autre de 15 ans pour sept faits de droit commun, dont du trafic de stupéfiants.
Supermarché vandalisé, crèche dégradée, station-service incendiée
À la suite de cet accident, des violences urbaines ont éclaté dans la soirée : des barricades, des tirs de mortiers d’artifice contre les forces de l’ordre, des véhicules incendiés, un supermarché Aldi a été pillé et vandalisé. Une crèche dégradée aurait également subi d’importants dégâts.

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Renfort de police, de la BAC et le GIGN 
Des gendarmes et des policiers des commissariats de Châteauroux, Orléans et Le Mans ont été appelés en renfort.
Le préfet du Loir-et-Cher François Pesneau a déclaré à La Nouvelle République « On fait face à un dispositif de violences urbaines ». Nous sommes en train de mobiliser les troupes et de faire appel à des renforts de police, de la BAC de Tours, Orléans et Le Mans. L’hélicoptère de la gendarmerie nationale, basé à Tours, doit également arriver tout comme un escadron de la gendarmerie mobile de Paris et le GIGN : l’objectif est de frapper fort pour rapidement mettre un terme à ces faits », a-t-il indiqué.

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Vers 23H00, une station service Avia a été incendiée. Puis les émeutiers se sont emparés d’un camion de livraison qui a été lancé à vive allure vers les policiers, sautant juste avant le choc. Les policiers ont dû faire usage de leurs armes à feu. Le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et le service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) présents sur place auraient été pris à partie.
Le calme est finalement revenu vers 01H00 du matin.
Pas d’interpellation
Un Centre Opérationnel Départemental a été mis en place en préfecture pour la coordination. Il n’y a toutefois pas eu d’interpellation pendant la nuit : «L’heure était au maintien de l’ordre, tout en préservant les éléments utiles à l’enquête, immédiatement confiée à la police judiciaire», a annoncé le procureur de Blois Frédéric Chevallier dans une communication avec l’agence France Presse (AFP).