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Grèves du 18 septembre : des cheminots envahissent Bercy, « on est rentrés dans la forteresse ! »

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Photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un groupe de manifestants est parvenu jeudi à pénétrer dans l’enceinte du ministère de l’Économie et des Finances, à Bercy, à Paris, quelques heures avant le départ du cortège parisien, selon Sud Rail et des images consultées par l’AFP.

« On est rentrés à l’intérieur de la forteresse Bercy ! », a déclaré Fabien Villedieu, secrétaire fédéral du syndicat Sud Rail. Selon l’organisation syndicale, environ 300 personnes — cheminots de la gare de Lyon, agents de la RATP et étudiants — ont participé à cette action « sans violence ni casse ».

« Intrusions illégales dans des bâtiments publics »

De son côté, le service de presse de Bercy a fait état d’une « cinquantaine de personnes » ayant pénétré dans la cour du ministère pour un « happening » d’une vingtaine de minutes, « sans heurts ni dégradation ». Le ministère a rappelé que « si la liberté d’expression et de manifestation est garantie dans notre pays, elle ne saurait en aucun cas justifier des intrusions illégales dans des bâtiments publics ».

Des vidéos publiées sur X et des images consultées par l’AFP montrent des manifestants entrant en courant par un portail à demi ouvert, face à des agents de sécurité débordés. Dans l’enceinte du ministère, des photos témoignent de la présence de dizaines de manifestants, certains brandissant des fumigènes. Des drapeaux Sud Rail et Solidaires RATP ont été déployés, accompagnés du slogan : « Même si Macron ne veut pas, nous on est là. »

Prendre l’argent « dans les poches des plus riches »

« Pour le budget, on a suggéré, gentiment mais fermement, au ministère des Finances d’aller chercher l’argent là où il est : dans les poches des plus riches », a expliqué Fabien Villedieu. Le représentant syndical a affirmé que « [s]’il est hors de question qu’on s’arrête après la journée du 18 septembre », le mouvement avait « déjà commencé à gagner avec le retrait des deux jours fériés » et entendait « continuer à avancer » sur ses revendications.

Sud Rail réclame des mesures en faveur du pouvoir d’achat, de l’augmentation des salaires et de la défense du service public.