Carnaval de Guadeloupe : heurts, policiers blessés et armes saisies

Par Epoch Times avec AFP
25 février 2023 03:54 Mis à jour: 25 février 2023 15:14

Des heurts ont éclaté pendant le carnaval de Guadeloupe, qui s’est tenu chaque semaine de la mi-janvier au 21 février, blessant au moins 15 policiers, a indiqué vendredi à l’AFP la direction territoriale de la police judiciaire.

Lors de ces défilés, qui se sont déroulés chaque week-end entre le dimanche de l’Epiphanie et le mercredi des Cendres, rassemblant des milliers de carnavaliers et de spectateurs, « 19 armes ont été saisies et 15 fonctionnaires de la police, ont été blessés », a détaillé la direction territoriale de la police judiciaire. Les policiers blessés étaient ciblés par des tirs d’armes ou des jets de pierres.

Selon Radio Caraïbes International, l’un d’eux a notamment été traîné sur plusieurs mètres par un scooter lors de la parade de la ville des Abymes, début février.

Une augmentation des armes à feu sans permis

Les armes saisies étaient des « armes automatiques de poings » de type Glock, ont rapporté plusieurs médias locaux.

Depuis 2022, les autorités policières et de gendarmerie ont constaté une « forte circulation d’armes à feu de qualité », souvent possédées sans permis de port d’armes.

Le 19 janvier, quelques jours après le début des festivités, Patrick Desjardins, procureur de la République de Pointe-à-Pitre, avait informé sur son compte Twitter que « toute personne interpellée en possession d’une arme, quelle qu’elle soit, en marge du carnaval où les contrôles seront fréquents, sera jugée en comparution immédiate à l’issue de sa garde-à-vue, avec réquisitions de prison ferme ».

Depuis, selon un décompte tenu par l’AFP et confirmé par le parquet de Pointe-à-Pitre, au moins 9 condamnations à des peines de prison ferme allant jusqu’à 18 mois ont eu lieu.

Quatre d’entre elles ont été prononcées vendredi.

Cette édition 2023 actait le premier vrai retour du Carnaval de Guadeloupe, un événement très attendu localement, depuis la pandémie de Covid-19. Il avait été interdit en 2020 et 2021 par l’autorité préfectorale.

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