Le plus gros gisement d’hydrogène blanc du monde découvert dans un bassin minier lorrain

Il faut dire que cette source d'énergie est très convoitée.
Photo: : geralt/Pixabay
Le gisement lorrain, découvert depuis peu, pourrait contenir jusqu’à 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc, considéré comme le pétrole de demain.
À la base, les scientifiques cherchaient du méthane. C’est finalement de l’hydrogène blanc, considéré par beaucoup comme le pétrole de demain, qui a été découvert dans le bassin minier du puits Forchviller.
Et pas en petite quantité: jusqu’à 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc, ou naturel pourraient sagement attendre sous terre, selon les directeurs de recherche au laboratoire GeoRessources de l’Université de Lorraine Philippe de Donato, et au CNRS Jacques Pironon, à l’origine de la trouvaille, interrogés par France 3.
Décarboner l’économie
Si cette découverte est aussi sensationnelle, c’est parce que ces tonnes d’hydrogène souterrain correspondent à la moitié de la production mondiale actuelle d’hydrogène gris, c’est-à-dire celui produit à partir de gaz naturel. Il s’agit tout bonnement du plus gros gisement « d’or blanc » connu à ce jour. Une véritable aubaine.
Il faut dire que cette source d’énergie est très convoitée. L’une des principales caractéristiques de cette ressource est que sa combustion n’émet pas de CO2. De plus, elle est présente naturellement partout dans le monde. Aujourd’hui, près de 95% de l’hydrogène produit sur la planète est fabriqué grâce aux énergies fossiles. Or, cette production émet énormément de CO2. L’hydrogène blanc pourrait donc bien régler le problème et décarboner l’économie.
Ses applications potentielles à l’étude
Lundi 11 décembre, le chef de l’État a annoncé des « financements massifs pour explorer l’hydrogène blanc », affirmant que la France pouvait devenir « un des pays pionniers dans cette énergie du futur ». « On ne peut pas laisser dormir cette ressource et il faut innover », a ajouté le président de la République.
En effet, ses applications potentielles sont déjà à l’étude, dans le secteur des batteries de voitures, notamment, ou encore dans celui de l’aviation civile. À noter que plusieurs pays frontaliers ont déjà fait part de leur intérêt pour ce gisement.
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