Hillary Clinton riposte face à la plainte déposée par John Durham au tribunal

Par Jack Phillips
20 février 2022 13:08 Mis à jour: 23 février 2022 20:44

À la suite du dossier judiciaire présenté la semaine dernière par le procureur spécial John Durham, l’ancienne candidate à la présidence Hilary Clinton a démenti mercredi les allégations selon lesquelles son équipe de campagne de 2016 aurait espionné l’ancien président Donald Trump.

Dans un message sur Twitter, la démocrate de longue date a écrit que « Trump et Fox inventent désespérément un faux scandale pour détourner l’attention de ses vrais scandales. C’est juste un jour comme tous les autres ». Elle a ajouté : « Plus ses méfaits sont exposés, plus ils mentent. »

Le 12 février, dans le cadre de l’affaire de John Durham contre Michael Sussmann, un avocat ayant travaillé pour l’équipe de campagne d’Hillary Clinton et du Comité national démocrate en 2016, le procureur spécial John Durham a rapporté qu’un CTO (directeur de la technologie) allié au Parti démocrate et à la campagne Clinton avait fait espionné la Trump Tower (résidence à New York) et la Maison Blanche alors que Donald Trump était président.

John Durham a allégué que Michael Sussmann avait menti au FBI sur deux points importants. D’abord en déclarant qu’il ne travaillait en aucun cas pour le compte de qui que ce soit, ensuite en fournissant des faux documents liant la Trump Organization à une banque russe.

Selon le dossier, M. Sussmann a « rassemblé et transmis ses allégations au FBI au nom de deux clients spécifiques au moins, dont un directeur de la technologie (Tech Executive 1) d’une société Internet basée aux États‑Unis (Internet Company 1) et la campagne Clinton ». M. Sussmann a plaidé non coupable, et ses avocats ont déclaré lundi que le dossier contenait des « allégations préjudiciables et fausses » contre leur client.

Le directeur de la technologie, identifié dans les rapports comme Rodney Joffe, a également « chargé ces chercheurs d’exploiter des données Internet afin d’établir ‘une inférence’ et ‘un narratif’ » liant le candidat de l’époque, Trump, à la Russie », indique le dossier, ajoutant que l’entreprise pour laquelle travaillait Rodney Joffe « était venue pour accéder aux serveurs nécessaires et les entretenir » au sein du Bureau exécutif du président (EOP).

Par l’intermédiaire d’un porte‑parole, M. Joffe a déclaré aux médias cette semaine qu’il était un « expert en sécurité Internet apolitique » et qu’il avait « légalement donné accès à des données DNS obtenues d’un client privé qui fournissait séparément des services DNS au Bureau exécutif du Président (EOP) ».

Au cours du week‑end dernier, en réaction à la plainte déposée par M. Durham, M. Trump a publié une déclaration. Selon l’ancien président, M. Durham vient enfin légitimer ses affirmations de longues dates selon lesquelles les démocrates et les médias corporatifs ont injustement et faussement lié sa campagne à la Russie.

« Cela montre à quel point les médias sont totalement corrompus et sans vergogne », a déclaré Donald Trump dans le communiqué. « Pouvez‑vous imaginer si les rôles étaient inversés et que les républicains, en particulier le président Donald Trump, se faisaient prendre à espionner illégalement le bureau du président ? »

Il a ajouté : « Tout l’enfer se déchaînerait et la chaise électrique sortirait immédiatement de sa retraite. La bonne nouvelle est que tout le monde parle non seulement de cette atrocité contre notre Nation, mais aussi de cette presse qui va jusqu’à refuser de mentionner le crime majeur qui a eu lieu. »

Lundi, un porte‑parole de la Maison Blanche a évité de commenter les conclusions de John Durham.

« C’est quelque chose dont je ne peux pas parler depuis cette estrade, je vous renvoie donc au Département de la Justice », a déclaré aux journalistes Karine Jean‑Pierre, porte‑parole adjointe de la Maison Blanche.

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