Endurer des tourments sans fin : Un triomphe sur la maladie grâce au Falun Gong

Par Lisa Bian
9 septembre 2023 06:12 Mis à jour: 9 septembre 2023 21:20

Sha Yu Zhu est une Taïwanaise de 72 ans qui est la quintessence de la femme orientale traditionnelle : elle incarne la piété filiale et la patience.

Pendant des dizaines d’années d’épouse dévouée, avant ses soixante ans, elle donnait l’impression d’une femme appliquée qui ne se plaignait jamais. Pourtant, souvent la nuit, elle se cachait sous les couvertures et pleurait en cachette. Face aux frustrations refoulées qui remontaient en elle, elle se lamentait en silence de l’injustice de sa vie.

Mme Sha a toujours voulu avoir des enfants, mais le malheur a voulu qu’elle fasse sept fausses couches. Ce n’est qu’après la dernière fausse couche, à la suite de saignements importants, que son utérus a dû être enlevé chirurgicalement, affaiblissant considérablement son corps par la même occasion. Ce ne l’a pas empêchée de continuer à s’occuper de sa belle-mère alitée. Face aux exigences et aux critiques constantes de sa belle-mère, elle obéissait docilement, conformément à la croyance inébranlable de son mari selon laquelle « les paroles d’un parent sont des décrets sacrés, destinés à être obéis ».

« J’ai subi sept ou huit opérations chirurgicales. Avant chaque intervention, je me disais souvent : ‘Dieu, emporte-moi, je ne veux plus vivre’, mais je me réveillais à chaque fois. Je souffrais d’une grave dépression et j’en arrivais souvent à envisager le suicide », a-t-elle confié dans une récente interview accordée à Epoch Times.

Un diagnostic de cancer rare – 2 à 3 ans à vivre

À l’âge de 60 ans, elle a connu un épisode inhabituel de douleurs abdominales. Ayant, par le passé, subi de nombreuses opérations chirurgicales, elle n’était pas complètement surprise par ces douleurs, et elle se disait que ses anciens problèmes étaient de retour. Cependant, la douleur s’est intensifiée, et elle s’est rendue à l’hôpital. Soupçonnant une péritonite, ses médecins l’ont opérée, pour finalement découvrir qu’elle était atteinte d’un type de cancer très rare, appelé pseudomyxome péritonéal.

Le pseudomyxome péritonéal se propage dans la cavité abdominale en sécrétant de la mucine (un composant du mucus). La plupart des personnes ne ressentent des symptômes que lorsque leur abdomen est rempli de mucine, ce que l’on appelle la « panse gélatineuse ».

Le pseudomyxome péritonéal ne se propage pas dans la circulation sanguine ou le système lymphatique comme d’autres cancers. Cependant, il peut se propager à la surface de divers organes abdominopelviens, ce qui rend le traitement problématique.

Ce type de cancer est extrêmement rare, puisqu’il ne touche qu’environ deux personnes par million chaque année.

Plusieurs médecins lui ont expliqué que sa maladie était pratiquement incurable et qu’il lui restait tout au plus deux ou trois ans à vivre. Un spécialiste en chirurgie lui a même dit : « Mangez et buvez tout ce que vous pouvez, et attendez votre heure à la maison ».

Pensant que ses jours étaient comptés, Mme Sha a secrètement préparé ses funérailles. Elle a même acheté des vêtements d’enterrement et s’est fait photographier pour ses funérailles.

Peu de temps après, son frère lui a parlé d’un voisin qui souffrait lui aussi d’une maladie singulière, une sorte d’atrophie musculaire inexpliquée dans la partie inférieure des jambes, et dont l’état s’était amélioré après avoir pratiqué le Falun Gong. Son frère lui a donc suggéré d’essayer.

Une lueur d’espoir

S’accrochant à cette dernière lueur d’espoir, Mme Sha s’est inscrite à un cours d’étude du Falun Gong.

La première fois qu’elle a lu le livre principal du Falun Gong, « Zhuan Falun », elle en a trouvé le contenu très accessible. Elle le décrit comme « un livre qui raconte une histoire, dévoile les vérités de la vie, explique le fonctionnement de l’univers et explore les raisons pour lesquelles les gens subissent tant de souffrances dans ce monde. Plus je lisais, plus je prenais du plaisir ».

