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Législative partielle à Paris : Michel Barnier largement en tête du 1er tour devant la candidate socialiste

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Photo: STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

L’ancien Premier ministre Michel Barnier (Les Républicains) est arrivé « très largement » en tête du premier tour de l’élection législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris, dimanche soir. Il revendique « plus de 45 % » des voix, dans un scrutin marqué par une forte abstention d’environ 75 %.

Il affrontera au second tour, dimanche prochain, la candidate socialiste Frédérique Bredin.

Soutiens et félicitations

La qualification de Michel Barnier avait été confirmée plus tôt par le président des Républicains et ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, lui a également adressé ses « félicitations » sur X.

Si Renaissance a choisi de soutenir le candidat LR dans cette circonscription qu’elle détenait depuis huit ans, la décision de Michel Barnier de prendre pour suppléante Florence Berthout, élue du parti Horizons, a suscité des crispations.

Tensions internes

À 74 ans, Michel Barnier, ancien négociateur du Brexit, vise désormais le siège de député qui ferait de lui le seul élu LR de la capitale, où les 18 circonscriptions sont partagées depuis 2022 entre la gauche et les macronistes.

Sa candidature n’a pas fait l’unanimité à droite. La maire LR du 7ᵉ arrondissement, Rachida Dati, avait un temps menacé de se présenter contre lui, dénonçant son manque d’ancrage parisien et soupçonnant des ambitions municipales. Michel Barnier a répliqué en affirmant vivre « depuis douze ans » dans cette circonscription de la rive gauche, allant du jardin du Luxembourg à la tour Eiffel.

Ancien élu savoyard — député, sénateur et président du conseil départemental — il a toutefois voté dimanche à Paris par procuration, n’étant pas inscrit sur les listes électorales de la capitale.

Frédérique Bredin, une adversaire expérimentée

Face à lui, Frédérique Bredin, 68 ans, dispose également d’une solide expérience politique. Ancienne députée de Seine-Maritime, elle a siégé au Palais Bourbon avant de devenir ministre de la Jeunesse et des Sports (1991-1993). Elle fut également maire de Fécamp, députée européenne, puis présidente du Centre national du cinéma (2013-2019).

Pour cette campagne, elle a reçu le soutien de Gilles Le Gendre, ex-député macroniste de la circonscription entre 2017 et 2024.

Avec AFP