« Le gouvernement a élevé le mensonge en doctrine d’État » : Marion Maréchal dénonce la gestion de la crise sanitaire

Par Emmanuelle Bourdy
6 janvier 2022 20:24 Mis à jour: 6 janvier 2022 20:24

Dans une interview accordée à Valeurs actuelles, la directrice de l’ISSEP Marion Maréchal s’est exprimée au sujet de la crise sanitaire, dénonçant aussi bien le projet de loi relatif au passe vaccinal que la vaccination des enfants et pointant au passage, les conséquences liberticides de la politique du gouvernement sur la population.  

Marion Maréchal a tout d’abord abordé la question de l’épidémie de Covid, qui ne s’enraye pas malgré la politique vaccinale menée par le gouvernement. Elle a précisé que « même le président de BioNTech le reconnaît désormais : les personnes vaccinées peuvent transmettre le virus ». Donc pour elle, présenter les non-vaccinés comme des « bouc-émissaires responsables de la crise épidémique et hospitalière actuelle est un mensonge ».

On est « face à une médecine d’État »

« L’anathème n’est plus d’être ‘d’extrême droite’, mais d’être ‘antivax’ », a-t-elle déploré. « C’est une posture facile adoptée par le gouvernement, qui ne veut pas admettre qu’il n’y a pas de solution miracle contre ce virus », sans compter que le vaccin provoque des effets secondaires que les médecins eux-mêmes, parce qu’ils « s’autocensurent », n’osent pas rapporter aux autorités.

Lorsque Valeurs actuelles a demandé à Marion Maréchal si la vaccination présageait un retour à la vie normale, elle a rétorqué que « le vaccin ne peut pas être la seule et unique réponse », car il existe des « traitements », avec « une multitude d’études européennes ou internationales qui démontrent de l’efficacité de certaines molécules contre les formes graves du virus ».

Et si les services hospitaliers sont submergés, ce n’est pas « uniquement à cause du virus », mais par manque de lits, notamment en raison de la pénurie de soignants. Dans la gestion de cette pandémie, « il faut faire confiance aux médecins », parce qu’« ils ont une responsabilité envers leurs patients, dont ils connaissent les pathologies ou le passif médical ». Or, maintenant, on est « face à une médecine d’État », l’exemple frappant est la polémique autour de l’hydroxychloroquine. « Avant la crise, la médecine échappait à la ‘vérité d’État’ », a-t-elle mentionné.

Effrayer la population avec « une nouvelle vague terrible »

Le gouvernement utilise toujours le « même processus », selon Marion Maréchal, en effrayant la population avec « une nouvelle vague terrible », alors que les chiffres prouvent le contraire. « L’OMS en personne a reconnu que ce nouveau variant n’était pas plus grave que les précédents, même si, visiblement, il est plus contagieux ».

Pour la directrice de l’ISSEP, « nous avons très peu de recul sur les effets à moyen et long terme » de ces vaccins, car même si le nombre de personnes vaccinées à travers le monde est « très important », on ne connaît cependant pas aujourd’hui le résultat du « facteur temps ».

« Pour finalement rendre l’inacceptable acceptable »

Par conséquent, elle estime qu’« il n’y aucune raison scientifique » de vacciner les enfants, car « une société qui sacrifie le bien-être des enfants pour rassurer les personnes plus âgées n’est pas une société saine dans sa manière de fonctionner », juge-t-elle. Elle a ajouté être « tout autant scandalisée par le fait qu’on leur impose le port du masque à l’école », d’autant plus qu’« il n’y a aucune étude formelle qui prouve l’efficacité du masque à l’extérieur ».

Marion Maréchal a également pointé du doigt la politique du gouvernement, stipulant qu’il a « élevé le mensonge en doctrine d’État ». Selon elle, « soit ces gens n’ont aucune vision, aucune stratégie, aucun bon sens, et dans ce cas, on peut ‘comprendre’ le fait qu’ils varient de manière absolument spectaculaire d’une semaine à l’autre. Soit ils avaient l’intention dès le départ d’imposer la vaccination à toute la population et, pour cela, ils ont décidé de procéder étape par étape. Pour finalement rendre l’inacceptable acceptable ».

« Des choix graves pour l’avenir de la France »

Concernant le projet de loi relatif au passe vaccinal, elle s’est dit choquée par « le renforcement du contrôle des citoyens par d’autres citoyens ». « L’État se dédouane de ce qu’il lui revient par devoir en déléguant à de simples citoyens » et elle craint que l’on entre « dans une société de suspicions, de dénonciations, de criminalisations de l’autre », comparant cette situation à ce qui se passe en Chine avec la mise en place d’un crédit social pour mieux surveiller la population.

Elle pense que cela va « créer une ambiance générale qui ne contribue en rien à la cohésion nationale » et redoute que ce système, « s’il est placé entre de mauvaises mains », s’avère « être extrêmement dangereux », sous prétexte de « faciliter la vie au quotidien » et de « confort ».

Elle a rappelé à ce sujet que « l’Union européenne est en train de développer une ‘identité numérique européenne’, dans laquelle chaque citoyen aura ses données bancaires, fiscales, médicales centralisées ». « Le principe du passe sanitaire et du traçage numérique sera utilisé demain pour des raisons écologiques », afin de limiter les déplacements, activités et consommation des gens, sous couvert d’« urgence climatique » ou de « solidarité écologique », a-t-elle assuré.

Elle a terminé cette interview en expliquant que le chef de l’État est probablement « persuadé que sa stratégie pour sortir de cette crise est la bonne », néanmoins, « même s’il venait à comprendre l’échec du tout vaccinal », il lui serait maintenant difficile de revenir en arrière. Le gouvernement devra malgré tout « rendre des comptes », sur le plan sanitaire, économique et financier, car les choix qui ont été faits sont « graves pour l’avenir de la France », a-t-elle conclu.


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