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Les commandos marine français, unités d’exception

mai 10, 2019 16:16, Last Updated: mai 10, 2019 16:18
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Les deux militaires français tués au Burkina Faso au cours de la libération d’otages faisaient partie des prestigieux commandos marine, unités d’élite de la Marine équivalant aux Navy Seals américains.

La Marine nationale compte sept unités de commandos, qui font partie des forces spéciales et emploient un total d’environ 700 hommes. Rejoindre ce corps d’élite, créé en Ecosse par la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale, nécessite de passer sous les fourches caudines du « stage commando » (STAC), une sélection de plusieurs semaines réputée parmi les plus difficiles au monde, soumettant les candidats à des efforts physiques et à une pression psychologique intenses.

Chaque année, sur quelque 170  postulants, le plus souvent issus des rangs des fusiliers marins (une des composantes de la Marine), seulement une trentaine réussit. Aucune femme n’a jamais été brevetée commando. Recrutés, formés et entraînés au sein de la Marine, les « bérets verts » sont ensuite employés en opérations au profit du Commandement des opérations spéciales (COS).

Leurs missions, souvent gardées secrètes, sont aussi bien maritimes que terrestres: les commandos sont chargés de « mener des actions de combat, ainsi que de protection et d’évacuation des personnels militaires, des populations et des ressortissants, dans le cadre d’opérations militaires, en France et dans le monde entier », détaille la Marine.

Rompus aux opérations amphibies, les commandos marine sont également formés au parachutisme et aux interventions dans le désert. Depuis la Seconde Guerre mondiale, ils sont de tous les fronts: Indochine, Algérie et, depuis 1962, toutes les opérations extérieures majeures des armées françaises : Liban, Bosnie, Kosovo, Somalie, Rwanda, Afghanistan, large de la Somalie, Sahel et République Centrafricaine, Proche et Moyen Orient.

Les commandos d’assaut Jaubert, Trépel, Montfort et Penfentenyo sont plus particulièrement spécialisés dans le contre-terrorisme et la libération d’otages, le contre-terrorisme, la surveillance et neutralisation d’objectifs, tandis que le commando d’action sous-marine Hubert a pour spécialités le contre-terrorisme et la libération d’otages mais aussi l’action subaquatique. Les commandos Kieffer et Ponchardier, eux, sont spécialisés dans l’appui.

Les deux militaires tués lors de la libération des otages au Burkina, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello  étaient tous deux sous-officiers du commando Hubert. En 2008, le commando Hubert s’était illustré en participant à la libération d’un couple de Français retenus en otage par des pirates somaliens.

D.C avec AFP

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