Jair Bolsonaro promet de purger les «ordures marxistes» des écoles brésiliennes

Par IVAN PENTCHOUKOV
13 janvier 2019 18:11 Mis à jour: 13 janvier 2019 18:11

Dans un de ses premiers messages politiques en tant que président du Brésil, Jair Bolsonaro a déclaré que son administration viserait les « ordures marxistes » au sein du système éducatif de son pays.

Jair Bolsonaro a publié ce message le lendemain du discours d’investiture dans lequel il a déclaré que sa victoire à l’élection présidentielle allait libérer le Brésil du « socialisme et du politiquement correct ».

« L’une de nos approches pour faire remonter le Brésil depuis les plus bas échelons des classements éducatifs est de s’attaquer de front aux déchets marxistes dans nos écoles », a écrit J. Bolsonaro sur Twitter. « Nous réussirons à former des citoyens et non des militants politiques. »

Dans un message de suivi, il affirme que son administration va se focaliser sur l’exact opposé du gouvernement précédent, « qui investissait à dessein dans la formation d’esprits esclaves des idées socialistes ».

Le système éducatif brésilien est effectivement largement influencé par l’idéologie marxiste. Les manuels scolaires y attaquent le capitalisme tout en chantant les louanges du socialisme.

La décision de J. Bolsonaro de s’attaquer au système n’est probablement pas le fruit du hasard : selon Jeff Nyquist, un auteur qui a interviewé des experts sur la question au Brésil et aux États-Unis, le mouvement communiste international a choisi le système éducatif brésilien comme principale cible d’infiltration dans le pays.

« C’est encore plus profond qu’aux États-Unis et cela en dit long », déclare J. Nyquist, se référant à l’infiltration socialiste du système éducatif brésilien. « Certains des programmes que l’extrême-gauche a introduits dans le système éducatif américain ont d’abord été testés au Brésil. Ils y ont instauré leur éducation là-bas en premier. »

En novembre, J. Bolsonaro a nommé Ricardo Vélez-Rodriguez, anti-communiste revendiqué, à la tête du ministère de l’Éducation du Brésil. Quelques semaines avant sa nomination, R. Vélez-Rodriguez écrivait sur son blog que les Brésiliens sont devenus « les otages d’un système éducatif qui endoctrine les élèves dans le scientisme et le marxisme ».

R. Vélez-Rodriguez considère que le mouvement brésilien des « écoles conservatrices apolitiques » est un élément de la solution. Un projet de loi de dénomination similaire a été présenté au Congrès brésilien en 2014. La loi interdirait que les écoles traitent certains sujets, notamment la politique, la sexualité et la théorie du genre.

R. Vélez-Rodriguez a reçu le soutien d’Olavo de Carvalho, un conservateur brésilien basé aux États-Unis, dont le travail figurait parmi les quatre livres sur le bureau de J. Bolsonaro lors de son discours de victoire électorale, selon The Nation.

Dans une interview récemment accordée à Epoch Times, O. de Carvalho déclarait que le Parti des travailleurs au Brésil, le précédent parti au pouvoir, est « un parti communiste ».

L’influence communiste au Brésil, d’après O. de Carvalho, s’étend bien au-delà du système scolaire: « Ils contrôlent tous les médias, à une ou deux petites exceptions près. Ils contrôlent toutes les universités. Ils contrôlent toutes les institutions culturelles. Ils contrôlent pratiquement tout. »

Selon l’auteur Nyquist, la libération du système éducatif brésilien sera plus facile à réaliser qu’aux États-Unis. Au Brésil en effet, le gouvernement est beaucoup plus centralisé, ce qui permettra au président Bolsonaro d’impulser rapidement des changements importants. Aux États-Unis par contre, le système scolaire public est contrôlé en grande partie par les communes et les États, le ministère fédéral de l’Éducation ayant peu d’influence, ajoute-t-il.

Le président Donald Trump a écrit sur Twitter le 1er janvier que le discours d’inauguration du président Bolsonaro était « formidable »« les États-Unis sont avec vous ! », a-t-il ajouté.

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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