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Burkini : des opérations « baignade en piscine publique » continuent d’être planifiées par des organisations islamiques

août 28, 2019 18:35, Last Updated: août 28, 2019 18:35
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Jeudi 22 août à Balstahl en Suisse, la police a dû intervenir lors d’un conflit entre une  maître-nageuse et une baigneuse portant un burkini. La surveillante fut contrainte d’appeler la police. La baigneuse était en fait une membre du Conseil central islamique de Suisse (CCIS).

En juillet, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye condamnait « les associations à caractère communautariste » qui tentent d' »imposer » un débat sur le burkini « qui n’a pas lieu d’être » selon elle.

Les rappels à l’ordre s’étaient multipliés en France cet été. Après une baignade en burkini d’une dizaine de femmes dans une piscine de Grenoble mi-juin, le  Premier ministre Edouard Philippe avait rappelé que les règles des piscines publiques devaient être respectées.

D’après le Premier ministre, « aucune conviction religieuse » ne permet de déroger aux règles de ces espaces publics. La dizaine de femmes entendaient avec son action revendiquer le droit de se baigner en burkini.

Sibeth Ndiaye s’était rangée derrière le Premier ministre, et avait répété sur Sud Radio que pour des questions « d’hygiène et de sécurité », les normes des piscines se doivent d’être respectée.  Elle a également pointé le rôle d’organisations ou de groupes d’individus.

Il s’agit selon elle « d’une petite minorité d’activistes communautaristes qui essaient d’imposer une vision de la société dans laquelle tout est religieux ». « Ça, je m’y refuse profondément », a-t-elle souligné lors de son intervention.

Le « Conseil central Islamique » en coulisse en Suisse

En juin, un collectif d’Alliance citoyenne avait lancé une opération mobilisation pour sensibiliser les usagers de la piscine de Grenoble. Certains usagers, en réponse à ces opérations avaient appelé à « se baigner nus » au nom de cette « liberté » demandée par les militantes musulmanes. L’établissement, sous garde de vigiles et de policiers, leur avait refusé l’entrée.

Jeudi 22 août à Balstahl en Suisse, la police a dû intervenir lors d’un conflit entre une  maître-nageuse et une baigneuse portant un burkini. La piscine interdisait cette tenue pour les mêmes raisons citées ci-dessus.

Selon Les Observateurs, la surveillante de baignade est allée à la rencontre de la femme en burkini avant qu’elle ne rentre dans l’eau. Refusant la remarque, cette dernière a sauté dans le bassin. Ses amies, préparées semble t-il à la réaction, ont sorti leurs portables pour filmer et photographier la scène.

La surveillante fut contrainte d’appeler la police. La situation s’est clarifiée avec l’arrivée des forces de l’ordre, et la baigneuse sortit de l’eau.

Une vérification sur Twitter a permis aux journalistes de comprendre que la baigneuse était une membre du Conseil central islamique de Suisse (CCIS).

Sur son compte Twitter, le Conseil indique que l’action était bien planifiée afin de mettre en évidence une entrave à «un droit fondamental des musulmanes, à savoir la liberté de conscience et de croyance».

D’après un sondage pour l’Opinion, 66% des Français s’opposent au port du burkini. La branche française du CCIS, le CCIF, cite ainsi le sondage sur Twitter et évoque une « fachosphère » »islamophobe ». « Au fond, ce qui est demandé aux Français c’est : ‘Est-ce que la vue des musulmans vous dérange ?' » a déclaré l’organisation.

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