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Corrida : le ministre Didier Guillaume « regrette » d’avoir pu choquer

Didier Guillaume, l'un des deux ministres dont la présence mercredi à une corrida à Bayonne a déclenché une fronde sur les réseaux sociaux, a regretté lundi d'avoir pu "choquer" les défenseurs du bien-être animal, opposés à la tauromachie.

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Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume.

Photo: : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Suite à la polémique sur la corrida, Didier Guillaume le ministre de l’Agriculture, s’est exprimé sur France Info où il a déclaré qu’il regrettait d’avoir pu « choquer » les défenseurs du bien-être animal, opposés à la tauromachie.
« Je regrette que ça ait pu choquer un certain nombre de citoyens qui sont contre ces pratiques », a déclaré le ministre de l’Agriculture, qui intervenait sur France Info.
Sa présence à une corrida avec sa collègue chargée de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, avait été révélée par une photo du quotidien Sud-Ouest, déclenchant une petite avalanche de critiques.
« Ce qui a été terrible sur les réseaux sociaux, cela a été la récupération politique et politicienne faite par d’autres. Mais je le comprends et je suis désolé si j’ai pu choquer », a répété M. Guillaume lundi.
L’eurodéputé Yannick Jadot avait notamment déploré dans un message sur Twitter que « le ministre en charge du bien-être animal assiste à une corrida ».
Le spectacle, au cours duquel le matador Daniel Luque, considéré comme l’un des plus grands de sa génération, a reçu un triomphe après avoir dominé six taureaux, a par ailleurs été qualifié de « massacre » par le porte-parole du parti écologiste Julien Bayou.

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La Fondation Brigitte Bardot a pour sa part estimé que la présence des deux ministres étaient « au-delà du scandaleux et de l’écœurement ». 

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Lundi matin, M. Guillaume a souhaité qu’on ne résume pas « la maltraitance animale ou la lutte pour le bien-être animal à une photo dans un spectacle ». 
Une députée de La République en marche, Françoise Dumas, a toutefois défendu les deux ministres : « La corrida fait partie des traditions séculaires dans tout le sud et appartient à notre patrimoine national. Je respecte toutes les opinions mais ne supporte pas que l’on veuille restreindre ma liberté de penser ou d’agir », a-t-elle fait valoir sur Twitter.

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