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JO-2024: le transport de céréales sera arrêté « six jours et demi » sur la Seine

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Photo: MIGUEL MEDINA/AFP via Getty Images

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Le céréaliers ont obtenu une petite réduction de la durée d’arrêt du transport sur la Seine, qui sera de «six jours et demi» en amont des Jeux olympiques, a annoncé jeudi le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. 
La Seine sera fermée à toute navigation en région parisienne « du 20 au 26 juillet » pour préparer la cérémonie d’ouverture des JO, a précisé le préfet de la région Ile-de-France Marc Guillaume en conférence de presse aux côtés du ministre.
Initialement fixé à sept ou huit jours d’arrêt, ce nouveau calendrier « permet de répondre directement à la première préoccupation (des céréaliers), celle de pouvoir transporter quand même, le plus souvent possible, le plus longtemps possible en dehors des périodes plus restreintes », a estimé le ministre de l’Agriculture. Il a reconnu que « pendant un mois et demi, il y aura des perturbations » pour le transport céréalier, en pleine période de moissons.
Des mesures satisfaisantes
« Les mesures sont intéressantes, sont positives », a jugé le président d’Intercéréales, Jean-François Loiseau, à la conférence, appelant les services de l’État à poursuivre le travail pour « améliorer quelques points, notamment pendant les arrêts ».
94 points de stockage du grain sont identifiés en amont de la zone temporairement inaccessible, et 177 seront prévus en aval afin « d’absorber l’intégralité du trafic habituel à cette période, qui est environ 250 bateaux », a détaillé le ministre de l’Agriculture.
« L’État a également satisfait la demande d’allongement des horaires des écluses », qui fermeront à minuit et non plus à 20h comme décidé auparavant, sur la période des Jeux, a-t-il complété.
Évaluer les conséquences économiques
Un groupe de travail sera prochainement mis en place pour évaluer « d’éventuelles conséquences économiques » des interruption du trafic fluvial sur la filière, a annoncé Marc Fesneau, sans se prononcer sur de potentielles indemnités en cas de pertes. « On espère qu’avec les mesures qu’on prend, on limite au maximum les choses (les pertes, NDLR). »
La Seine est un axe « compétitif » et « très important logistiquement » a rappelé Jean-François Loiseau. Trois millions de tonnes de céréales y circulent chaque année, dont un million sur la seule période estivale.