L’acte de vie le plus facile et le plus essentiel que la plupart des gens font mal

Par Matthew Little
19 mai 2024 19:37 Mis à jour: 19 mai 2024 20:29

L’air que nous respirons se diffuse dans chaque cellule du corps, mais peu d’entre nous savent bien respirer. Il en résulte des douleurs, du stress et des maladies.

Diaphragme et poitrine

La respiration n’est pas compliquée, mais avec l’âge, nous avons tendance à passer d’une respiration diaphragmatique plus profonde à une respiration thoracique moins profonde.

Le diaphragme est un muscle situé à la base des poumons qui les dilate en se contractant à l’inspiration, et qui les relâche à l’expiration en se détendant.

On peut comparer la différence entre la respiration diaphragmatique et la respiration thoracique au fait de manger calmement et de bien mâcher ses aliments plutôt que de les engloutir à la hâte. La première solution est beaucoup plus nutritive que la seconde, laquelle peut entraîner des problèmes digestifs.

« La respiration diaphragmatique (ou respiration profonde) permet au corps d’échanger plus d’oxygène entrant contre du dioxyde de carbone sortant. Cela ralentit le rythme cardiaque et peut abaisser ou stabiliser la tension artérielle », note John Hopkins Medicine. « L’utilisation du diaphragme active également le nerf vague, qui est le nerf du corps qui déclenche la réponse de relaxation du corps (ou système nerveux parasympathique) et diminue la réponse de stress du corps ».

Ce n’est pas la seule façon dont la plupart d’entre nous respirent mal ; il existe également une population de personnes qui respirent par la bouche.

Par la bouche ou par le nez

La respiration buccale favorise la respiration thoracique, tandis que la respiration nasale favorise la respiration diaphragmatique. Les canaux plus étroits des narines créent une résistance qui fait appel au diaphragme pour aspirer l’air. Mais le nez ne fait pas que cela, écrit Sheramy Tsai, journaliste spécialiste de la santé à Epoch Times .

Le nez filtre l’air que nous respirons et retient les agents pathogènes et la poussière. Il réchauffe et humidifie également l’air pour mieux le préparer pour nos poumons. Il modifie même l’air.

« Le passage nasal produit de l’oxyde nitrique, un gaz qui joue un rôle crucial dans l’augmentation du flux sanguin et de l’apport d’oxygène aux organes vitaux. Ce processus est essentiel au maintien d’un échange efficace entre l’oxygène et le dioxyde de carbone et à la santé cardiovasculaire », rapporte Sheramy Tsai.

Ce phénomène, combiné à la résistance accrue, augmente considérablement l’absorption d’oxygène.

Une respiration vraiment nourrissante

Tout indique que le nez est fait pour respirer et la bouche pour manger. Il est logique que nous souffrions de maladies et d’anxiété parce que nous respirons avec l’orifice où nous mangeons, ou parce que nous ne respirons pas assez profondément pour satisfaire pleinement nos cellules. Cette simple réalité est évidente pour les êtres humains depuis des millénaires et de nombreuses traditions spirituelles s’appuient sur la respiration pour parvenir au calme et à la concentration.

La bonne nouvelle, c’est que la plupart d’entre nous peuvent améliorer considérablement leur bien-être et contribuer à résoudre diverses affections en apprenant simplement à mieux respirer. La respiration nasale lente et régulière est généralement la meilleure, mais il existe toute une série de techniques respiratoires que l’on peut utiliser dans différentes circonstances. Des techniques comme la respiration Buteyko, la respiration cohérente ou la technique 4-7-8  sont des compléments qui donnent un coup de fouet au corps et au cerveau, tandis que la respiration nasale lente et profonde est l’aliment qui  maintient la bonne santé sur le long terme.

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