État de New York: le rassemblement «End PCC» lance l’alerte contre l’infiltration communiste et la subversion

Par Petr Svab
16 août 2022 13:30 Mis à jour: 16 août 2022 13:30

Ce qui est ressorti des propos énoncés à l’occasion d’un rassemblement organisé à Otisville, dans le sud de l’État de New York aux États‑Unis, intitulé « Wake up to the CCP threat » [Réveillez‑vous à la menace du PCC], c’est que le Parti communiste chinois (PCC), a infiltré les États‑Unis à un degré alarmant, non seulement pour voler des secrets économiques et militaires, mais aussi pour cliver, saboter, tromper l’Occident.

Résister au plan du PCC visant à mettre l’Amérique à genoux représente une rare occasion où les Américains de diverses tendances politiques peuvent s’unir, ont déclaré les intervenants. Ils ont exhorté le public à s’engager civiquement et faire passer le message.

« Le PCC cherche à faire tomber l’Amérique dans le cadre d’une guerre multi‑domaine très complète », a expliqué Sean Lin, ancien virologue de l’armée américaine et membre d’une commission focalisée sur le danger que représente la Chine actuellement.

Déployant une politique de « guerre totale », le régime utilise tous les domaines d’activité humaine comme un « champ de bataille », a déclaré le Dr Lin, lors du rassemblement du 13 août. La guerre économique vise à « détruire la base industrielle des États‑Unis » et à « créer une dépendance à la chaîne d’approvisionnement [chinoise] ». La guerre financière vise à séduire Wall Street pour que les investissements soient transférés en Chine. La guerre politique vise à « rendre illégitimes » les États‑Unis, de constitution républicaine, et à y promouvoir les « théories maoïstes sur la race ». La guerre de l’information repose sur une propagande pour créer une image positive du système totalitaire du PCC . La guerre technologique vise à s’emparer de la propriété intellectuelle des entreprises américaines. La cyber‑guerre vise à voler les informations personnelles des Américains. La guerre des drogues vise à empoisonner les Américains en encourageant le commerce illégal du fentanyl, un puissant opioïde. La guerre biologique vise à utiliser des agents pathogènes viraux comme armes.

La guerre biologique

Le Dr Lin connait particulièrement bien la dernière catégorie. Il a suivi comment le PCC a bloqué et manipulé la recherche sur les origines du Covid‑19 en 2019, de sorte qu’il n’y a aucun moyen de dire définitivement comment elle a commencé.

« Mais il ne fait aucun doute que le PCC a laissé le virus se propager dans le monde entier, il a laissé les personnes qui ont été infectées à Wuhan voyager partout dans le monde, pourtant au même moment il confinait Wuhan », a‑t‑il déclaré.

Il a souligné que divers types de programme de recherches à « gain de fonction » sur les virus se poursuivent en Chine, et les projets de guerre biologique du PCC continuent de se développer. L’Armée populaire de libération (APL) travaille actuellement sur un laboratoire de confinement biologique de niveau 4, en coopération avec l’armée pakistanaise, a‑t‑il indiqué.

« Il n’y a pas d’institut de recherche réputé au Pakistan pour une quelconque maladie infectieuse. Pourquoi l’APL veut‑elle collaborer avec l’armée pakistanaise pour y installer un laboratoire de niveau 4 ? Parce que la prochaine fois, si une autre épidémie se produit, c’est le Pakistan qui sera blâmé, pas le PCC. C’est leur stratégie. »

Le Dr Lin est favorable à la désignation du PCC comme une organisation criminelle transnationale, tout comme les cartels de drogue mexicains.

« Si notre ennemi mène une guerre non conventionnelle contre nous, si nous pensons encore que le PCC n’est qu’un concurrent ou un collaborateur, nous perdrons la guerre », a‑t‑il alerté.

Activisme politique

Le moyen de résister à l’influence du PCC aux États‑Unis est de renforcer les valeurs américaines fondamentales et de devenir actif dans le domaine politique, a déclaré le révérend Bill Banuchi, chef de l’ONG New York Faith and Freedom Coalition.

« J’ai maintenant deux petits‑enfants et je redoute le jour où je devrai m’asseoir avec eux et leur dire comment c’était en Amérique, lorsque nous jouissions de la liberté », a‑t‑il déclaré.

Il a encouragé les Américains à ne pas se contenter de voter, mais à envisager de se présenter aux élections, qu’il s’agisse d’une commission scolaire, d’un conseil municipal ou d’une assemblée législative de comté.

