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« Droits sexuels des enfants » : d’après le Pr Joyeux, l’éducation actuelle organise la pédopornographie

mars 24, 2018 18:53, Last Updated: juillet 9, 2019 18:18
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Il y a quelques mois, un homme de 26 ans a eu une relation sexuelle avec une mineure de 11 ans. La première question que se sont posées les autorités judiciaires est peut-être l’information la plus cruciale : la fillette était-elle « consentante » ? Cependant, la question est-elle celle du consentement d’un enfant, ou de l’acte irresponsable d’un adulte ?

Nos institutions reconnaissent aujourd’hui une précocité de plus en plus marquante chez les mineurs. Si le rôle des parents est de protéger les enfants, faut-il accepter l’emprise d’idées telles que le consentement, le droit de jouir, de non discrimination ? Loin de l’éducation sexuelle qui consiste à informer les jeunes sur la reproduction des espèces, l’éducation à la sexualité présente un panel de notions très adultes, pas forcément celles que l’on voudrait enseigner dans les classes d’école. Pourtant, de nombreux pédagogues sont en première ligne pour défendre ce nouvel « enseignement » scolaire.

Le texte ci-dessous reproduit en intégralité la dernière lettre d’information du Professeur Joyeux, intitulée Lettre Bioéthique N°III : les Droits sexuels des enfants ?. Son contenu questionne et met en exergue les récentes évolutions législatives en matière de sexualité infantile, et donne une perspective sur l’enracinement d’une étrange idéologie en cours dans l’éducation.

Le Professeur Henri Joyeux. (Wikimedia Commons)

L’âge du consentement pour une relation sexuelle

Voilà que nos députés vont devoir se prononcer à propos de l’âge du consentement d’un enfant pour une relation sexuelle avec une personne adulte. Évidemment, le non-consentement équivaut à un viol, quel que soit l’âge. Récemment, des juges ont considéré qu’une petite fille de 11 ans était consentante, ce qui a réveillé les consciences au plus haut niveau de l’État. Il était temps !

Aujourd’hui enfin, l’inceste et la pédophilie sont officiellement dénoncés et punis. Mais avez-vous remarqué que l’on ne se pose jamais la question des causes ? Quelles raisons (pathologies ou autres) poussent des adultes (surtout des hommes) à commettre un viol ?

On incarcère, mais à la sortie, trop souvent la personne récidive. Une affaire récente, en Belgique, a défrayé la chronique. Un violeur et meurtrier pulsionnel était porteur d’une telle souffrance qu’il avait demandé à être euthanasié ! Facile de hurler contre les auteurs de ces crimes, mais que faisons-nous pour neutraliser ce qui devient un fléau social aux dires des sociologues ? Où est la prévention dont on parle tant ?

L’âge de la majorité sexuelle pour toutes les relations

En premier lieu, il convient de bien réfléchir à l’écart entre l’âge du consentement pour des relations sexuelles et celui de la majorité civile – actuellement 18 ans – que certains veulent abaisser à 16. Or, cet âge du consentement serait déjà décidé par le président de la République en se basant sur celui de la majorité sexuelle, 15 ans, fixé par la loi dans notre pays depuis le 4 août 1982[1].

Si l’âge du consentement à une relation sexuelle avec un adulte se confond désormais avec celui de « la majorité sexuelle », est-il vraiment nécessaire d’ajouter ce qui est déjà inscrit dans la loi ? Rien de nouveau et c’est heureux, car certains souhaitent, comme nous allons le voir, qu’il n’y ait pas de notion d’âge pour un tel consentement.

Peu de personnes relevèrent, il y a 36 ans, que la majorité sexuelle à 15 ans constituait, en soi, une incitation. Vous qui me lisez, et qui avez eu 15 ans, homme ou femme, pouvez-vous affirmer qu’à la quinzième année, vous aviez suffisamment de maturité, de liberté, de discernement – sauf cas très exceptionnel – pour savoir dire oui ou non à des sollicitations pour des relations aussi intimes, qui plus est, avec des adultes ? Or, depuis 1982, c’est chose possible. Pas certain que ce soit un progrès ! On n’a qu’à observer les jeunes et écouter leurs questions. On voudrait passer sous silence les perturbations psychologiques et somatiques, tant de ceux qui sont passés à l’acte de la sexualité dès 15 ans, que de ceux qui sont ridiculisés, culpabilisés même, pour ne pas l’avoir mis en œuvre.

Nous ne sommes plus au temps des mariages forcés à la période de l’adolescence, quand la sexualité active pouvait conduire à la conception d’un enfant. Que de souffrances physiques et psychologiques les filles-mères devaient aussi endurer, tandis que les responsables masculins s’en lavaient les mains ! Aujourd’hui, les moyens contraceptifs et abortifs font que la sexualité active est possible avec un risque moindre de grossesse. Parents et grands-parents ne peuvent pas s’en plaindre – pas de risque de charge d’enfant non désiré – mais cela a-t-il rendu le Jeune homme – je parle bien du masculin – plus responsable de sa sexualité et de sa capacité à transmettre la vie ? Quant aux jeunes filles, sont-elles vraiment préservées des grossesses et des IVG précoces, difficiles à gérer à cet âge, souvent sans que les parents ne soient au courant ?

