Des patients du Covid-19 qui ont été testés positifs après leur rétablissement n’ont pas transmis le virus à d’autres personnes

Par Zachary Stieber
20 mai 2020 18:03 Mis à jour: 20 mai 2020 18:03

Les patients qui se sont remis du virus de Wuhan mais qui ont été testés positifs par la suite ne sont pas contagieux, ont constaté des chercheurs sud-coréens.

Environ 450 patients ont été testés positifs en Corée du Sud pour le virus du PCC* (Parti communiste chinois), qui est apparu en Chine l’année dernière, après avoir récupéré. Le virus provoque une maladie connue sous le nom de Covid-19.

Les scientifiques des centres coréens de contrôle et de prévention des maladies ont identifié 790 personnes, dont 351 membres de la famille, qui ont été en contact avec 285 des patients.

« Jusqu’à présent, la période de récidive n’est à l’origine d’aucun nouveau cas confirmé », ont écrit les chercheurs dans un rapport du 19 mai (pdf).

Trois cas ont été détectés parmi les contacts, mais ces personnes avaient des antécédents de contact avec un groupe religieux qui était la source de nombreuses infections dans le pays ou avaient un cas différent confirmé dans leur famille, ce qui rend impossible la détermination de la source de l’infection.

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Les conclusions sont préliminaires et l’enquête sur les patients qui ont été testés positifs après leur rétablissement et leurs contacts est en cours.

Mais sur la base des nouvelles conclusions, les experts ont recommandé de changer la description des cas de « récidive » à « PCR redétecté après la sortie de l’isolement ». La PCR (polymerase chain reaction ou réaction de polymérisation en chaîne) est le type de test le plus courant pour détecter les cas de la nouvelle maladie.

Les autorités sud-coréennes ont également déclaré que les écoles et les employeurs ne devraient pas exiger des personnes qu’elles soient testées négatives pour le virus du PCC si elles se sont rétablies de la maladie.

Le personnel médical transfère un patient atteint du Covid-19 d’une ambulance à un hôpital de Séoul, en Corée du Sud, le 9 mars 2020. (Chung Sung-Jun/Getty Images)

« Selon les nouveaux protocoles, aucun test supplémentaire n’est requis pour les cas qui ont été libérés de l’isolement », ont déclaré les chercheurs.

Le virus du PCC ne provoque aucun symptôme chez une part importante des personnes infectées. Selon les études de cas, les patients qui présentent les symptômes suivants : fièvre, toux sèche, douleurs et frissons.

Le délai entre l’infection et les symptômes est de 1 à 14 jours.

Les scientifiques ont constaté qu’il fallait en moyenne 44,9 jours à partir du moment où les premiers symptômes sont apparus pour que le test soit positif après la sortie. Il a fallu 14,3 jours entre la sortie et le test positif.

Près de la moitié des patients dont le test s’est révélé positif présentaient des symptômes, notamment une toux et un mal de gorge.

Les chercheurs ont tenté en vain de prélever des échantillons du virus sur les patients qui se sont révélés positifs et de les cultiver.

Une théorie : des fragments du virus sont restés chez les patients après leur rétablissement.

« Nous donnons plus de poids à la théorie selon laquelle des fragments de virus morts restent dans le corps d’un patient rétabli, puisque nous n’avons pas vu de preuves d’infectiosité », a déclaré Ki Moran, professeur au Centre national du cancer qui conseille le gouvernement sud-coréen, au Wall Street Journal.

Les fonctionnaires ont déclaré aux journalistes lundi que davantage de données sont nécessaires pour confirmer les raisons pour lesquelles les patients sont à nouveau testés positifs.

* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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