La vision de la gauche pour les États-Unis est toujours plus sombre

Par Kevin Roberts
23 septembre 2022 13:36 Mis à jour: 23 septembre 2022 13:50

La vision de la gauche pour les États‑Unis devient toujours plus sombre. Sa politique identitaire est une course effrénée pour créer la division. Il s’agit de diaboliser d’énormes tranches de la population américaine à des fins purement politiques.

L’exemple le plus récent de cette réalité a eu lieu au début du mois, lorsque le président Joe Biden a qualifié de « semi‑fascistes » des dizaines de millions d’électeurs : tous les Américains qui s’opposent à sa politique d’extrême gauche. Quelques jours plus tard, à Philadelphie, il a prononcé un des discours les plus clivants qu’un président en exercice n’ait jamais prononcé.

L’aspect visuel de ce discours en première partie de soirée était aussi vicieux que sa rhétorique. Éclairé en rouge, Biden ressemblait à un personnage de Dante, alors qu’il serrait les poings. Il a insisté sur le fait qu’il se battait pour l’âme de la nation. Son discours plein de colère et d’hostilité montrait surtout qu’il se battait pour le mauvais camp.

Connaissant la carrière de Biden, personne n’est vraiment surpris. Il s’agit tout de même de l’homme qui a déclaré que Mitt Romney et Paul Ryan voulaient « remettre les Noirs américains aux fers », qui a renvoyé des soldats parce qu’ils n’avaient pas été vaccinés contre le Covid‑19. Il a essayé de forcer des civils respectueux de la loi à renoncer à leur emploi, et conspiré avec des entreprises technologiques orwelliennes pour censurer la dissidence. Il a organisé une humiliation internationale en Afghanistan, et créé une crise frontalière inégalée. Il a engendré une inflation historique, lancé le FBI contre ses opposants politiques ou contre des parents d’élèves relayés au rang de terroristes pour avoir critiqué la faiblesse des conseils scolaires.

Le fil conducteur de tous ces abus est la division, ce qui va à l’encontre de la devise traditionnelle des États‑Unis : « E pluribus Unum » (« Un seul à partir de plusieurs »). Pourtant, la gauche voudrait nous faire croire que les détracteurs de ces outrages, et non leurs auteurs, sont des « menaces pour la république ».

Non.

La véritable âme de ce pays, c’est le peuple américain. Les familles dont les écoles ont été fermées, dont les quartiers sont en proie à des crimes violents, dont les enfants sont endoctrinés et sexualisés dans leurs salles de classe, qui paient des prix historiques pour l’essence, la nourriture et le loyer et qui doivent maintenant rembourser les prêts étudiants des avocats, des professeurs et des assistants de la Maison Blanche.

Depuis deux ans maintenant, Biden promet des résultats. Les grands médias nous ont assuré que des jours meilleurs arrivaient à grands pas. Pourtant, jusqu’à présent, Biden a provoqué une récession, une inflation galopante, des urgences violentes à l’étranger et dans le pays, et des attaques répétées contre la Constitution qu’il a juré de défendre. Quant à sa promesse d’être le grand rassembleur, tout ce qu’il a apporté est une division plus profonde et plus amère.

Si quelqu’un représente un danger pour l’âme de cette nation et ce que l’Amérique représente dans l’histoire de l’humanité, c’est bien Biden et ses alliés d’extrême gauche.

Le peuple américain le sait. Les sondages le montrent.

Le discours de Biden à Philadelphie prouve clairement qu’il a la ferme intention d’imposer aux Américains son programme profondément impopulaire : néfaste pour le gouvernement, l’économie, l’énergie, l’éducation, les frontières, la sécurité et sa vague de criminalité.

Les conservateurs doivent riposter – non pas simplement en attaquant la gauche marxiste, mais en engageant les millions de familles laborieuses laissées pour compte par son programme égoïste et élitiste et en les aidant à faire entendre leur voix. Il ne suffit pas d’exprimer notre mécontentement face au virage à gauche de Biden ; nous devons construire une coalition et un programme pour redresser notre nation.

Sur l’économie, l’éducation, l’immigration, les grandes technologies, le droit à la vie, la Chine, la criminalité, les opioïdes et la crise de la famille américaine, les conservateurs ne peuvent pas se laisser intimider par les divisions partisanes de Biden. Nous devons être stimulés par ces divisions, être inspirés pour les dépasser et aider notre nation à faire de même. Et nous devons le faire comme nous l’avons fait avec succès dans le passé : ensemble.

Publié à l’origine par Fox News Digital. Réimprimé avec l’autorisation de The Daily Signal, une publication de The Heritage Foundation.

Kevin Roberts, PhD, est président de la Heritage Foundation.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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