Quoi qu’il en soit, ces nouvelles libertés restent, pour les jeunes, un brin euphorisantes. « Vivement 15 ans pour ! », un peu comme « Vivement 18 ans pour voter ! » Ainsi, la sexualité fait partie des jeux, de ce que l’on peut appeler les essais adolescents. Ces « jeux-essais » ne sont pas sans conséquence, car ils atteignent, même sans qu’ils le sachent, l’Être du jeune dans son intégralité : la confiance et l’image de soi, de l’autre différent ou semblable, la peur de la tromperie, de la rupture, la pulsion ou la compulsion, la soif d’être aimé(e), la souffrance de se sentir exploité(e) ou incompris(e)…

Informer, éduquer, conseiller avant 15 ans

Il est heureux que l’on ne puisse pas retourner en arrière sur un tel sujet ! Mais encore faut-il que parents et enseignants, respectueux de la loi, prennent conscience que les jeunes ont besoin d’être correctement informés – bien avant 15 ans – de tous les sujets intimes qui les concernent. Cela aurait dû être fait depuis longtemps, et bien avant la loi de 1982 !

En plus des attirances, amitiés et amours de cet âge, qu’il faut leur apprendre à gérer, s’ajoute la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), sida, infections bactériennes, virales, fongiques… Mais qui donnera l’information et quelle information ? Si acquérir des compétences intellectuelles pour se préparer à l’autonomie, à un métier, est d’une grande importance, il faut bien que nous, adultes responsables, prenions aussi conscience de ce que représente le passage de l’enfance à l’adolescence, pour que nous amenions le jeune, pas à pas, à cette maturité affective et physique particulière au moment où peuvent s’exercer d’éventuelles sollicitations sexuelles de la part d’autres adolescents d’au moins 15 ans et/ou d’adultes.

Tout cela ne peut donc se faire que graduellement, et pas au dernier moment, selon une pédagogie adaptée à l’âge qui n’atteint pas seulement l’intellect mais l’être dans son intégralité, et dont l’affectif est premier, car la sexualité c’est le plus intime de l’intime.

L’éducation sexuelle des migrants en Suisse

Au même moment, Silvia Schenker, membre du Conseil national de la Suisse, a suggéré la mise en place d’une éducation sexuelle obligatoire pour les demandeurs d’asile. « Cela n’a aucun sens que les migrants soient informés par le canton sur l’élimination des déchets, mais pas sur la sexualité », a-t-elle affirmé. Une idée qu’elle va proposer au prochain Conseil national qui se tiendra au printemps. « Les réfugiés doivent être préparés à la culture suisse, y compris sur la bonne façon de traiter les femmes occidentales. »

Dans le Valais, seul des 26 cantons du pays à les avoir proposés, les cours d’éducation sexuelle aux demandeurs d’asile ont révélé l’ignorance catastrophique de ces derniers en la matière. Certains évènements récents en Allemagne et dans plusieurs villes d’Europe ont joué le rôle de révélateur.

Or, il se trouve qu’on observe, à peu près, la même ignorance chez les jeunes, dans nos collèges et lycées. Aussi, l’État envisage que les étudiants en professions de santé (médecine, pharmacie, kiné, sages-femmes…) soient affectés, dans le cadre de leurs études, à intervenir sur la sexualité dans les établissements scolaires. Nul doute que, sponsorisés par les fabricants de matériel contraceptif et/ou abortif, il s’agira plus d’un conditionnement aux méthodes et techniques des rencontres sexuelles que d’une véritable information donnant le recul nécessaire à entreprendre la vie affective et intime.

On dit aujourd’hui que les jeunes commencent leur vie sexuelle de plus en plus tôt. Cela est vrai. C’est pourquoi on cherche à vacciner, dès le CM2 (9-11 ans), garçons et filles contre le cancer du col de l’utérus et celui de la zone ORL (et demain probablement contre le sida), depuis la généralisation de ce que l’on appelle en anglais « loral sex ». Or ces vaccins n’ont pas toutes les qualités que les fabricants et des spécialistes leur attribuent. De plus, que dire à un enfant de cet âge de l’utilité de cette vaccination ? Veut-on l’inciter à des relations intimes précoces ? Il faudra ajouter une explication scientifique quant à la nécessité des frottis réguliers dès que la vie sexuelle de la jeune fille aura commencé. Pourquoi passer sous silence le fait que cette vaccination ne protège pas du sida qu’on ne sait toujours pas guérir (sauf à vivre non stop sous médications) ? Pourquoi ne pas expliquer que la multiplication des partenaires et la bisexualité surtout masculine – qu’on cherche à généraliser – augmentent les risques du sida et des cancers dus aux papilloma virus ? Il ne s’agit pas de faire peur, mais de faire comprendre avec toute la délicatesse nécessaire que les besoins affectifs sont premiers et ne se comblent pas d’abord par des « essais sexuels ».

