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Finistère : un homme poignardé à la gorge lors d’une fête scolaire, deux suspects interpellés

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Photo: ANTOINE BOUREAU/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un homme a été poignardé à la gorge samedi soir lors d’une fête des écoles à Pont-l’Abbé, dans le Finistère, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes, qui ont interpellé et placé en garde à vue deux suspects qui avaient pris la fuite.
La victime, un jeune homme de 26 ans, a été héliportée au CHU de Brest, où elle se trouvait encore hospitalisée dimanche soir, « plongée dans le coma », a précisé la procureure de la République de Quimper, Cécile Flamet.
Clément Beck, commandant de la compagnie de gendarmerie de Quimper, avait indiqué à l’AFP en début d’après-midi que « ses jours ne sont plus en danger ».
« Une enquête de flagrance a immédiatement été ouverte pour tenter d’établir les circonstances de cette agression », ajoute Mme Flamet dans son communiqué.
Samedi vers 21h10, un individu a poignardé la victime au niveau de la gorge alors qu’elle assistait à la fête des écoles de Pont-l’Abbé, s’enfuyant immédiatement après, tandis que des secouristes présents sur place administraient les premiers soins au blessé.
Selon les gendarmes, c’est la présence d’esprit d’un témoin ayant relevé la plaque d’immatriculation du véhicule à bord duquel le suspect s’enfuyait en compagnie d’une femme qui a permis leur interpellation rapide.
« On a pu identifier le propriétaire de la voiture et faire le lien avec l’une des deux personnes », a expliqué Clément Beck. Le véhicule recherché s’est présenté à l’une des adresses identifiées par les gendarmes qui sont parvenus « à l’immobiliser et à procéder à l’interpellation » vers 23h10, deux heures seulement après l’agression.
Les deux suspects, un homme et une femme âgés de 25 ans, ont tous deux été placés en garde à vue. Cette mesure a été prolongée par le parquet de Quimper dimanche soir, selon la procureure.
Si leurs motivations sont encore indéterminées à ce stade, les enquêteurs privilégient l’hypothèse d’un différend amoureux. « La victime connaissait un des deux auteurs », a indiqué M. Beck.
Selon Le Parisien, la femme serait une ancienne petite amie de la victime.