La pratique des « vaches à hublot » suscite l’indignation des défenseurs des animaux

10 juillet 2017 15:27 Mis à jour: 10 juillet 2017 15:27

La vue d’une vache avec un grand trou dans l’abdomen montrant ses organes internes a choqué un grand nombre d’observateurs. Certains ont considéré cette pratique de la fistulation comme une maltraitance animale, soulevant un problème éthique.  

Dans une étude menée par des chercheurs d’Agroscope à Grangeneuve en Suisse, des trous de 21 cm de large ont été réalisés dans l’abdomen de 14 vaches afin d’observer la digestion de l’herbe dans l’estomac.

Les scientifiques expliquent que cette pratique leur permet d’observer l’un des quatre estomacs de la vache, pour faciliter l’étude du tube digestif de l’animal et connaître avec précision son processus de digestion des aliments.

Lorsque la nourriture arrive dans l’estomac, les scientifiques peuvent utiliser des équipements spécialisés afin d’étudier et d’expérimenter sa digestion.  Ce trou de fistulation peut faire peur à quiconque le voyant pour la première fois. Pourtant selon les scientifiques l’étude n’affecte pas la santé des vaches et aide à diminuer leurs émissions de méthane dans l’environnement.

Durant l’opération de mise en place de la fistule, les vaches reçoivent un anesthésiant afin de ne pas ressentir la douleur. Cette forme d’expérimentation scientifique est néanmoins condamnée par beaucoup. Cette pratique semble en effet être contre-nature et pose la question de la considération des animaux comme des êtres sensibles et non comme des « biens meubles ».

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