Cette évolution sociétale (on disait autrefois évolution des mœurs) est-elle un véritable progrès ? Je réponds oui, si elle permet de prendre enfin conscience de l’importance et de l’urgence d’informer les jeunes sur ce sujet vital que représente leur intimité physique et affective. Un zéro en math n’est jamais catastrophique, car un progrès est toujours possible. Mais il n’en va malheureusement pas de même avec un zéro dans la connaissance des choses de la vie et de l’amour. Surtout quand le cancer, le sida ou des infections génitales (papilloma virus, chlamydia, gonocoque, tréponème car la syphilis est de retour…) deviennent les conséquences de l’ignorance. Être majeur sexuellement à 15 ans implique de savoir avant cet âge tant de choses !

Pas de semaine sans que ces sujets ne fassent la une des médias

Un violeur présumé, confondu par des traces d’ADN, « reconnaît les faits, [et] estime son nombre de victimes à une quarantaine depuis 20 ans ». Il avoue agir sous le coup de pulsions incontrôlables. On observe ce même type d’agressions sexuelles au sein d’institutions, quelles qu’elles soient, en relation avec les jeunes. En jouant sur la confiance, l’enfant est exploité sexuellement et, plus tard, culpabilisé sous le prétexte qu’il a été « consentant ».

Les violences sexuelles subies par les enfants sont d’une extrême gravité, laissant des traces profondes au plan psychologique, mais aussi à travers de multiples maladies somatiques que l’on relie aujourd’hui et fort tardivement à ces traumatismes. Les victimes femmes se rebellent contre le masculin en généralisant à tous les hommes les violences d’un seul. Quant aux hommes violentés, ils répugnent longtemps à évoquer les faits et l’atteinte à leur virilité, craignant assez souvent de devenir auteurs à leur tour. Selon l’Association stop aux violences sexuelles (SVS), 1 enfant sur 5 en serait atteint en Europe. Une estimation en 2018 évalue à 10 milliards d’euros le coût de ces pathologies et à 100 milliards si l’on prend en compte les coûts sociaux. L’association parle de « bombe à fragmentation, étant à la racine de violence retournée contre soi ou dirigée contre autrui, cycle infernal qu’il faut briser ».

Les récentes affaires d’exploitation sexuelle des femmes, au niveau international et national, ont enfin mis à jour l’état calamiteux trop fréquent de l’éducation sexuelle des hommes, plus encore que celle des femmes. Qu’il s’agisse d’une maladie, de comportements délétères d’exploiteurs, de manque de respect, d’absence d’éducation ou de pulsions incontrôlées, le résultat est le même ; les dérives de la sexualité mises au grand jour démontrent que les lois ne suffisent pas.

En Grande-Bretagne : plus de 1 000 jeunes filles violées par des gangs

C’est The Mirror qui a révélé le scandale sexuel tu pendant 40 ans. « À Telford, en Grande-Bretagne, plus de 1 000 jeunes filles ont été droguées, battues et violées par des gangs asiatiques, ont révélé les autorités britanniques. En 1981, deux pédophiles auraient commencé à cibler des jeunes filles d’un foyer local. En tout, 5 personnes sont mortes dans ce trafic organisé par 200 violeurs. Certaines brûlées dans leur propre maison, en guise de représailles. La spirale du silence était ainsi maintenue. » Les autorités, des médecins, policiers, assistantes sociales et professeurs savaient, mais n’ont pourtant pas agi. Par idéologie antiraciste ou par soumission au politiquement correct ? Pire, certains haut placés « ont tenté d’entraver notre enquête », affirmaient récemment les journalistes.

Un projet international à bien connaître

En mai 2008, le planning familial mondial, par sa fédération internationale (IPPF) a adopté « La déclaration des droits sexuels », dans la suite de la « Charte des droits en matière de sexualité et de reproduction » de 1994. Le planning familial français promeut cette charte en France, sans que les citoyens n’aient jamais été consultés. Pourtant, ce même planning familial est largement financé par nos impôts.

Ariane Bilheran, normalienne (Ulm), philosophe et psychologue, a publié très courageusement, à compte d’auteur, en 2017, L’imposture des droits sexuels ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial. Je recommande ce livre à tous les parents qui découvriront ce à quoi ils n’auraient jamais pensé.

Il faut savoir que la « déclaration des droits sexuels » est actuellement en cours de mise en place, sous l’égide de l’ONU, de l’OMS et du planning familial international (IPPF International Planned Parendhood Federation) par les ministères de l’Éducation nationale et de la Santé de chaque pays. De même, Marion Sigaut, historienne, a publié en 2016 aux éditions Sigest Les droits sexuels ou la destruction programmée de l’enfance et de la famille.

Si nous ne savons pas, nous y aurons droit.

