Hong Kong interdit toute manifestation le 1er octobre
Hong Kong authorities on Monday banned a pro-democracy group from holding a rally on China's National Day, the latest refusal in the semi-autonomous city where protest has been all but outlawed.
La police patrouille dans la région après que les manifestants ont appelé à un rassemblement à Hong Kong le 6 septembre 2020 pour protester contre la décision du gouvernement de reporter les élections au conseil législatif en raison du coronavirus COVID-19 et de la loi sur la sécurité nationale.
Photo: : DALE DE LA REY/AFP via Getty Images
Les autorités de Hong Kong ont interdit lundi à un groupe militant pour la démocratie d’organiser une manifestation le 1er octobre, le jour-anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine.
En Chine, ce jour est férié et marqué par des célébrations soigneusement chorégraphiées, mais à Hong Kong il devenu un jour d’inquiétude pour ceux qui s’inquiètent du contrôle accru de Pékin sur ce territoire.
« La police s’est opposée à la manifestation sous prétexte de santé publique, de sécurité, de protection des droits et de la liberté du peuple », a déclaré lundi à la presse le chef de la police, le superintendant Cheung Chi-wai.
La demande d’autorisation de manifester avait été déposée par le Civil Human Rights Front (CHRF), la coalition qui a organisé l’an dernier les importantes manifestations en faveur de la démocratie, pour réclamer la remise en liberté d’un groupe de douze habitants de Hong Kong détenus en Chine.
Ce groupe a tenté de s’enfuir vers l’île de Taïwan en bateau mais a été intercepté par les garde-côtes chinois et est détenu en Chine.
La mobilisation de la police
La police de Hong Kong va se mobiliser pour le 1er octobre. Au moins 3.000 policiers seront disponibles en cas de manifestation, a dit à l’AFP une source policière qui a requis l’anonymat.
Depuis le début de l’année, les manifestations ont été quasiment impossibles à organiser à Hong Kong. La police a refusé toutes les demandes d’autorisation, citant notamment l’interdiction de tout rassemblement de plus de quatre personnes dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Depuis le mois de juin, la nouvelle loi de sécurité adoptée à Hong Kong permet aux autorités de criminaliser l’expression de certaines opinions.
Au cours des rares manifestations qui ont pu voir le jour, la police antiémeute et des policiers en civils sont rapidement intervenus : en un seul jour début septembre près de 300 personnes ont été arrêtées.
Plus de 10.000 personnes ont été arrêtées au cours des 16 derniers mois. De nombreux dirigeants de l’opposition démocratique sont poursuivis en justice.
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