Un développeur web sans-abri tient une pancarte sur l’autoroute pour trouver du travail – il reçoit plus de 200 offres d’emploi

19 août 2018 20:07 Mis à jour: 5 avril 2019 19:51

La stratégie de recherche d’emploi d’un jeune développeur web sans-abri a pris d’assaut les médias sociaux après qu’une gentille étrangère s’est présentée pour « tweeter » la photo de son CV. La réponse qu’il a reçue a été écrasante.

David Casarez est diplômé de la Texas A&M University et avec un baccalauréat en systèmes d’information de gestion, il s’est trouvé un emploi de développeur web chez General Motors à Austin, Texas, États-Unis. Après avoir économisé 401 000 $ US, il a décidé d’utiliser les fonds pour créer sa propre entreprise dans la Silicon Valley.

Cependant, le jeune homme de 26 ans a manqué d’argent et est devenu sans-abri.

« Je vivais dans ma voiture depuis plus d’un an », a-t-il dit au New York Post. « Personne n’embauchait. J’ai eu un entretien avec Apple en janvier, mais le poste a été pourvu à l’interne. »

Son fourgon utilitaire Ford Transit Connect a été repris par la suite et il a dû dormir dans un parc à Mountain View, en Californie.

©Twitter | FullMakeup Alchemist

Il a dit : « J’étais au point le plus bas et quand j’ai fait cette pancarte, j’ai pensé, ça doit marcher ! » Il avait besoin d’un travail. Développeur web, David Casarez avait quitté le Texas pour s’installer dans la Silicon Valley afin de réaliser ses rêves.

Comme dernière tentative pour obtenir un emploi, le 27 juillet, David a mis une chemise formelle et une cravate et a porté la pancarte manuscrite en carton jusqu’à la médiane d’une autoroute voisine à El Camino Real et San Antonio Road. À côté de lui se trouvait une enveloppe FedEx contenant des copies de son curriculum vitae.

L’affiche disait : « Sans-abri. Avide de succès. Prenez un CV. »

« Je voulais garder la tête haute, continuer à regarder vers l’avant et voir quelles seraient les opportunités à venir »,  a-t-il dit. « Je pensais, tu sais, comme si c’était mon dernier arrêt. Si ça ne marchait pas, je rentrerais chez moi et j’abandonnerais mon rêve. »

©Twitter | FullMakeup Alchemist

Après quelques heures debout, une conductrice nommée Jasmine Scofield est passée et s’est arrêtée pour demander si elle pouvait prendre une photo pour l’afficher sur Twitter.

 

En moins d’une journée, le courrier de Jasmine Scofield est devenu viral et David Casarez a reçu plus de 200 offres d’emploi.

« Google m’a tendu la main », a dit David au New York Post.

« J’ai eu des employés, des recruteurs d’Apple, Linkedin, Netflix, qui m’ont tous tendu la main. »

Soudain, il répondait aux appels de grandes entreprises, non seulement dans la Silicon Valley, mais aussi loin que l’Arabie Saoudite et le Japon. Ils lui ont dit qu’ils aimaient sa persévérance.

David Casarez a été dépassé par la réponse.

Voici le message de Mme Jasmine Scofield : « Aujourd’hui, j’ai vu ce jeune homme sans-abri qui demandait aux gens de prendre son CV au lieu de demander de l’argent. Si quelqu’un à Silicon Valley pouvait l’aider, ce serait fantastique. S’il vous plaît, (intervenez) pour qu’on puisse aider David ! »

David Casarez a éventuellement commenté : « Merci à tous pour l’incroyable quantité de soutien que vous m’avez offert. Je ne pourrais jamais rendre service à quiconque suffisamment pour repayer ce dette. Je suis en train de répondre à chacun des messages de ceux qui ont pris le temps de rédiger si attentivement une réponse à mon appel. Merci pour le soutien ! »

« Cela s’est produit très rapidement et je suis sous le choc », a-t-il dit. « Je ne m’attendais pas à ce genre de réponse. Ça a un peu explosé. »

Qui aurait cru que cette méthode permettrait à David Casarez de recevoir des centaines d’offres d’emploi !

Regardez la vidéo ci-dessous :

Version originale

Si cet article vous a inspiré, n’hésitez pas à le partager !

Abandonnée par son mari, une femme sans le sou a amassé
une fortune de 500 millions de dollars (436 millions d’euros)

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.