Quelle est l’idéologie de ces « droits sexuels » ? Celle de droits au plaisir sexuel et à satisfaire ses « besoins sexuels » : « Le plaisir étant un aspect intrinsèque de la sexualité, le droit de rechercher, d’exprimer et de déterminer quand en faire l’expérience ne doit être nié à personne. » (Déclaration des droits sexuels). Les droits sexuels sont donc « des droits sur l’activité sexuelle, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction », dans un contexte « non-discriminatoire ».

Curieusement, l’âge est aussi considéré comme « discriminatoire ». Ainsi les 15 ans risquent de voler en éclats !

Rappelons la définition donnée par ONUSIDA de ne pas discriminer : « On entend par discrimination tout acte ou comportement ayant pour but ou pour effet de compromettre la jouissance par tous les individus (…) »[2]

Les États seront sommés de promouvoir ces « droits » qui impliquent, comme nous allons le voir, un début d’acceptation de la pédophilie. En effet, la relation sexuelle sera admise, y compris avec un adulte, si l’enfant est « consentant », quel que soit son âge – 15 ans chez nous, mais ailleurs ??? – en fonction du seul critère de ses « capacités évolutives », un terme flou jamais défini dans les textes.

À juste raison, le président Emmanuel Macron propose que le consentement en France ne puisse être donné qu’à l’âge de la majorité sexuelle. Lui opposera-t-on une discrimination ?

Logiquement, la majorité à l’Assemblée nationale suivra si une loi se prépare. Mais qu’en sera-t-il dans les autres pays, pendant les vacances des enfants ou pour les expatriés ? Pays différents, lois différentes. On le voit bien déjà avec la PMA-GPA, l’euthanasie ou le suicide assisté.

Nos politiques doivent donc agir au niveau international dans le sens de l’intérêt supérieur des enfants. La mondialisation le leur impose.

La pédopornographie légalisée et la porno-éthique enseignée pour la « carrière sexuelle »

Selon les nouveaux « droits », les informations à caractère pédopornographiques ne feront plus l’objet d’aucune limitation légale ou de censure, et l’opposition des parents sera illégale. La lutte contre la pornographie pourrait passer par l’enseignement de la pornographie et même d’une porno-éthique. Une éducation sexuelle prétendument « scientifique et objective », déjà présente dans le programme de certaines écoles de futurs thérapeutes !

Les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe. Un cadre de référence pour les décideurs en Europe » est un document publié par l’OMS, dans la droite ligne de ces « droits sexuels ». Il est promu en France par le planning familial, par le site CANOPE sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale[3], et également par le ministère de la Santé[4].

Selon ces « Standards » qui participent à l’élaboration des programmes d’éducation sexuelle et sont destinés à développer le « potentiel sexuel » et la « carrière sexuelle » (p.26) de l’enfant, celui-ci devient « citoyen sexuel ».

Une éducation obligatoire : laquelle ?

Cette éducation sera obligatoire, sans clause d’exception pour les parents, destitués de fait de leur autorité, et donc de leurs responsabilités. Quant aux « droits sexuels » pour les adultes, ils ne sont jamais définis avec précision, ce qui entretient la confusion.

Ariane Bilheran détaille les problèmes majeurs que posent ces textes internationaux ainsi que les messages contradictoires qu’ils véhiculent : un enfant considéré comme potentiellement « consentant » ou, soi-disant, en capacité de dire non à un adulte, l’absence de limite d’âge pour avoir des rapports sexuels…

Comme la spécialiste le dit très justement, la sexualité n’est pas du registre du droit, ni du devoir. Elle est de l’ordre des dons réciproques, de l’affectif d’abord.

Notre société traduisant tout en droit, rien d’étonnant donc. Le droit est censé protéger l’individu et ses libertés, non pour lui donner un « permis de tout faire », mais pour lui permettre de « bénéficier d’une protection de sa sphère intime, de son corps comme lieu de son intégrité. » Ariane Bilheran pose bien la question : « la revendication du plaisir sexuel pour tous est-il si central dans la vie humaine ? » quand on pense à la nécessité d’un toit, de manger à sa faim, de s’habiller, de vivre en paix… Serait-ce l’apanage des pays riches qui se libèreraient ainsi, traçant la route pour l’Humanité tout entière et narguant le reste des humains « en retard de plusieurs décennies ? »

S’agit-il de nouveaux dogmatismes avec les idéologies de « genre », de « transgenre », quand le texte ne parle jamais de protection des mineurs, de pédocriminalité, de lutte contre la pédophilie, d’inceste ?[5]

Dans les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » soutenus par l’OMS et l’UNESCO[6], il est notamment question d’enseigner aux enfants de 0 à 4 ans « le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant » (module « sexualité »), comme si l’enfant était en capacité de dire oui ou non à un « ressenti » de type sexuel initié par autrui (et a fortiori par un adulte, considéré comme « partenaire » dans une « éducation sexuelle participative » !). De 4 à 6 ans, il est question que l’enfant apprenne « le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales » (p.42)[7]. 

Une longue préparation pour désorienter au nom de la liberté

Déjà, au nom du slogan hérité de 1968, « il est interdit d’interdire », qui a secoué notre civilisation pas toujours dans le mauvais sens, des personnalités politiquement marquées ont signé des pétitions en faveur de la légalisation de la pédophilie, pétitions soutenues par les quotidiens Le Monde et Libération.

