Feux d’artifice du 14 juillet en Maine-et-Loire : enquête ouverte pour homicide et blessures involontaires après la mort de deux personnes, dont un enfant de 7 ans

Par Epoch Times avec AFP
16 juillet 2022 06:41 Mis à jour: 16 juillet 2022 11:08

Une enquête pour homicide et blessures involontaires a débuté le 15 juillet pour tenter d’expliquer comment deux personnes, dont un enfant de sept ans, ont trouvé la mort jeudi soir à Cholet en Maine-et-Loire suite à un « incident de tir » lors du feu d’artifice du 14 juillet.

Un garçon de sept ans et sa sœur de 24 ans, venus avec leur famille, ont été tués lorsque plusieurs projectiles sont tombés au milieu d’un groupe de spectateurs à quelques dizaines de mètres du pas de tir, peu après 23h00, dans des circonstances qui restent à éclaircir.

Un proche de la jeune femme, grièvement brûlé, a été transporté dans une unité spécialisée de l’hôpital de Tours. Ses jours ne sont plus en danger, selon le procureur de la République d’Angers Eric Bouillard. Six autres spectateurs, dont les parents des deux victimes, ont été plus légèrement touchés.

« Un périmètre de sécurité » était fixé à « 150m » du pas de tir.

Au lendemain de l’accident, « on a fait le point sur la partie réglementaire » pendant la journée de vendredi, a déclaré Eric Bouillard, précisant que l’enquête était désormais ouverte pour homicide et blessures involontaires.

Pour ce type de spectacle, « la réglementation est très claire », a poursuivi le magistrat. Il est prévu notamment « un périmètre de sécurité et d’exclusion du public », une zone qui, dans le cas présent, était fixée à « 150m » du pas de tir. « Il appartient ensuite à l’organisateur de faire respecter ce périmètre », a ajouté M. Bouillard.

Le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, a pour sa part affirmé que le dispositif de sécurité avait été fait dans les règles.

Plusieurs dizaines de personnes avaient assisté au feu d’artifice en se plaçant juste derrière les grillages autour du stade où se déroulait l’évènement, à l’opposé de la place principale où se massait le gros des spectateurs, selon plusieurs témoignages.

Les organisateurs « ont eu conscience qu’il y avait eu quelque chose d’anormal » mais ils « n’ont pas nécessairement eu conscience tout de suite que quelque chose de grave venait de se passer », a-t-il souligné, interrogé sur le fait que le feu d’artifice soit allé à son terme.

« Une fusée est venue exploser au milieu de la foule »

Sandy Beauvois, cariste à Cholet, raconte : « Nous étions une centaine de personnes à 50 mètres du pas de tir » quand le drame s’est produit. « Un dispositif de mise à feu s’est peut-être couché au sol car nous avons vu un départ de feu sur le pas de tir, 10 secondes plus tard une fusée est venue exploser au milieu de la foule ».

Des pans d’herbe prennent feu, des gens crient, un début de panique gagne une partie de l’assistance proche du pas de tir tandis que les secours prodiguent les premiers soins aux victimes sur place.

L’enquête, confiée à la Sûreté départementale du Maine-et-Loire et au commissariat de Cholet, a débuté dès vendredi matin, avec notamment l’audition des artificiers sur place et des organisateurs.

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