L’histoire d’un Britannique de 34 ans est devenue virale après qu’il a partagé sur Facebook ses expériences personnelles et l’incroyable transformation qu’il a subie en se remettant de sa dépendance.
Thomas Delaney est un orateur qui se passionne pour l’éducation alternative en matière de drogue. Mais la vie n’a pas toujours été ainsi pour cet habitant de Glasgow ; il luttait autrefois contre la dépendance.
Le 15 novembre, M. Delaney a annoncé dans un post sur Facebook qu’il était officiellement sevré et abstinent depuis deux ans. Il y explique que l’une des choses les plus difficiles dans la dépendance est la façon dont les gens vous traitent.
« La prochaine fois que vous regarderez un ‘toxicomane’, un ‘drogué’ ou un ‘junkie’, essayez plutôt de voir un être humain », a-t-il écrit. « Vous seriez surpris de voir à quel point un peu de compassion peut aider quelqu’un d’autre. »
Thomas a déclaré à Epoch Times qu’il avait commencé à se droguer pour s’auto-médicamenter, pour « engourdir la douleur ». Après une enfance et une adolescence traumatisantes, c’est devenu pour lui un mécanisme d’adaptation. Cela a commencé avec l’alcool à l’âge de 15 ans, mais Thomas dit qu’il a arrêté de boire parce qu’il avait vu comment cela avait déchiré sa famille.
Cependant, il s’est finalement tourné vers la consommation de cocaïne à 18 ans, et a fini par explorer la consommation d’autres drogues, notamment l’ecstasy, l’acide et la kétamine. Au début, la consommation de drogues était récréative, « surtout les soirs de sortie et lors d’événements sociaux », dit-il.
« Comme la plupart des toxicomanes vous le diront, au début, je ne prenais de la drogue que dans le cadre de mes activités sociales et, dans une certaine mesure, cela semblait sans danger », a-t-il expliqué.
« C’est du moins ce que je pensais. Cependant, comme toute période de lune de miel, elle allait inévitablement bientôt se terminer, car ma dépendance a bien failli me tuer. »
Avec une carrière de responsable du développement des affaires dans le secteur de l’éducation, M. Delaney avait une vie qui, selon lui, « semblait heureuse extérieurement », « mais à l’intérieur, j’étais brisé », a-t-il affirmé. « La kétamine détruit complètement votre vessie, donc pendant des années de ma vie, j’ai souffert à l’extrême et en permanence.«
Il était constamment à l’hôpital, et il avait des problèmes de santé mentale et des tendances suicidaires.
Il a ajouté que finalement, sa consommation de drogue a complètement détruit « tout ce qui était précieux » dans sa vie, ce qui l’a forcé à faire face à la vérité : il devait arrêter de consommer ou il mourrait.
« Ce n’est arrivé qu’après avoir perdu absolument tout, ma carrière, mon appartement, ma voiture, tout ce pour quoi j’avais travaillé si dur a été perdu en quelques mois », a-t-il partagé.
Allongé dans un lit d’hôpital, Thomas a appris qu’il allait mourir dans le mois qui suivait s’il n’opérait pas un changement radical. Il avait besoin d’une chirurgie reconstructive de la vessie et risquait de porter une poche de colostomie pour le reste de sa vie.
C’est alors qu’il a décidé qu’il ne laisserait pas la toxicomanie être son meurtrier. « J’avais assez souffert, tout comme ma famille et mes amis », a-t-il déclaré. « Je savais que je méritais une vie meilleure et j’étais prêt à faire tout ce qui était nécessaire pour y arriver.«
Il s’est accroché à ses résolutions, travaillant dur pour construire une vie dont il savait qu’elle l’aiderait et aiderait les autres. Après avoir trouvé du soutien auprès des organisations caritative Barnsley Recovery et Humankind, il a changé de vie.
« Depuis que, rétabli, je me suis réinséré dans le monde, ma vie est vraiment bénie », a déclaré Thomas. « Je gère les mauvais jours différemment maintenant, sans drogue ni alcool. »
Il travaille également comme orateur, consacrant son temps à aider d’autres personnes qui luttent contre la toxicomanie. Il espère inspirer les jeunes et leur donner les connaissances nécessaires pour combattre la dépendance dans leur propre vie.
Thomas dit qu’il aime « remettre en question la stigmatisation qui entoure malheureusement la dépendance » et encourage toute personne qui lutte contre la dépendance à ne pas abandonner.
« Pour être honnête, il y a eu de nombreuses fois dans ma vie où j’ai réalisé que je devais changer, mais pour une raison quelconque, j’ai toujours trouvé plus puissant le désir et la compulsion de consommer et de me trouver des excuses pour ma consommation », dit-il.
Maintenant, il dit qu’aider les autres est quelque chose qu’il trouve épanouissant, qui donne à sa vie un plus grand but.
Il ajoute : « Je suis très reconnaissant d’être maintenant en mesure d’utiliser mon expérience négative et de la transformer en une expérience positive. »
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