Dans les années 1960-1970, les revendications portaient sur « les droits sexuels pour tous ». En 1979, le journal Libération offrait une tribune libre à un pédophile proxénète faisant l’apologie de la « sodomisation » des enfants et demandant « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps. »

De même, des pétitions « contre la majorité sexuelle » (Le Monde du 26 janvier 1977) affirmaient « que les enfants n[avaient] subi aucune violence et qu’ils étaient consentants car si une fille de 13 ans a le droit à la pilule c’est pour quoi faire ? »

À qui appartient l’enfant ?

Dans les régimes totalitaires, l’enfant est arraché à sa famille et devient progressivement propriété de l’État. Il doit subir et accepter ses idéologies. Or, l’État ne doit-il pas, au contraire, le protéger en collaboration étroite avec ses parents, car c’est un être fragile ?

Guy Hocquenghem (1946-1988), intellectuel normalien, contestataire affirmant sa pédophilie et mort du sida à 41 ans, déclarait dans Libération vouloir « empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants. » Câlins enfantins, rapports sexuels avec une enfant de 5 ans… sont la rhétorique habituelle du quotidien Libération qui instille subrepticement « l’importance d’enseigner la sexualité aux enfants ». Mais laquelle ?

L’Institut Kinsey cherche à décriminaliser la pédophilie

Ce qui se prépare est manifestement orienté vers « les enfants qui ont aussi droit à la sexualité », dont la source mondiale est l’Institut Kinsey créé en 1947. On connaît aujourd’hui la perversité du fondateur.

Il prétendait avoir découvert, sur la base d’une « science du viol » où il recruta de nombreux délinquants sexuels pour faire ses « recherches », « que les enfants [avaient] des appétits sexuels à satisfaire dès les premiers instants de la vie, [rendant] la légitimation de la pédophilie et les contacts sexuels avec un parent (…) bénéfiques ! »

Alfred Kinsey avait établi une échelle des orgasmes à partir de 5 mois, au nom de la recherche et de son idéologie d’origine nazie. Son institut fut longuement financé par la fondation Rockefeller et a même obtenu un statut consultatif spécial à l’ONU, c’est-à-dire en tant qu’ONG « habilitée à faire valoir ses compétences en matière de sexualité, genre et reproduction[8]. »

De plus, SIECUS, organisme émanant de l’Institut Kinsey (société sexologique professionnelle kinseyenne), est cité dans la bibliographie des « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ». Parmi les fondateurs de SIECUS, on trouve des collaborateurs d’Alfred Kinsey qui adhéraient aux mêmes principes concernant la sexualité, notamment celle qu’ils prêtent aux enfants. SIECUS a toujours milité pour un enseignement conforme à cette idéologie de Kinsey dans les écoles. Le Times Magazine a lui-même conclu que SIECUS faisait partie d’un lobby « pro-inceste ».[9]

Évidemment, parler de réseaux pédocriminels ou s’étonner que la loi ne fixe pas l’âge à partir duquel « on a le droit d’avoir des relations sexuelles consenties », c’est du « complotisme », tandis que nous pensions naïvement que le consentement était lié à la majorité sexuelle. La ligne Azur estime qu’un mineur de moins de 15 ans peut être consentant à des relations sexuelles avec un adulte, ce qu’un tribunal a d’ailleurs jugé[10] récemment. En novembre 2017, la Cour d’assises de Seine-et-Marne a considéré que la relation entre un trentenaire et une petite de 11 ans (qui ne l’avait jamais rencontré auparavant) avait été consentie !

Or, peut-on raisonnablement considérer qu’une enfant de cet âge (vulnérable par nature) soit sexuellement consentante ? Quels adultes peuvent l’affirmer ? Voilà bien un jugement qui pourrait faire jurisprudence. Désormais, nul ne saurait être poursuivi à la suite de rapports sexuels décrétés comme « consentis » par l’adulte, l’enfant n’ayant pas le discernement pour le dire ! Voilà le chemin qui décriminalise la pédophilie.

Les familles attendent de l’État la protection effective de leurs enfants

Selon Ariane Bilheran, nous assistons à une totale désinformation concernant les « droits sexuels » ; les inquiétudes exprimées étant systématiquement rejetées et classées dans les « hoax » (canulars), alors même que la confusion engendrée par ces textes a de quoi alerter.

La « déclaration internationale des droits sexuels » et les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » ont donc été publiés. Ils fixent désormais un cadre de référence pour les décideurs en Europe[11] et posent, sans le dire, le fondement d’une légalisation en douceur de la pédophilie, à partir d’une confusion et d’une indifférenciation entre l’enfant, l’adolescent et l’adulte. Mais plus grave encore est la banalisation des dérives, celle qui considère la pédophilie comme une « orientation sexuelle », en plus des infiltrations idéologiques majeures qui considèrent l’enfant comme « sexualisé dès la naissance », sur la base de ce dangereux personnage qu’était Kinsey. 