Peu après avoir terminé « Zhuan Falun », la pression inconfortable qui pesait sur sa poitrine s’est relâchée. Elle a ressenti un sentiment de fraîcheur et d’aisance. « Je n’en veux plus à l’injustice de la vie. Ce livre a dénoué les nœuds de mon cœur », a-t-elle déclaré.

Après avoir suivi le cours d’étude du Falun Gong, elle a commencé à s’entraîner sur un site de pratique du Falun Gong situé à proximité. Pendant la pratique, elle s’est rendu compte qu’une forte énergie montait jusque dans ses mains et son corps semblait détendu. Elle garde un très bon souvenir de cette expérience.

Puis elle a lu sans relâche d’autres livres sur le Falun Gong, notamment « Zhuan Falun ». Elle raconte : « Je lis souvent tard dans la nuit parce que j’aime ça. Non seulement je ne me sens pas fatiguée, mais plus je lis, plus mes yeux deviennent clairs. C’est tout à fait miraculeux, étant donné que j’ai été opérée d’un décollement de la rétine et que j’ai eu une vision floue et une fatigue oculaire pendant plus de dix ans après l’opération ».

Avant le Falun Gong, elle a longtemps souffert de troubles du sommeil. Même après le décès de sa belle-mère, elle continuait à rêver d’elle, ce qui générait un stress considérable en elle. En outre, elle connaissait souvent des épisodes terrifiants en pleine nuit pendant lesquels elle se trouvait dans l’incapacité de bouger. Ce tourment persistant lui causait une détresse incommensurable, mais il semblait n’y avoir aucun moyen de l’atténuer.

« D’une manière remarquable, après avoir lu ‘Zhuan Falun’, tout le stress dans mon cœur s’est dissipé et j’ai commencé à dormir profondément. Aujourd’hui, je me réveille tôt tous les jours, débordante de joie et d’un sentiment inexplicable de bonheur », se réjouit-elle.

Environ une semaine après avoir participé aux exercices matinaux du groupe de Falun Gong, son appétit s’est amélioré et elle a pu avaler la moitié d’un bol de riz. Auparavant, après son opération, elle avait peu d’appétit et ne pouvait manger que le strict minimum. En outre, elle ressentait une sensation de lourdeur dans l’estomac qui la rendait pessimiste et déprimée.

« Après avoir pratiqué pendant environ un mois, j’ai pu manger normalement à nouveau, ma force est revenue à son niveau habituel et mon corps s’est senti léger et rajeuni. Douze années se sont écoulées depuis. »

Elle pratique le Falun Gong tous les jours maintenant et, dans tout ce qu’elle fait, elle se demande si elle est en adéquation avec les principes de vérité, bonté et patience de la pratique. Cette vigilance s’étend également aux paroles qu’elle prononce, afin de ne surtout causer aucun tort à autrui. « J’ai déjà 72 ans, mais je suis en très bonne santé. Les gens me font souvent remarquer que je fais beaucoup plus jeune que les gens de mon âge », s’amuse-elle.

Dans le passé, lorsqu’elle était peinée ou incomprise par les autres, un sentiment d’injustice s’emparait d’elle et elle peinait à garder son sang-froid. Aujourd’hui, dans de telles circonstances, elle ne se laisse plus emporter par ses émotions. Au lieu de cela, elle répond poliment et offre des explications à ceux qui lui font des reproches, et pour elle ce n’est pas grave si les gens ne les acceptent pas.

Elle explique que son mari est quelqu’un de bien, mais qu’il a un caractère bien trempé et qu’il a tendance à hausser le ton dès qu’il se met en colère. Avant de pratiquer, elle se contentait d’endurer ses humeurs mais au fond cela la contrariait. Depuis qu’elle pratique, lorsque son mari s’emporte, elle répond par la patience, et lui montre beaucoup d’égards, et ainsi les conflits sont souvent rapidement résolus. « Je choisis de voir ses qualités positives et de comprendre que ses intentions sont bonnes, malgré son comportement difficile », explique-t-elle.

Elle ajoute : « J’ai compris qu’en suivant les principes de vérité, bonté et patience, tout se passera bien et la vie s’améliorera. J’en ai tiré un grand bénéfice et ma vie est devenue plus sereine et plus satisfaisante. C’est ce qui explique que je suis toujours en excellente santé ».

