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Une taxe sur le soda « très sérieusement » envisagée, confirme la ministre de l’Agriculture

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Annie Genevard, le 23 octobre 2024.

Photo: : ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Ce mercredi 23 octobre, la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a confirmé qu’une taxe sur le soda était « très sérieusement » envisagée.
Un jour, une taxe. Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, qui était l’invitée de Sud Radio ce mercredi 23 octobre, n’a pas écartée la mise en place d’une taxe sur les sodas dont les recettes pourraient aller « vers l’agriculture ».

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« Tout ce qui permet d’améliorer les aides aux agriculteurs, je prends. Maintenant, il faut veiller à ne pas stigmatiser systématiquement le sucre et le gras. Je rappelle que ce sont tout de même des filières importantes en France, on verra le détail des choses, mais la taxation des sodas semble être une hypothèse émise au niveau budgétaire », a-t-elle expliqué.
Si la limitation des publicités audiovisuelles pour certaines boissons sucrées est aussi évoquée, il n’en reste pas moins que « la taxe sur le soda est envisagée très sérieusement au niveau du gouvernement », a martelé la ministre qui a rappelé qu’il « appartient au Parlement de se prononcer » sur la question.
Des tensions autour de l’accord avec le Mercosur
La ministre a par ailleurs affiché son hostilité à l’accord avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie), à l’origine de tensions avec les agriculteurs, qui doit être évoqué lors du G20 en novembre prochain. « Je considère que les conditions ne sont pas réunies. Ce n’est ni équitable commercialement, ni conforme aux engagements de la France en matière environnementale et climatique ».
« Une reprise des actions à partir du 15 novembre » est d’ores et déjà prévue par l’alliance syndicale agricole majoritaire FNSEA/Jeunes Agriculteurs, face à l’arrivée de cet accord voulu par l’Union européenne.
« Ce projet d’accord, nous y sommes opposés et de façon constante », a rappelé Annie Genevard, estimant qu’il aurait pour conséquence de « déstabiliser des filières entières en important des produits qui ne sont pas soumis aux mêmes règles que les nôtres », ce qui menacerait la souveraineté alimentaire du pays, estime la ministre.