La perversion qui avance masquée, sous couvert d’humour, chemin vers la sodomie (pratique banale pour le site sous tutelle du Ministère de la Santé www.onsexprime.fr), l’inceste (rien de mal !), la pédophilie (une « orientation sexuelle » comme une autre qu’on ne peut changer), la zoophilie, la polysexualité, les « garçons enceintes »… Même s’il y a légèreté et ironie, difficile d’accepter tout cela, tout en faisant bien attention à ne pas verser dans l’homophobie. Mais nul doute que cet argument accusateur, spécieux et stigmatisant, sera utilisé !

Ainsi le désir peut être projeté sur celui qui n’a pas les moyens de l’exprimer, animal ou enfant, réduit au désir génital sous pression hormonale. Cette « éducation sexuelle » à la Kinsey devient maintenant une « fabrique à pervers »[12].

On est loin de la sexualité « expérience sublime de l’intime dans la vie humaine », si l’on considère l’enfant comme pouvant exercer son droit au « plaisir sexuel ».

Ainsi, Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, pose à juste titre de nombreuses questions :

« Pourquoi l’État se mêlerait-il de la sexualité de ses citoyens et de leur droit de jouir ? »

« La sexualité est-elle au centre de toute existence humaine ?

« Quelqu’un ne pourrait-il pas ériger en vertu un droit de ne pas jouir ? »

« Pourquoi les droits sexuels, composantes des droits humains, doivent-ils être exigés ? » 

« Les jeunes sont-ils une catégorie marginalisée comme les homosexuels, les bisexuels, les enfants mariés ? » 

« Pourquoi le mot « jouir » est-il répété 27 fois dans la déclaration contre 0 mot pour mineurs et pédophiles ? » Et enfin que penser « des capacités évolutives de chaque enfant à exercer des droits sexuels pour son compte ? »

« L’État doit-il laisser faire et même encourager la libre pratique sexuelle des pédophiles ? »

Pour la philosophe, il est indispensable que l’École se recentre sur ses missions premières d’instruction publique, afin que les enfants sachent lire, écrire et compter, ce qui leur donnera les moyens de développer un discernement et de se défendre, l’École n’ayant pas vocation à ce que des « éducateurs sexuels », formés à l’idéologie Kinsey de « l’enfant sexualisé », viennent interpeller les élèves sur leur sexualité à partir de la maternelle.

Notre actuel ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a déjà pris, en quelques mois, de bonnes décisions comme la méthode syllabique, les dictées quotidiennes, la chorale, le retour au latin et au grec. Apprendre à lire, écrire et compter est évidemment l’essentiel à l’école primaire. Quant à l’éducation affective, relationnelle et sexuelle, elle appartient prioritairement à la famille.

Ariane Bilheran est donc très opposée à l’éducation sexuelle à l’école du fait de risques de dérives, lesquelles sont déjà bien présentes. Parler de « prévention » serait prendre amour et sexualité sous l’angle des maladies. Il reste vrai que les cours de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), qui décrivent les organes génitaux et leur fonctionnement, n’ont pas fait la preuve de leur efficacité éducative et préventive des Infections Sexuellement Transmissibles. 

Lannée 1982 a été le tournant de la première prise de conscience avec le sida

L’arrivée du SIDA sur la planète en 1981 fut le déclenchement d’une recherche assidue quant aux causes de la maladie et à l’évolution de l’épidémie en Europe, aux USA et en Afrique.

C’est le ministre communiste de la santé, Jack Ralite, qui lança la grande concertation sur le cancer, en même temps que le SIDA se développait. Cette double réalité fit prendre conscience de l’urgence de délivrer une information de qualité à tous les adolescents, et d’abord de distribuer préservatifs et pilules (pass-contraception) aux lycéens. Mais cette information était-elle adaptée à leur âge et pouvait-elle répondre à leurs légitimes questions ?

C’est fort de cette prise de conscience que, depuis 1982, nous avons multiplié les rencontres avec les jeunes, tant dans les établissements scolaires publics que privés, du primaire au lycée, avec l’agrément de l’Éducation nationale (2005-2015), et avons publié pour toutes les familles « Amour et Sexualité – parlez-en tôt pour protéger vos enfants – pédophilie, inceste, pornographie » (Ed. Artège 2016).

Avec quelques amis, nous consacrions une journée entière par semaine pour rencontrer les élèves d’abord, puis leurs parents en soirée. Nous poursuivons cette mission à la demande. Par les questions écrites anonymement dès le collège, nous avons pu percevoir l’immense ignorance des jeunes et l’inconscience généralisée des parents.

Dans le même temps, de nombreuses chaînes radio et télé, orientées vers les jeunes, banalisaient les relations sexuelles précoces et multiples (sans risque puisqu’avec préservatifs et pilules) et poussaient les lobbies (LGBT, planning familial…), soutenus par les échantillons des pilules du jour, du lendemain ou du surlendemain, distribuées par les laboratoires pharmaceutiques.

