Dordogne : elle abandonne son chiot en plein confinement, la gendarmerie la retrouve grâce à la puce de l’animal

Par Paul Tourège
18 mai 2020 14:42 Mis à jour: 18 mai 2020 14:43

Identifiée grâce à la puce du chiot qu’elle avait abandonné, la propriétaire a été convoquée devant la justice afin de répondre de ses actes.

Le 23 avril, en plein confinement, un riverain de Cause-de-Clérans, un village de moins de 350 habitants situé à une quinzaine de kilomètres à l’est de Bergerac, découvre un chiot en train d’errer sur le bord de la route pendant sa promenade.

Il recueille le canidé et le remet à un inspecteur de l’Office français de la biodiversité (OFB). Celui-ci décide de contacter la gendarmerie. Les militaires de la brigade de Lalinde constatent que l’animal est pucé et enregistré sous l’identité de Caramel. Ils identifient ensuite sa propriétaire, domiciliée à Bergerac.

Après enquête, les gendarmes comprennent que le chiot a été volontairement abandonné à Cause-de-Clérans.

« Il semble que le confinement et les aboiements répétés de ce chiot dans un appartement ont pu exacerber le proche voisinage pour pousser son légitime propriétaire à la commission de l’acte d’abandon », relate la gendarmerie de la Dordogne sur sa page Facebook.

Le chiot accueilli dans un nouveau foyer

La maîtresse de Caramel a été convoquée devant le délégué du procureur de la République de Bergerac pour s’expliquer. Selon les gendarmes, la mise en cause « a décidé de céder l’animal à une nouvelle famille, qui a renommé le chiot Pirate. Depuis cette nouvelle adoption, Pirate se révèle être un parfait compagnon ».

Et la gendarmerie de rappeler que « ‘l’abandon volontaire d’un animal domestique, apprivoisé ou captif’ est un délit puni de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende ».

« À titre de peine complémentaire, l’auteur de l’abandon peut avoir l’interdiction définitive ou non de détenir un animal. Toute divagation de chien susceptible d’entraîner la destruction d’oiseaux ou de gibier est une contravention punie de 750 euros d’amende », poursuit la maréchaussée.

« Enfin, nous ajoutons que tout animal est un être sensible et qu’à ce titre, les mauvais traitements, les abandons volontaires, les sévices graves et les actes de cruauté sont réprimés par le Code pénal. Si vous êtes témoin de telles infractions, n’hésitez pas à contacter les services de l’État et les associations qui vous indiqueront les démarches à suivre », concluent les gendarmes.

 

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