Le rêve de « décroissance » de la gauche laisserait le monde pauvre, misérable et pollué

Par John Stossel
15 mars 2024 19:40 Mis à jour: 19 mars 2024 08:20

Les militants de gauche ont un nouvel objectif : la décroissance !

Nous devrions « acheter moins de choses », cultiver notre propre nourriture, etc.

Ils affirment que cela permettra de « construire une société plus juste et plus durable » et de « sauver la planète » du « chaos climatique ».

Cette idée est populaire auprès de ceux qui détestent le capitalisme.

Lors d’une « conférence écologique » organisée par ChangeNow, l’un d’entre eux a déclaré : « Une économie plus petite et plus lente pourrait aussi être une économie plus douce. »

Une économie plus douce ? Quel non-sens !

Nous avons déjà expérimenté sans le vouloir la « décroissance ».

Pendant la pandémie du Covid-19, les politiciens effrayés ont fermé les entreprises et les commerces et ont ordonné aux gens de rester chez eux.

La croissance s’est arrêtée.

« Est-ce que cela nous a sauvé ? » demande l’auteur suédois Johan Norberg dans ma nouvelle vidéo. « Non. Cela a été une terrible tragédie. Soixante millions de personnes ont été poussées dans l’extrême pauvreté. »

Pourtant, certains militants de la décroissance considèrent la pandémie comme une bonne chose. « Elle a eu des effets bénéfiques sur l’environnement », déclare l’un d’entre eux sur la chaîne Al Jazeera. « La pollution a été radicalement réduite, les émissions ont chuté », ajoute un autre.

C’est vrai. La pandémie a réduit les émissions de carbone.

« Mais pas plus de 6% », précise M. Norberg. « Si nous voulions diminuer le réchauffement de la planète, il faudrait avoir une pandémie chaque année. Et ce serait une terrible catastrophe pour la vie et la santé humaines. »

C’est certain.

Le changement climatique peut constituer une grave menace. Mais réduire la croissance mondiale n’y changera rien. Cela ne ferait qu’empirer les choses. La croissance et le capitalisme tant détesté sont notre seul espoir de créer la richesse qui nous aidera à mieux nous adapter au changement climatique.

Johan Norberg souligne que « si nous n’avions pas connu de croissance économique depuis les années 1950, le réchauffement climatique serait légèrement moindre, mais environ un demi-million de personnes supplémentaires seraient mortes à cause de catastrophes naturelles liées au climat. Le risque d’en mourir a diminué d’environ 90%, et ce n’est pas parce que nous avons moins de catastrophes. (…) C’est parce que nous avons connu une croissance économique. Cela signifie que nous améliorons les constructions, les systèmes d’alerte précoce, les soins de santé (…) nous pouvons mieux agir face aux catastrophes ».

Au fil du temps, même une petite croissance peut avoir des effets bénéfiques considérables.

« Si la Suède, mon pays, avait connu une croissance économique par habitant réduite de seulement un pour cent, elle serait aujourd’hui aussi pauvre que l’Albanie. »

« Mais qu’est-ce qui ne va pas avec l’Albanie ? » lui ai-je demandé.

« Les Albanais sont quatre fois moins riches que les Suédois », a répondu M. Norberg. « Cela se voit dans tous les domaines, de l’espérance de vie aux conditions de travail en passant par la mortalité infantile. »

La croissance de ce pays a été freinée par plusieurs décennies de dictature communiste la plus sévère d’Europe qui régnait sur la République populaire socialiste d’Albanie. C’est pourquoi les Albanais, et pas leurs voisins grecs, mettent souvent leur vie en danger en migrant en masse dans les pays capitalistes plus prospères.

« C’est ce qu’il faut savoir sur les différents systèmes économiques et politiques », explique Johan Norberg. « Regardez où vont les réfugiés. Ils se dirigent toujours d’économies relativement plus socialistes vers les économies capitalistes. Les gens risquent leur vie pour accéder à la liberté et à la prospérité. »

Les partisans de la décroissance ne reconnaissent pas ce fait. Ils méprisent le capitalisme et n’en voient pas les avantages. Nous avons invité plus d’une dizaine d’entre eux à venir sur Stossel TV pour expliquer les maux du capitalisme et décrire en quoi la décroissance est meilleure. Aucun ne l’a fait.

J’espère quand même que l’un d’entre eux vienne dans mon studio pour discuter. Je lui demanderais ce qu’il pense de l’affirmation que M. Norberg fait dans son dernier livre The Capitalist Manifesto (Le Manifeste capitaliste). Il déclare : « Le marché libre mondial sauvera le monde. »

« Et il est en train de sauver le monde », m’a-t-il expliqué. « Petit à petit, pas à pas. Chaque jour, au cours des 20 dernières années, plus de 130.000 personnes sont sorties de l’extrême pauvreté ! »

Cela signifie que la croissance économique a libéré des millions de personnes du travail au noir, de la combustion de fumier pour se chauffer, d’une vie où on meurt jeune.

Non seulement les marchés libres « capitalistes » ont délivré les gens de la misère, mais ils ont aussi créé des conditions dans lesquelles les gens veulent prendre soin de l’environnement. C’est pourquoi les pays capitalistes sont moins pollués que les pays socialistes. Ce n’est que lorsque l’on ne se soucie pas de son prochain repas que l’on peut commencer à penser à préserver la nature.

En outre, la croissance peut nous donner les moyens technologiques permettant de réduire la pollution et nous adapter au changement climatique.

La décroissance laisserait le monde pauvre, misérable et pollué.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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