Il a noté que les Américains, bien que venant d’horizons ethniques et culturels variés, trouvent leur unité dans la croyance aux valeurs fondatrices du pays, telles que « dans cette nation, nos droits ne nous viennent pas de la ville de Washington ou d’Albany, nos droits nous viennent de la main même de Dieu ».

« Quand une force extérieure vient nous menacer, que faisons‑nous ? Nous oublions nos querelles internes et nous préparons les armes et nous unissons nos forces contre cet ennemi extérieur », a‑t‑il lancé face à 120 personnes qui l’acclamaient.

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Rassemblement « Wake Up to the CCP Threat » [Réveillez-vous à la menace du PCC] à Otisville, N.Y., le 13 août 2022. (Larry Dye/Epoch Times)
Le rassemblement a été organisé dans la ville américaine d’Otisville, dans l’État de New York, par l’association locale Mount Hope Chinese Association et le Global Tuidang Center (Tuidang = quitter le PCC) , basé à New York.

Robin Imbarrato, 52 ans, est venue assister au rassemblement après que son père lui en ait parlé, afin de rester informée sur le sujet.

« Le communisme fait désormais partie de notre monde, il s’est infiltré ici, c’est pourquoi je suis venue, pour voir ce que je peux éventuellement faire pour le combattre », a‑t‑elle déclaré à Epoch Times.

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Robin Imbarrato, après le rassemblement « Wake Up to the CCP Threat » à Otisville, N.Y., le 13 août 2022. (Petr Svab/Epoch Times)

Ce fut « une grande révélation », a‑t‑elle dit. Lorsque la pandémie de Covid‑19 est survenue et que les autorités américaines ont, dans une large mesure, suivi le type de réponse prescrit par le PCC, notamment les fermetures d’entreprises et les mandats.

Un autre participant, James Snyder, 32 ans, a déclaré être venu pour « soutenir la cause ».

« Je n’apprécie pas de voir les tentacules du PCC infiltrer nos médias, notre gouvernement et nos réseaux sociaux – notre société dans son ensemble », a‑t‑il déclaré.

Il a commencé à se pencher sur l’influence du PCC en Amérique en 2016, après avoir entendu le candidat de l’époque, Donald Trump, évoquer à plusieurs reprises la Chine dans ses discours de campagne.

« Quel est le problème avec le Parti communiste chinois ? » s’est-il interrogé initialement. Au fil du temps, il en a appris toujours davantage en suivant « les sources d’information alternatives, et en restant à l’écart des sources d’information grand public ».

L’autocensure

Il a remarqué que les athlètes ou les géants du divertissement s’autocensuraient, afin d’apaiser le PCC et d’être autorisés à accéder au public chinois.

« J’ai remarqué ces choses un peu à la fois et plus je les remarque, plus il devient difficile de les ignorer. »

Pour Howard Bellingham, 37 ans, le moment de rupture a eu lieu l’année dernière, lorsqu’il a vu l’ancien lutteur professionnel John Cena s’excuser auprès de la Chine pour avoir qualifié Taïwan de pays, alors qu’il faisait la promotion du neuvième Fast and Furious.

« C’est là que le réveil a eu lieu », a‑t‑il déclaré.

Il a ensuite commencé à se pencher sur l’influence économique de la Chine, remarquant que les entreprises américaines sont toujours plus redevables au marché chinois.

« Avant, elles avaient un intérêt local, elles avaient intérêt à ce que les gens viennent dans leur entreprise », a‑t‑il expliqué.

Mais la prolifération des achats en ligne a, selon lui, coupé les entreprises américaines de leur clientèle nationale.

« La Chine a un milliard d’habitants, nous en avons 330 millions. Quel marché va faire autorité désormais ? »

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Howard Bellingham après le rassemblement « Wake Up to the CCP Threat », à Otisville, N.Y., le 13 août 2022. (Petr Svab/Epoch Times)

Il était encourageant pour lui de voir autant de personnes se présenter pour un tel événement dans une petite ville.

« C’est facile (on ne le voit pas aux infos grand public) de penser qu’on est tout seul avec ces idées sur des choses comme ça. »

« Alors quand on vient à un événement comme celui‑ci et qu’on voit un grand nombre de personnes qui sont là pour les mêmes raisons, qui pensent la même chose et qui veulent en apprendre sur le même sujet, cela permet de comprendre qu’on n’est pas seul, que les gens se soucient de nous, qu’une communauté existe, que nous devons juste creuser un peu pour la trouver. »

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