Falun Gong : Cultiver la vertu et améliorer le bien-être physique

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique de cultivation du corps et de l’esprit introduite en Chine par le maître Li Hongzhi en 1992. Suivant les principes de vérité, bonté et patience, le Falun Gong encourage les pratiquants à cultiver leur caractère moral, à élever leur nature spirituelle et, en fin de compte, à atteindre l’objectif du retour à leur véritable identité. La pratique consiste en cinq séries d’exercices, dont une partie est consacrée à la méditation, et qui sont conçus pour être simples et faciles à apprendre. Un nombre important de pratiquants du Falun Gong ont déclaré avoir ressenti une amélioration de leur bien-être émotionnel et de leur santé physique, ainsi que la résolution de diverses maladies chroniques grâce à la pratique.

Margaret Trey, auteur et psychologue à l’université Flinders en Australie, a mené une enquête par questionnaire en ligne auprès de 360 pratiquants de Falun Gong dans le monde entier (à l’exclusion de la Chine). Il a été demandé à ces pratiquants d’inviter leurs amis et leur famille non pratiquants à également répondre au questionnaire, pour servir de groupe de contrôle. L’enquête a révélé que les pratiquants du Falun Gong sont plus optimistes que les autres quant à leur état de santé et de bien-être. Il a été constaté aussi que plus de 80 % des pratiquants se sentent calmes et pleins d’énergie la plupart du temps, alors que seulement 44 % des non-pratiquants font état d’un tel sentiment.

Une étude présentée lors de la réunion annuelle 2016 de l’American Society of Clinical Oncology a indiqué que la pratique du Falun Gong pouvait prolonger de manière significative la survie des patients atteints d’un cancer en phase terminale, en plus de soulager leurs symptômes.

Des chercheurs de Suisse, du Royaume-Uni, des États-Unis et de Taïwan ont suivi 152 patients chinois atteints d’un cancer en phase terminale qui pratiquaient le Falun Gong. Les principaux types de cancer étaient le poumon, le foie, l’estomac, la leucémie, l’œsophage, le cancer gynécologique, le pancréas, les voies biliaires et le cancer colorectal.

L’étude a montré qu’à la date de publication du rapport, 149 patients étaient encore en vie et en bonne santé. Par rapport à la période de survie prévue de 5,1±2,7 mois, la période de survie réelle a été significativement prolongée à 56,0±60,1 mois, avec un temps médian d’amélioration des symptômes de 1,3±1,7 mois. Parmi eux, 147 cas (96,7 %) ont rapporté une guérison complète des symptômes, 60 cas ayant été confirmés par les médecins traitants. Le délai médian de guérison complète des symptômes était de 3,6±3,3 mois, et le délai médian de survie sans symptômes était de 52,7±61,1 mois. En outre, la pratique du Falun Gong a entraîné une amélioration significative de la qualité de vie des patients.

En 2020, une étude portant sur plus d’un millier de pratiquants taïwanais du Falun Gong a été publiée dans la revue internationale Health Behavior and Policy Review. L’étude s’est appuyée sur l’enquête MOS 36-Item Short Form Health Survey (SF-36), largement utilisée, pour évaluer les participants. Les résultats ont révélé que pour huit indicateurs, dont la « santé physique » et la « santé mentale », les pratiquants ont obtenu des scores significativement plus élevés que la population générale pour six des huit indicateurs, à l’exception du « fonctionnement physique » et du « fonctionnement social ». En outre, les pratiquants âgés de plus de 65 ans ont obtenu des scores significativement plus élevés pour les huit indicateurs de santé physique et mentale que la population générale.

L’étude a également révélé que, par rapport aux normes générales en vigueur à Taïwan, 70 à 89 % des personnes souffrant de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le diabète, les affections pulmonaires et l’hypertension artérielle ont vu leur état s’améliorer ou se rétablir après avoir pratiqué le Falun Gong.

Avant que le Parti communiste chinois ne commence à persécuter le Falun Gong en 1999, l’administration générale des sports de Chine avait réalisé en mai 1998 une enquête aléatoire auprès de 12.553 personnes exerçant la pratique. L’enquête avait révélé qu’après avoir pratiqué le Falun Gong pendant plusieurs mois, ou quelques années, ces pratiquants ont connu des améliorations significatives de leur condition physique, conduisant à un taux de guérison global allant jusqu’à 97,9 %.

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