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Les grands consommateurs de viande rouge sont plus machos que la moyenne, selon un sondage

septembre 23, 2022 12:25, Last Updated: septembre 23, 2022 12:25
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Sandrine Rousseau aurait-elle raison lorsqu’elle dit que le barbecue est « symbole de virilité » ? Selon un sondage Ifop, réalisé pour l’Observatoire Darwin Nutrition et intitulé Viande, genre et politique, les personnes consommant quotidiennement de la viande rouge seraient en effet plus « machos » que la moyenne.

C’est parmi les « très viandards » que l’on retrouve les hommes aux idées les plus sexistes, d’après une enquête menée par l’institut Ifop sur 2000 hommes, dévoilée ce mercredi 21 septembre dans les colonnes du Parisien.

47% trouvent « normal que la femme effectue plus d’activités ménagères que l’homme »

Dans cette étude on constate que 47% des hommes sondés consommant quotidiennement de la viande rouge trouvent « normal que la femme effectue plus d’activités ménagères que l’homme », au sein d’un couple. Alors que chez les hommes qui ne mangent pas quotidiennement de la viande, ils ne sont que 21% à trouver ce fait normal.

Autre constat, concernant cette fois-ci la séduction d’une femme. Sur l’ensemble des Français, 18% estiment qu’un homme doit pouvoir être libre d’importuner une femme qui lui plaît. Ce chiffre passe à 38% chez les « très viandards ». Quant à la question de savoir si « le travail d’un homme, c’est de gagner de l’argent, celui d’une femme de s’occuper de la maison et de la famille » les « très viandards » ont répondu oui à 41%, tandis qu’ils n’étaient que 16% à penser ainsi sur l’ensemble des Français.

Ils ont des revenus modestes et votent aux extrêmes

Le profil de ces hommes « viandards » classés dans la catégorie des « machos » ont entre 25 et 49 ans, appartiennent aux classes populaires, ont des revenus modestes, et votent aux extrêmes qu’ils soient de gauche ou de droite. Ils sont par ailleurs des croyants pratiquants, soit catholiques, soit musulmans. De surcroît, ils ne sont pas favorables au féminisme, pratiquent ou tout du moins soutiennent la chasse, et veulent jalousement garder le monopole du barbecue, précisent nos confrères.

François Kraus, directeur du pôle Politique/Actualité de l’Institut, déclare qu’il n’a jamais vu des écarts « aussi marqués » dans un sondage. « Dans ces 15 % ultra-sexistes, nous avons en effet des mascus des villes », qui sont « des jeunes hommes de banlieue », ainsi que « des mascus des champs », précise-t-il, analysant que ces derniers, sont « situés en zones périurbaines ou rurales », « mêlent les idées de patrimoine culinaire, de tradition, voire de nation et sont très à droite ».

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