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« J’irai aux législatives »: Jordan Bardella juge sa candidature « très probable » en cas de dissolution

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Jordan Bardella.

Photo: LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a renouvelé mardi son appel à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, tout en affirmant qu’il « prendra ses responsabilités » en cas de législatives anticipées. Il a jugé « très probable » sa propre candidature et s’est déclaré prêt à tendre la main à la droite pour former une majorité si nécessaire.

Une candidature « très probable » aux prochaines législatives

Interrogé sur BFMTV et RMC, Jordan Bardella a estimé : « Si demain il doit y avoir des élections législatives, au regard de la gravité du moment, il est effectivement très probable que je sois candidat à des élections. » Tout au long de son intervention, il a martelé à plusieurs reprises sa demande « solennelle » à Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée, insistant sur le fait que « les Français doivent se choisir une majorité ». Bien qu’il ait précisé que « la décision n’est pas prise » concernant sa candidature, le chef du RN, qui entend accéder à Matignon en cas de victoire, a affiché sa détermination : « Évidemment je prendrai mes responsabilités et j’irai aux élections législatives anticipées. »

Confiance dans la capacité de victoire du RN et de ses alliés

Le président du RN considère que son parti et ses alliés de l’UDR sont désormais « en capacité de gagner » d’éventuelles élections anticipées, persuadé que le « barrage républicain » qui l’a empêché de remporter le pouvoir l’an dernier « est en train de prendre l’eau ».

Ouverture aux élus de droite déçus

Cependant, s’il lui manquait « quelques députés pour constituer une majorité absolue », Jordan Bardella se dit prêt à se tourner vers les élus Les Républicains réfractaires à toute alliance avec la majorité présidentielle. « J’appellerai l’ensemble des déçus des partis traditionnels, l’ensemble des orphelins de la droite à venir travailler à mes côtés », a-t-il déclaré, se disant « parfaitement disposé et parfaitement prêt » à leur proposer un accord de gouvernement, sans « aucun sectarisme », afin de rassembler « la majorité la plus large possible ».

Avec AFP