De notre côté, nous répondions aux très nombreuses sollicitations des collégiens et lycéens, plus affectifs qu’on ne le pense généralement, et leur expliquions que la première des protections était d’apprendre à « se réserver » plutôt que « se préserver ».

Dans des établissements scolaires, on vantait, sans état d’âme, les Gay Pride, marches fières à l’allure de processions pseudo-évangéliques, sans même se rendre compte qu’elles copiaient les manifestions manipulatrices guerrières, passées au mode sexuel, des jeunes du temps de l’horrible national-socialisme allemand ou du fascisme italien.

Pour avoir personnellement accompagné un grand nombre de jeunes et moins jeunes atteints du sida vers la fin de vie, j’ai postfacé le livre autobiographique L’enfer est à vos portes ! signé de Philippe, Séropositif en 1991 Ed.O.E.I.L. Il résume atrocement ce que peut vivre et subir un jeune mal informé dans notre société, sur les questions essentielles de l’Amour et de la Sexualité. 

Ne pas confondre « droits sexuels » et prévention des risques en matière de sexualité

Avec des parents de toutes les tranches d’âge et des jeunes, filles et garçons en fin de collège et au lycée, nous avons pu mettre au point une pédagogie SAS (Santé-Amour-Sexualité) qui facilite d’abord le dialogue parents–enfants à propos du sujet tabou de la sexualité.

À la différence de certains idéologues de l’Éducation nationale, pas d’apprentissage de la masturbation aux enfants dès 4 ans, pas de présentation ou distribution de préservatifs (ce qui en soi incite au passage à l’acte), pas de discours avec le manège enchanté[13] des pénis en bois de toutes les tailles et couleurs où l’on apprend à filles et garçons à enfiler des préservatifs en public, pas de promotion des opérations transgenres chez les enfants…

Au cours de cette longue expérience, nous avons pu observer de près l’inconscience de certains enseignants et parents qui confondent, pour les jeunes comme pour eux-mêmes, ces trois mots essentiels : attirance, amitié et amour. 

Une information-éducation laïque cohérente à propos de la sexualité

On fait croire à l’enfant qu’il est libre, mais, en vérité, il est totalement vulnérable et manipulable face à des adultes forcément plus évolués que ses parents « réactionnaires ». Ce leitmotiv a toujours été celui des régimes totalitaires. La vérité est que le jeune ne dispose pas des ressources intellectuelles, psychiques ou émotionnelles qui lui permettent de faire face à certaines dérives prétendument libératrices.

Point besoin de la morale. Suffisent le bon sens et surtout l’amour et le respect absolu des enfants. En ce sens, récuser la différence sous prétexte de discrimination par l’âge est une absurdité d’adulte que l’on peut qualifier d’anthropo-illogique, puisqu’on ne dit pas la même chose à un enfant de 4 ans et à un autre de 7 ans. Les parents le savent bien.

Je rappelle ici l’article 26.3 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme : « Les parents ont le droit de choisir, par priorité, le genre d’éducation à donner à leurs enfants. » 

Aux plus petits du primaire, on peut expliquer d’abord la pudeur, l’intimité, la différence sexuelle, ce que fait le BB dans le ventre de sa maman, comment il se développe, seul ou jumeau, et par où et comment il vient au monde. Cela leur suffit largement. Mais encore faut-il bien cerner le niveau de maturité de chaque enfant (en attendant qu’il pose des questions, les questions viennent vite par les camarades de l’école) et respecter les histoires imaginaires qu’il peut se créer sur ses origines, ainsi que sur ses identifications sexuées.

Lorsque des difficultés apparaissent, il faut consulter les seuls spécialistes en la matière, en l’occurrence les pédopsychiatres et psychologues de l’enfant, qui connaissent bien la nature des traumatismes infantiles, et non des sexologues adultes qui ne sont pas habilités à parler du psychisme de l’enfant.

Avant d’entrée au collège, l’enfant doit savoir ce que peut représenter l’amour entre deux personnes (se dire et se donner des secrets du cœur, de l’esprit, du corps) et, éventuellement, comment on fait les bébés quand les deux corps s’unissent dans l’intimité, mais en se souvenant de ce que l’enfant peut être gravement traumatisé par l’introduction du sexuel, et même du biologique, dans la période que les grands spécialistes psys appellent « la période de latence ».

Aux plus jeunes collégiens, filles et garçons réunis, on doit expliquer leur puberté respective, la meilleure information qui soit pour qu’ils comprennent leurs différences et apprennent à se respecter.

Avant la fin du collège (4ème et 3ème en France), ce sont les bouillonnements de l’adolescence, parfaitement normaux, qu’il faut expliquer en répondant clairement et sans tabou aux questions des jeunes passionnés par les sujets SAS (surtout le dernier ”S”), car ils se plaignent souvent de ne pas pouvoir en parler avec leurs parents ou d’avoir des réponses insuffisantes.

