Ce vendredi en Corrèze, un éleveur de Peyrelevade a signalé une attaque de vautours sur une de ses brebis. Au total, cinq rapaces l’ont dévorée, en quelques minutes. L’Office français de la biodiversité s’est rendu sur place.
« C’est du jamais vu », a déclaré l’éleveur victime d’une attaque de vautours sur son troupeau, ce vendredi à Peyrelevade, aux confins de la Corrèze et de la Creuse. Un événement extrêmement rare qui a eu raison d’une de ses brebis.
« Lorsque je suis allé rentrer le troupeau, j’ai vu les vautours passer au-dessus de ma tête », a expliqué Gwénaël Veyret, qui prend soin d’un troupeau d’une centaine de brebis. Mais quelques instants plus tard, alors qu’il revenait pour filmer les rapaces, il a fait une triste découverte : la carcasse d’une de ses bêtes, dévorée à l’instant.
Alertés, les gendarmes et l’Office français de la biodiversité se sont rendus sur place ce dimanche. Ces derniers ont ensuite confirmé qu’il s’agissait de jeunes vautours fauves, a rapporté France Bleu.
Corrèze : une brebis dévorée par des vautours à Peyrelevade https://t.co/VOLmqSW0bd pic.twitter.com/bFcClTf47G
— France Bleu (@francebleu) July 4, 2021
Depuis, les restes de l’animal ont été analysés et les vidéos de Gwénaël ne laissent aucun doute sur cette attaque : « Ils m’ont expliqué que pour 5 vautours, ça prenait 6 à 7 minutes pour manger une brebis », a déclaré Gwénaël, qui redoute désormais que les vautours, déjà très présents dans le Cantal et l’Aveyron, s’installent durablement en Corrèze.
« On ne s’attend pas à voir des vautours ici, il n’y en a jamais eu ! » a-t-il indiqué.
D’ordinaire, ces rapaces ne s’attaquent pas à des proies vivantes, mais Gwénaël pense qu’ils ont peut-être ciblé une brebis plus faible. Aussi, il s’interroge sur une possible adaptation de l’espèce, qui semble changer de comportement et commencerait à faire de la prédation.
Pour la suite, Gwénaël surveillera davantage son troupeau, même s’il ne veut pas céder à la psychose. « Ça s’ajoute à tous les problèmes agricoles qu’on a actuellement », a conclu l’éleveur, qui espère ne plus revivre ça.
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