Le zinc peut avoir des effets positifs en prévention et traitement contre les maladies respiratoires virales

Par Christine Modock
9 novembre 2021 12:20 Mis à jour: 9 novembre 2021 13:07

Le zinc peut avoir des effets positifs contre les maladies respiratoires virales, en prévention comme en traitement, mais des travaux sont menés pour une « clarification de l’efficacité et des mécanismes d’action du zinc face aux infections respiratoires virales », comme le « SARS-CoV-2 », virus à l’origine du Covid-19, indiquent les auteurs de cette étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ).

Une autre étude publiée en janvier 2021 dans The American Journal of Medicine constate que l’utilisation précoce de l’hydroxychloroquine et du zinc peut réduire les hospitalisations et les décès dus au Covid-19.

Une thérapie non toxique facilement disponible

D’après l’étude publiée dans The American Journal of Medicine, « le zinc est un inhibiteur connu de la réplication du coronavirus […] Cette thérapie non toxique facilement disponible pourrait être déployée dès les premiers signes de Covid-19. Les pastilles de zinc peuvent être administrées 5 fois par jour pendant 5 jours maximum et prolongées si nécessaire si les symptômes persistent ».

Selon l’AFP, des chercheurs ont travaillé sur une petite trentaine d’études pour déterminer si la prise de zinc, chez les patients n’ayant pas de carence préalable, limite les risques de maladies respiratoires virales ou permet de les guérir plus facilement. Le sujet a fait l’objet de polémiques lors de la crise du Covid-19, quelques médecins isolés recommandant de se supplémenter en zinc. L’étude publiée dépasse toutefois le cadre du seul Covid-19 en s’intéressant aux effets du zinc sur toute une catégorie de maladies respiratoires. Sur la base des études compilées, les auteurs concluent à des effets positifs.

Chez les personnes se supplémentant en zinc, il y a un « risque plus faible » de maladie respiratoire virale. En tant que traitement, le zinc « réduit la durée des symptômes » même s’il n’a pas d’effet probant sur leur intensité, selon les chercheurs. Mais ces derniers soulignent que leurs conclusions peuvent difficilement aller plus loin. Parmi les limites fréquemment rencontrées, ces études « ont un risque élevé de biais et se basent sur de petits échantillons », préviennent les auteurs.

 


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