Au lycée, on peut réunir les 3 années, seconde, première et terminale, et leur expliquer, à partir de leurs très nombreuses questions, et de manière détaillée, les différences entre attirance, amitié et amour. Leur apprendre que l’amour n’est pas un sexe qui cherche un autre sexe, mais bien plus un cœur qui cherche un autre cœur. À leur âge, nombreux sont celles et ceux qui ont déjà vécu des expériences sexuelles. Mais, curieusement, leurs questions sont surtout orientées vers l’amour durable, sa construction et son entretien. N’est-ce pas la signature de l’essentiel ?

Mentionner et promouvoir la protection des mineurs auprès des jeunes et des parents est une évidence qui peut éviter les dérives. Il doit s’agir de :

  • la prévention des IST
  • la prévention des grossesses précoces
  • la prévention des traumatismes liés aux agressions sexuelles.

Oui, il faut parler de respect et d’amour, mais l’on doit aussi poser les interdits structurants, rassurants et protecteurs pour les enfants et les jeunes. Tout n’est pas permis, non, et ce n’est pas à l’enfant de décider ce qui l’est, ou ne l’est pas, selon ses « ressentis ».

Considérer la majorité sexuelle consentante dès 15 ans est, en soi, discutable, car incitative. De plus, les parents étant souvent dans l’ignorance d’une éventuelle sexualité précoce de leur enfant, ils ne peuvent pas leur venir en aide.

Le simple bon sens, l’évidence naturelle, l’expérience de vie et la sagesse permettent d’affirmer qu’à 15 ans un(e) ado, quel qu’il/elle soit, n’a pas la maturité psychique, émotionnelle, et même corporelle, pour réaliser librement ses propres choix affectifs, et même ses orientations sexuelles. Celles-ci ne doivent jamais être considérées comme figées à cet âge-là, pouvant évoluer, particulièrement chez les jeunes les plus fragiles. Ceux-là ont besoin d’être aidés, écoutés et éclairés par des adultes de confiance.

Faire croire qu’un enfant de 12 ans, et même de 15, peut être consentant pour telle ou telle relation sexuelle, comme les lobbies cités plus haut le prétendent et cherchent à l’imposer à tous, est une imposture humaine. La résistance des personnes et des familles s’impose.

Pardon d’avoir été si long. Ces questions conditionnent pour chaque enfant la stabilité de toute une vie.

Que le printemps vous apporte les bourgeons et les fleurs qui donneront tant de fruits pour votre santé et celle de votre famille.

 

Professeur Henri Joyeux


Sources :

[1] Loi n°82-683 du 4 août 1982 Abrogation de l’art. 331 (al. 2) du code penal ; en consequence, les actes impudiques ou contre nature commis avec un mineur du meme sexe (homosexualite) ne seront plus punis de peines correctionnelles.

[2] Zéro discrimination

[3] Réseau Canopé

Placé sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale, Réseau Canopé édite des ressources pédagogiques transmédias (imprimé, web, mobile, TV), répondant aux besoins de la communauté éducative. Acteur majeur de la refondation de l’école, il conjugue innovation et pédagogie pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique.

[4] Je cite Ariane Bilheran dans son livre : « Cette stratégie nationale de santé sexuelle » (…) s’appuie en revanche sur un rapport du 02 mars 2016 du Haut Conseil de la Santé Publique, qui s’y réfère (« aux Standards ») directement, à la page 70, ainsi que sur des orientations de l’OMS en matière de « santé sexuelle ».

[5] Quand l’éducation sexuelle et les droits sexuels zappent la protection des mineurs

A l’origine des concepts de « droits sexuels » et d’ « éducation sexuelle »

[6] Cf. Standards… et Principes directeurs de l’UNESCO.

[7] Voir le résumé donné par Ariane Bilheran des « Standards » : voir la vidéo

[8] L’ONU donne un rôle consultatif à une organisation pédo criminelle

[9] Le Times Magazine du 14 avril 1980 a conclu que SIECUS faisait partie d’un « lobby universitaire pro-inceste… menant une campagne pour ébranler le tabou de l’inceste » et toutes les autres inhibitions sexuelles chez les enfants.

[10] « Avant 15 ans, la loi refuse de prendre en considération l’opinion des mineurs en ce sens que, même si le mineur est consentant, l’auteur sera passible de poursuites pour atteintes sexuelles sur le fondement de l’article 227-25 du Code pénal. »

Définitions

[11] Standards pour l’éducation sexuelle en Eurpoe

[12] « (…) personne n’ira plus contrôler la validité des concepts et leur origine, ni les effets des techniques éducatives employées puisqu’elles seront réputées être dispensées pour le bien des enfants, des personnes et de la société. Or, en matière d’« éducation sexuelle », « dès le plus jeune âge », les effets sont connus d’avance par les véritables spécialistes du sujet : ils se traduisent par un arrêt brutal du développement émotionnel, psychique, voire intellectuel, chez des enfants traumatisés par la rencontre du réel et de l’imaginaire. » (Philippe Vergnes).

Alerte en protection de l’enfant : ce « petit pervers polymorphe » que le NOM souhaite (ré-)éduquer

[13] Le manège enchanté

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