Chevreau torturé à mort, cambriolage: qui en veut à la ferme pédagogique de Perrine?

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Photo: Pixabay
Perrine André a ouvert une ferme pédagogique dans l’Oise en septembre dernier, dans laquelle elle sauve des animaux destinés à l’abattoir. Une étrange série de faits semble indiquer qu’un ou plusieurs individus lui en veulent. La jeune femme est terrifiée mais n’abandonnera pas son projet pour autant.
Le dernier événement en date du vendredi 27 mai est le massacre d’Arthur, un chevreau de deux mois qui a été torturé et battu à mort. Il est décédé dans les bras de celle dont il était la mascotte.
« C’était mon bébé, je l’avais mis au monde car la grossesse était compliquée et sa mère l’avait tout de suite rejeté. Il vivait avec nous dans la maison, comme un petit chien », raconte avec douleur Perrine, en entrevue au Parisien.
« Il a été battu à coups de bâton, de pierres, a été castré à vif, il a eu la cage thoracique et la mâchoire brisées et ne pouvait plus respirer », détaille la jeune femme qui a démarré sa ferme pédagogique à Montépilloy près de Senlis (Oise).
C’était la première fois depuis la naissance du chevreau qu’elle le laissait au pâturage avec le troupeau, alors qu’elle devait s’absenter pendant une heure. « Celui ou ceux qui ont fait ça savaient très bien que c’était mon protégé et on a voulu me faire mal en s’en prenant à lui », estime‑t‑elle.
Vol d’animaux et cambriolage
La série de méfaits a commencé il y a un mois. Il y a d’abord eu une dénonciation qui a amené la police de l’environnement à lui rendre visite.
« Ensuite, début mai, on a volé deux agneaux qui n’avaient que quelques jours », raconte Perrine au Courrier Picard.
« Deux semaines plus tard, nous avons été cambriolés dans des circonstances bizarres », continue‑t‑elle. Les chiens, elle‑même et son compagnon ont été drogués. « Les voleurs sont rentrés dans notre chambre, sont restés 25 minutes et ont juste dérobé mon sac à main avec toute ma vie dedans et la recette de la semaine. Ils n’ont touché à rien d’autre. »
Une première plainte a été déposée suite au cambriolage. Les gendarmes de la brigade territoriale de Senlis prennent cette succession d’événements au sérieux.
« C’est quoi la suite ? S’en prendre à mes chiens ? À moi ? », s’inquiète la propriétaire de la ferme pédagogique.
« Si on voulait me faire abandonner mon projet, c’est raté »
Du côté du maire du village, Laurent Blot dit vouloir soutenir Perrine et son conjoint : « On est très affecté par cette situation et nous allons prendre des mesures. Je vais moi‑même solliciter la gendarmerie parce que ça va trop loin. »
La jeune femme se dit « terrifiée par tout cela » et très triste de la mort d’Arthur, mais sa détermination à continuer sa mission n’est pas affectée. « Si on voulait me faire abandonner mon projet, c’est raté », assure‑t‑elle.
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