Ce que le fiasco électoral de New York nous apprend sur la fraude électorale

Par Roger L. Simon
4 juillet 2021 20:22 Mis à jour: 4 juillet 2021 20:22

Le 1er juillet, le toujours populaire Daily Mail écrit sur la dernière décision de la Cour suprême confirmant la nouvelle législation électorale de l’Arizona :

« La décision intervient à un moment où les États sont en démarches pour établir une série de limitations des droits de vote, soutenues par les républicains, dans le sillage des fausses affirmations de l’ancien président Donald Trump sur la fraude et les irrégularités électorales généralisées lors de sa défaite en 2020 face au président actuel Joe Biden. »

De fausses allégations ? Comment exactement le Daily Mail peut-il le savoir ? Bien sûr qu’il ne le sait pas. Personne ne le sait vraiment, car cela n’a pas été le moindrement examiné. Le Daily Mail ne fait qu’écrire la propagande habituelle – en d’autres termes, des bêtises.

Ou bien, comme l’a dit le grand dramaturge italien Luigi Pirandello dans le titre de l’une de ses œuvres les plus célèbres : « À chacun sa vérité » (Così è (se vi pare)), traduit littéralement : « C’est ainsi (si vous préférez). »

Rien ne le souligne de manière plus dramatique le mégafiasco ayant entouré la primaire démocrate pour la mairie de New York. Comme le monde entier le sait maintenant, quelque 135 000 votes inexistants ont été injectés dans le système comme par magie.

Le vainqueur de cette prétendue élection par « système de classement » est naturellement en train d’intenter un procès, et on semble se diriger vers un recommencement du processus électoral.

Il va sans dire que cette primaire était pratiquement l’élection du maire de la ville en tant que telle, puisque les électeurs new-yorkais semblent aujourd’hui constitutionnellement allergiques aux républicains, ou à la santé civique, d’ailleurs. Ils ont déjà montré leur grande intelligence en élisant Bill de Blasio en premier lieu, peut-être l’homme politique le plus universellement détesté de notre époque.

Étant né à New York à l’époque où il faisait bon y vivre, je considère la chute de cette ville autrefois formidable comme une véritable tragédie nationale, voire mondiale.

Mais cette chute a quelque chose à nous dire. New York est la capitale mondiale des médias, et ils nous mentent et se mentent à eux-mêmes depuis longtemps, des décennies en fait.

La vieille réplique « Si j’y arrive [à New York], j’y arriverai n’importe où » a maintenant une résonance que nous n’avions pas prévue. Peut-être devrait-elle être réécrite comme suit : « Si New York peut le faire, tout le monde peut le faire. »

Cela devrait nous indiquer que la fraude électorale, la malfaisance ou tout simplement une erreur grossière, toutes ensemble ou séparément, ne sont pas seulement possibles partout dans notre pays, mais qu’elles sont probablement survenues partout – ou presque.

Donald Trump peut sembler excessif sur le plan rhétorique aux yeux de nombreuses personnes, mais il dit également la vérité.

Le système électoral des États-Unis d’Amérique est un grand gâchis. Le système est plein de trous dans pratiquement tous les États (et vous pouvez probablement enlever le terme « pratiquement »).

Les élections dans tout le pays sont devenues une cible pour les abus de masse avec les machines à voter et ont largement facilité la fraude évidente via les bulletins de vote par correspondance (que même le New York Times condamnait il n’y a pas si longtemps).

Si nous ne réformons pas le système, État par État, la grande expérience américaine, notre République démocratique, est terminée.

La bonne nouvelle est que, malgré ce que nous dit le Daily Mail, la Cour suprême, par cette dernière décision, pourrait enfin se réveiller au moins sur ce problème crucial. (Ils ont été absents jusqu’à présent).

Peut-être que nous, le peuple, pourrons compter sur leur aide à l’avenir.

Roger L. Simon est romancier primé, scénariste nommé aux Oscars, cofondateur de PJMedia, et maintenant éditorialiste pour Epoch Times.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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