WASHINGTON — Le président américain Donald Trump a annoncé le 3 juillet qu’il s’entretiendrait prochainement avec le président russe Vladimir Poutine.
« Je m’entretiendrai avec le président russe Vladimir Poutine à 10 h. Merci ! » a écrit Donald Trump sur son compte de réseau social à 9H39, heure de New York.
Depuis des mois, M. Trump fait pression sur la Russie et l’Ukraine pour qu’elles mettent fin à une guerre qui dure depuis des années et qu’elles négocient une paix durable.
Lors du sommet de l’OTAN, Donald Trump a fait part de son intention de s’entretenir avec Vladimir Poutine afin d’étudier les moyens de négocier un cessez-le-feu. Il n’a pas précisé s’il envisageait toujours d’imposer des sanctions supplémentaires à la Russie.
Lors d’une réunion avec le chancelier allemand Friedrich Merz à la Maison-Blanche le 5 juin, M. Trump a averti que si la Russie et l’Ukraine ne parvenaient pas à un accord de paix, il adopterait une approche « très dure ».
« Et ça pourrait concerner les deux pays, pour être honnête », a-t-il déclaré.
Il a également suggéré que la Russie et l’Ukraine n’étaient peut-être pas tout à fait prêtes pour la paix.
« Vous voyez deux jeunes enfants se battre comme des fous », a lancé M. Trump. « Ils se détestent et se battent dans un parc. Vous essayez de les séparer, mais ils refusent. Parfois, il vaut mieux les laisser se battre un moment, puis les séparer. »
Le 27 mai, Donald Trump a averti Vladimir Poutine qu’il « jouait avec le feu » alors que ses efforts pour parvenir à un accord de paix en Ukraine étaient au point mort. M. Trump a également averti que Moscou pourrait faire l’objet de sanctions supplémentaires après une frappe aérienne massive sur Kiev.
Le sénateur républicain, Lindsey Graham, a déclaré ce week-end que Donald Trump soutenait son projet de loi visant à renforcer les sanctions contre la Russie. La loi sur les sanctions contre la Russie de 2025 impose des sanctions primaires et secondaires à la Russie, ainsi qu’un droit de douane de 500 % sur les marchandises importées des pays qui achètent du pétrole et du gaz russes.
Au cours des derniers mois, M. Trump a manifesté sa volonté d’adopter une position plus ferme à l’égard du Kremlin. Cependant, lors du sommet du G7 qui s’est tenu au Canada le 16 juin, il a semblé faire marche arrière en déclarant que « les sanctions coûtent… beaucoup d’argent ».
Il a également critiqué les dirigeants du G7 pour avoir exclu la Russie en 2014 du groupe, initialement appelé G8.
« C’était une grave erreur », a déclaré M. Trump au premier ministre canadien Mark Carney lors du sommet du G7. « Cette guerre n’aurait pas existé. Vous aviez votre ennemi à la table des négociations. »
Donald Trump a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 25 juin en marge du sommet de l’OTAN aux Pays-Bas. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait discuté d’un éventuel cessez-le-feu, il a répondu aux journalistes : « Non, je voulais juste savoir comment il allait. »
« C’était très agréable, en fait. Nous avons traversé quelques moments difficiles », a déclaré M. Trump. « Il n’aurait pas pu être plus aimable. »
Le communiqué du sommet de l’OTAN de cette année reflète un changement de ton concernant l’Ukraine et la Russie. Alors que la déclaration de 2024 affirmait que « l’avenir de l’Ukraine est dans l’OTAN », cette phrase a été remplacée par « les alliés réaffirment leur engagement souverain et durable à apporter leur soutien à l’Ukraine, dont la sécurité contribue à la nôtre ».
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